jeudi, 19 juillet 2007
Salut Antoine !
Aujourd'hui, le Tour passe à Montpellier, alors un petit clin d'oeil à Antoine Blondin !
J'ai été ce petit garçon, le nez collé à la vitre. Ce que pense cet enfant, je l'ai pensé aussi, comme j'ai attendu ce qu'il espère encore, à l'heure où la porte des chambres en veilleuse s'est refermée sur le dernier coureur. Il n'écarquille les yeux que pour chiper en fraude les confitures du prestige que les champions endormis nous ont délégué. Son innocence gloutonne est celle du bonheur. Quand il sera grand, il sera coureur ou journaliste. Ca vient de se décider là, sur-le-champ. La vie est si belle de l'autre côté de la vitre.
Nul ne disconviendra que le dopage puisse être une pratique catastrophique, l'arme illusoire des plus faibles, une épingle de nourrice. À travers lui, une planète où tout devrait s'affirmer dans une allégresse contagieuse – l'audace, le courage, la santé – une planète révèle qu'elle possède aussi sa face d'ombre où tout se tait. C'est la face cachée de la Lune, avec ses vallées de la ruse, ses cratères du soupçon, ses mers de la répression. C'est la face cachée de la lutte.
vélo Torpille à Senlis en 1913
03:02 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Tour de France, Antoine Blondin
Commentaires
Le Tour, ça fait chier, surtout quand on vient du Pays Doré et qu'on doit traverser Montpellier pour rentrer chez soi. D'ailleurs, je pense ne pas être la seule à râler: ceux qui étaient venus écouter le concert de clavecin ce matin au Corum qui ont vu leur concert annulé pour cause de Tour ont été furieux.
La caravane balance du rêve de consommation sur son trajet pour endormir le Français (et les autres à la même occasion). On comprend pourquoi Sarko a fait le déplacement sur le trajet du Tour !
Écrit par : Caroline | vendredi, 20 juillet 2007
oui tout ça est bien vrai, mais Blondin quand même, quelle plume et puis c'était une autre époque...
Écrit par : Ray | vendredi, 20 juillet 2007
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