vendredi, 10 octobre 2008
B comme boire...
02:48 Publié dans alcool | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, gilles deleuze, boire, alcool
Séraphine, le film
Très très beau film de Martin Prouvost, qui raconte l'histoire véridique de Séraphine de Senlis, peintre de la première moitié du XX ème siécle ; elle est femme de ménage le jour, et peint la nuit. Personne ne s'en serait jamais aperçu sans sa rencontre avec un collectionneur allemand. La guerre de 14 puis la crise de 29 passeront par là : malgré tout, l'oeuvre de Séraphine finira par être reconnue. Le film est remarquable par l'interprétation de Yolande Moreau et aussi par l'utilisation de la couleur : la plupart des scènes sont des tableaux et le rendu de ceux de Séraphine est extraordinaire. Prouvost a une façon de filmer la nature tout à fait étonnante : témoin la dernière scène ; jamais je n'avais vu un arbre vivre à ce point au cinéma. Un film avec beaucoup de silences : Séraphine est une sensorielle, elle communie avec l'eau, la terre, la vent, cette matière, elle introduit dans ses toiles : Superbe.
00:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, séraphine, peinture, yolande moreau, martin prouvost
jeudi, 09 octobre 2008
Danser avec l'Histoire
20:50 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, le clézio, nobel de littérature, roman
Bagdad mon amour
UN MONDE (QUI) S’EFFACE
de Naomi Wallace
traduction : Dominique Hollier
LES AMANTS DE BAGDAD
de Jean Reinert
adaptations : Flavio Polizzy
conception et mise en scène Flavio Polizzy avec Astrid Cathala et Abder Ouldhaddi
=
Lumières : Christophe Mazet – Réalisations scénographie : Anne de Crecy & Gérard Rongier
Vidéo : Fred Ladoué
Du 14 au 25 octobre 2008
Au Théâtre du Hangar
Centre d’art et de recherche
Montpellier
Mardi, vendredi, samedi à 20h45, mercredi, jeudi à 19h, dimanche à 17h
Première partie : Un monde (qui) s’efface de Naomi Wallace
Texte Français de Dominique Hollier - n’existe que sous forme de manuscrit.
Un jeune Irakien, Ali, dans l’Irak de l’après-guerre, se sépare de ses oiseaux et de sa bibliothèque. Il vend ces biens précieux pour pouvoir trouver de quoi se nourrir, ou espérer se procurer de l’aspirine. C’est l’époque où la guerre des bombes fait place à celle de l’embargo, où le manque de produits médicaux et alimentaires affecte l’ensemble de la population civile.
Depuis la dernière exposition avicole internationale de Bagdad, Ali ne peut plus entraîner ses pigeons et tourterelles, il doit s’en séparer, … Mais ce choix se fera en dernier recours, après avoir écoulé sa bibliothèque généreuse, où Shakespeare, Hemingway et Becket sont rangés à côté de poètes classiques et contemporains de langue Arabe, Al – Sayab, Kanafani, Darwich… La passion d’Ali pour les oiseaux , Columbia Livia et Zenaide Macroure, pigeon commun et tourterelle triste, est l’occasion de citer Henry Wadsworth Longfellow, poète romantique américain, dont on dit qu’il écrivait comme chantent les oiseaux…
Deuxième partie : Les amants de Bagdad de Jean REINERT
Adaptation : Flavio Polizzy
Bagdad, avril 2003. La capitale irakienne s’apprête à subir une guerre imminente. Une terrasse dans la ville, espace posé tel un échelon entre ciel et terre, sert de point de rencontre à deux jeunes amants. Lui est palestinien, voyageur et poète, il déclame des vers d’Abû Nuwâs, d’Al-Maari, de Samih Al- Qassim… Elle est étudiante en lettre classique et fougueuse lectrice de poésie.
Tel un orage de feu qui gronde et menace, nos deux protagonistes semblent hors du temps, suspendus entre un conte ancestral des Mille et une Nuits et une guerre technologique dernier cri.
Production Cie Amadée. Coproduction Théâtre du Hangar –Cie Jacques Bioulès
08:55 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, amadée, bagdad mon amour, flavio polizzy
le mot de passe de notre époque
"Je n'aime pas le nihilisme. Je déteste le ressentiment et la mélancolie qui va avec. Et je pense que la littérature ne vaut qu'à contrarier ce dépressionnisme qui est, plus que jamais, le mot de passe de notre époque."
Bernard Henri-Lévy, Ennemis publics
00:20 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, nihilisme, bhl, ennemis publics
mercredi, 08 octobre 2008
Appel à textes et à créations graphiques
Rappel : Littérature, arts plastiques, chroniques...
Nous cherchons des textes et des oeuvres d'arts plastiques pour le prochain numéro du Magazine Autour des Auteurs :
http://www.autour-des-auteurs.net/magazine/new_mag.html,
Sur le thème de l'érotisme...
Contact : Françoise Renaud renaudfran@free.fr
Courbet, La Source, 1862
14:34 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : appel à textes, courbet, autour des auteurs
Conversations avec Paul Valéry
On trouve dans le Journal de Gide ces notes fort intéressantes sur ses rencontres avec Paul Valéry : « Après-midi avec P.V. Longue conversation qui me laisse fourbu. » « Paul m’invite à dîner. Rentré très tard, épuisé » « Plaisir intense de revoir V., entre deux trains. Mais je repars brisé, la tête en feu. »
00:20 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, paul valéry, andré gide
mardi, 07 octobre 2008
Le décollagiste Jacques Villeglé est à Beaubourg
20:29 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, expo, jacques villeglé, beaubourg
Variété
« Variété, c’est ma devise. » : Voltaire
16:14 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, voltaire, devise, variété
Plus inépuisable que les mines
« Le roi de France est le plus puissant prince de l'Europe. Il n'a point de mines d'or, comme le roi d'Espagne son voisin ; mais il a plus de richesses que lui, parce qu'il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines. »
Montesquieu, Les Lettres persanes
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire, montesquieu, louis xiv, lettres persanes
lundi, 06 octobre 2008
Ennemis publics !
