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lundi, 26 novembre 2018

Bon anniversaire à Montpellier...

46688945_779841872352071_7447409571129196544_n.jpgUn bon anniversaire à cette jeune fille, tout juste âgée de 1033 ans...
C'était un 26 novembre 985, et pour la première fois, apparaissait son nom dans les documents d'archives, dans cette fameuse donation d'une terre dite de Montpellier à la famille des Guilhem par le comte de Melgueil et son épouse qui avait été transcrite au début du 13ème siècle dans le "Liber Instrumentorum Memoralium" (source Archives communales de Montpellier)
"Au nom du seigneur, moi Bernard, comte, et mon épouse Sénégonde, nous ensemble également, sommes donateurs à Guilhem, pour son service et sa bonne volonté, de quelque chose de notre propre alleu, qui est dans le territoire de la cité de Maguelone, dans les abords du château de Substantion, dans les limites de la villa de Candillargues nous te donnons un manse, et dans les limites de la villa de Montpellier, nous te donnons un manse où demeure Amalbert, avec leurs limites et toutes leurs dépendances qui reviennent à ces manses qui nous viennent de la donation d'un homme du nom de Bert, c'est-à-dire maisons, enclos, cours, jardins, oliviers, issues, champs, vignes, prés, forêts, garrigues, arbres fruitiers et non fruitiers, eaux et leurs cours, toutes choses, et sur toutes choses, au titre de possession, tant des droits actuels que les droits à obtenir, dans leur intégralité. Ainsi, nous te donnons, autant qu'il revient à ces manses, comme la loi salique m'oblige, de telle sorte que, de ce jour et dans l'avenir, tu les ais, les tiennes, les possèdes, et les défendes. Assurément, si quelqu'un, nous ne croyons pas que cela puisse arriver, ou si nous donateurs, ou si un homme voulait rompre cette charte de donation ou qu'il l'a trouble, qu'il ne puisse revendiquer ce qu'il demande, mais qu'à titre de composition, il te donne cet alleu au double ou amélioré. Et que dans l'avenir, cette charte demeure ferme et stable en tout temps avec la stipulation annexée.
Cette charte de donation est faite le 6 des calendes de décembre de la 22ème année du règne du roi Lothaire.
Signum du comte Bernard et de son épouse Sénégonde, nous ensemble également qui avons ordonné d'établir cette charte et l'avons confirmée de nos mains et avons prescrit aux témoins de la corroborer"

Texte de Fabrice Bertrand

 

10:56 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montpellier, histoire

mardi, 07 octobre 2008

Plus inépuisable que les mines

070630_Versailles_louis14_contexte.jpg« Le roi de France est le plus puissant prince de l'Europe. Il n'a point de mines d'or, comme le roi d'Espagne son voisin ; mais il a plus de richesses que lui, parce qu'il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines. »

Montesquieu, Les Lettres persanes

mercredi, 21 mars 2007

Elle était l'audace même

Cela se passe sous l'Occupation. Après mille péripéties, une jeune Française parvient à pénétrer dans l'Hôtel Carlton, dont le bâtiment a été réquisitionné par les Allemands. Elle s'appelle Mlle Guillaine de Barbentane. Son père, décédé, fut un grand cavalier, ancien du Cadre noir de Saumur. Exquise, fragile, éplorée, elle explique à son interlocuteur, un colonel chef des services économiques de la région lyonnaise, son désir d'épouser au plus vite un prisonnier, François Vallet, dont elle attend un enfant, sous peine d'être frappée de déshonneur.

La suite à lire ici

mercredi, 31 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (23)

medium_P.jpgCar sans le grain de poivre, ce qui s'achève aujourd'hui en Orient et en Occident n'aurait peut-être jamais commencé. Ce fut le poivre qui amena les grands navires de Vasco de Gama sur l'océan, depuis la tour de Belem à Lisbonne jusqu'à la côte de Malabar ; tout d'abord à Calicut et, plus tard, à cause de son port en forme de lagon, à Cochin. Les Anglais et les Français cinglèrent dans le sillage de ce Portugais arrivé le premier, de façon que dans cette période dite de la Découverte-de-l'Inde - mais comment pouvions-nous être découverts puisque nous n'étions pas couverts auparavant ? - nous étions "moins un sous-continent qu'un sous-condiment", comme disait ma distinguée mère. "Depuis le début, ce que le monde voulait de cette sacrée mère Inde était clair comme le jour, ajoutait-elle. Ils venaient chercher des choses épicées, comme n'importe quel homme qui va voir une putain."

Salman Rushdie, Le dernier soupir du Maure.

Photo : Nina Houzel

samedi, 11 novembre 2006

Histoires de bleu

medium_01.2.jpgChez Bona, depuis plusieurs jours, diverses contributions fort intéressantes sur la couleur bleue... Il fait référence notamment au livre : Bleu, histoire d'une couleur, de Michel Pastoureau, dont une interview est à lire ici.

Image de Claude Corbier