lundi, 06 octobre 2008
Assez pour que je m'abandonne à elle
"Réduire l'imagination en esclavage, quand bien même il irait de ce que l'on appelle grossièrement le bonheur, c'est se dérober à tout ce qu'on trouve, au fond de soi, de justice suprême. La seule imagination me rend compte de ce qui peut-être, et c'est assez pour lever un peu le terrible interdit. Assez pour que je m'abandonne à elle sans crainte de me tromper..."
A. Breton, Manifeste du Surréalisme
01:21 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, imagination, andré breton
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