21:23 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : houellebecq, bernard-henri levy, ennemis publics
Assez pour que je m'abandonne à elle
"Réduire l'imagination en esclavage, quand bien même il irait de ce que l'on appelle grossièrement le bonheur, c'est se dérober à tout ce qu'on trouve, au fond de soi, de justice suprême. La seule imagination me rend compte de ce qui peut-être, et c'est assez pour lever un peu le terrible interdit. Assez pour que je m'abandonne à elle sans crainte de me tromper..."
A. Breton, Manifeste du Surréalisme
01:21 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, imagination, andré breton
Autrefois...
"Autrefois on lisait debout devant un lutrin. Se tenir debout, c'était l'habitude. C'est ainsi qu'on se reposait quand on était fatigué d'aller à cheval."
Italo Calvino
01:12 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lecture, debout, italo calvino, gildas pasquet
dimanche, 05 octobre 2008
Pour rire un peu
Trouvé chez Florentine, la guerre des JT, ici
19:35 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, politique, jt
Lecture concert de Françoise Renaud
Vendredi 10 octobre 2008, au Centre Culturel International de MUSIQUE SANS FRONTIERES
Le Voyageur au-dessus de la mer de nuages : lecture concert
Françoise Renaud : textes et voix
Isabelle Toutain : harpe
Frédéric Tari : compositions et violon
Entrée libre et gratuite
09 54 58 74 18
00:15 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lecture concert, françoise renaud
samedi, 04 octobre 2008
La plus belle ouverture
21:14 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, le guépart, visconti, nino rota
My favourite sequence
20:57 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinama, singing in the rain
Souviens-toi Barbara...
12:33 Publié dans Chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson, barbara, carla bruni
Nous serons à Lisbonne
Nous serons à Lisbonne, dans les rues sombres descendant vers le Tage, au milieu d’ombres erratiques, avec cette lumière blanche qui baigne la ville et à l’Hôtel Borges on fera l’amour encore, on ne verra pas le soleil mais aucune importance, avec cet air humide qu’on ne trouve que là-bas, les immeubles délabrés, cette atmosphère anglaise et surannée, Fernando Pessoa, son chapeau, son parapluie seul dans la nuit grise, ici on perd tout sentiment de la réalité. L’œuvre de Pessoa est nocturne et je dessine la nuit. Je ne suis allé qu’une fois à Lisbonne mais c’est comme si j’y étais toujours. Le temps s’y étend, se dissout, on ne voit que le ciel, il habite tout, mêlé de mer, comme à Venise et ce sont peut-être les deux seules villes habitables avec Paris.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Bonheur est un drôle de serpent", roman en lecture chez des éditeurs...
03:19 Publié dans Le Bonheur est un drôle de serpent | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature, raymond alcovère, le bonheur est un drôle de serpent, gildas pasquet
vendredi, 03 octobre 2008
Une question d'honneur
Une question d’honneur est le onzième roman de Donna Leon, de la série des enquêtes du Commissaire Brunetti. Tous ont pour cadre Venise. De part sa topographie si particulière, la Sérénissime est moins sujette au crime que les autres villes, il n'est pas simple de s'échapper a priori de l’entrelacs des ruelles et des canaux ; n'y vivent plus que cinquante ou soixante mille habitants qui se connaissent pour la plupart ; en clair tout le monde observe tout le monde ou est susceptible de le faire, ce qui décourage les vocations ! Rien n’est plus faux, nous dit Donna Leon, derrière les portes des palais, comme partout, le crime fleurit. La romancière est américaine, vit à Venise depuis très longtemps et décrit une autre ville cachée sous la première, ses secrets, ses mystères. Ce à travers un personnage atypique, le commissaire Brunetti, une sorte de Maigret, bourru, massif, opiniâtre, qui louvoie dans ce magma, sans cesse en train de confronter son éthique à la complexité du monde et à ses forces obscures. Un terrien, amateur de cuisine et de vin blanc, marié à une professeur de littérature spécialiste de Henry James, avec deux adolescents à la maison, et lui-même passionné de Thucydide. Il se fie à son instinct, mais aussi à sa connaissance de la ville, de ses familles, de ses codes, de son histoire, pour en déjouer les affaires les plus troubles, les plus sordides. Une question d’honneur nous plonge dans le monde interlope des marchands d’art dont certains ont acquis des fortunes considérables en pillant de riches juifs prêts à tout pour fuir le nazisme pendant la seconde guerre mondiale. Cette enquête comme d'habitude est remarquablement ficelée, et le regard sur Venise (d'où les touristes sont étrangement absents, sinon comme une gêne pour les vénitiens), inhabituel et décalé, est assez réussi. Et l'atmosphère de la ville est bien là, à la fois liquide et sensuelle, glauque et lumineuse.
(La plupart des enquêtes du commissaire Brunetti sont disponibles en "poche" dans la collection points policiers)
08:48 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, critique, venise, donna leon