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mardi, 26 septembre 2006

Bambouka !

    BAMBOUKA à QUARTIERS LIBRES !         
    SAMEDI 30 SEPTEMBRE A 22h00       
    DANS LES JARDINS DU PEYROU !           
    En cette occasion, les 8 chanteurs       
    et les 5 musiciens de Bambouka       
    seront accompagnés de 3 grands danseurs       
    du Ballet national du Cameroun       
    dont le majestueux Assiyi Le Duc !          
    Quartiers libres :  3 jours de grandes       
    fêtes dans tous les quartiers !         
    Voir ici www.quartierslibres.montpellier.fr          
    et pour en savoir plus sur Bambouka ....       
    http://bambouka.1dclic.com/          

lundi, 25 septembre 2006

Concours

A l’occasion de la sortie prochaine du roman de Raymond Alcovère :

« Le Sourire de Cézanne »  (mai 2007) N&B Editions

Présence des Arts organise un CONCOURS de Peinture/Sculpture/Photo  (toutes techniques).

Exposition des œuvres du 21 au 24 Juin 2007 salle Jean Teissier.

Le  thème sera le roman dans son ensemble. Libre à vous de vous inspirer d’une phrase, un passage, un personnage, une atmosphère, un paysage…

Les inscriptions sont ouvertes.

Renseignements contre enveloppe timbrée : Présence des Arts

Place de la Mairie  Maison Serre  34 740 VENDARGUES  04 67 87 54 56 / creas@mac.com

Vent

medium_Email0348.jpgJ’aime ce grand désordre du vent, le mouvement, l’instabilité qu’il donne au monde, une pensée chasse l’autre, rien de figé…

 

Peinture de Frédérique Azaïs, petit format, 2006

Fais ce qu’il te plaît

medium_Naturellement.jpg Exposition Ricardo MOSNER à l’Espace Julio Gonzalez Vernissage le vendredi 29 septembre 2006 à 18h30 Exposition du 29 septembre au 28 octobre 2006 L’artiste présentera une soixantaine d’oeuvres, peintures et sculptures créées depuis 1986. Ricardo Mosner est né à Buenos Aires, Argentine, en 1948. Il vit et travaille à Paris. Peintre, sculpteur et graveur, il a participé à de nombreuses expositions dont Universal Moving Artists au Stedelijk Museum d’Amsterdam,  l’Amérique Latine à Paris au Grand Palais, les Ateliers de l’ARC au Musée d’Art Moderne, la XIIIème Biennale de Paris, Les Murs Peints au Centre Pompidou, la Triennale des Amériques, la Biennale de Sculpture aux Pays-Bas, etc… Il expose depuis 1967 et a réalisé 130 expositions personnelles en France et à l’étranger. «… Ce qui caractérise et fait l’intérêt de l’art de Mosner, c’est qu’il ne déroge pas au fameux adage libertaire du poète : « Fais ce qu’il te plaît » (…) Les capacités à peindre, dessiner, découper, coller et assembler font de Ricardo Mosner un artiste et un artisan de la jouissance et de la liberté. Dans la force et la faiblesse entremêlées de la forme et de « l’objet », rien de ce qui est humain ne semble lui être étranger. »                                                                Christine Frérot                                                                                                 MOSNER, LA FOLIE ARGENTINE «… Ce ludion hyperactif, argentin de Paris depuis des lustres, n’en a cure. Il peint, sculpte, dessine, grave, illustre toutes sortes de matières et supports (bois, papiers, carton, carnets) avec une férocité d’enfant iconoclaste. Le titre de l’émission de radio à laquelle il collabore régulièrement (Des papous dans la tête, sur France Culture) est à son image: remuante, inclassable, ludique. Les critiques ont bien tenté de le rattacher à un mouvement, une école. C’était peine perdue. Est-il apparenté à la figuration libre? À la BD? À la peinture sauvage? À l’art vaudou? Un imaginatif l’a même qualifié de «cubiste qui ferait de la figuration dans un film expressionniste», c’est dire s’il déconcerte… Prosaïque, Mosner qui a débuté dans les «happenings» des années soixante-dix préfère dire: «J’aime que ça crache, je n’ai pas peur de la couleur! » Comme il a raison. Il peint de mémoire, jamais d’après modèle, ce qu’il voit lorsqu’il ferme les yeux. Et quelles visions! Il faut découvrir cet univers facétieux où l’amour et la mort ont l’air de danser un pas de deux. De tango évidemment. » Thierry Taittinger, septembre 2006 Espace Julio Gonzalez - 21 av. Paul Doumer 94110 Arcueil Mercredi de 14h à 19h, jeudi et vendredi de 16h à 19h, samedi de 14h à 19h Moyens d’accès : RER B Laplace Porte d’Orléans N20 Carrefour Vache Noire Parking Hotel de Ville Service Arts Plastiques : Jean-Marc Teillon - 01 46 15 09 78 - service-culturel@mairie-arcueil.fr

09:12 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ricardo Mosner, expo

dimanche, 24 septembre 2006

Au Vin noir, les héros tiquent !

Les vendanges se terminent, le millésime est prometteur, les journées commencent à raccourcir, certains ont déjà le nez dans les cèpes, on pense déjà aux plats d’hiver et aux soirées devant la cheminée,

Aux bons vins du Sud qui savent se tenir à table !

En tous cas, au VIN NOIR on y pense !

A venir donc :

Le retour des Mathilles, du domaine Faurmarie

Du Tradition de Lavabre

A prévoir dans les nouveautés :

Le Domaine Archimbaut à St saturnin

Un terrible Corbières de Cucugnan

Un vrai Madiran d’hiver

Et quelques surprises…    MAIS AVANT,

Votre caviste vous invite, dans le cadre du festival Quartiers Libres à venir traîner vos chastes oreilles au magasin le samedi 30 Septembre

A 11 heures où Nathalie Yot lira ses textes érotiques. Les plus abasourdis auront droit à un verre.

LE VIN NOIR, 3 BD RENOUVIER,  MONTPELLIER

TEL 0467065492

Passage du mortel

medium_Email0352.jpgEnfin la lutte épaisse apaisée

Tant de haine égouttée des têtes tranchées sèchant au soleil têté

Nos rêves cois sont cuits

Ombres de chats restées dans le parc

Sous le heaume des lampadaires de peau

Soirées inscrites sur les anneaux d'ondes

Lues en respirations amples

Ombres de los hombres sur tes bras lus

Corps écossés au rite ancien/ Ombres lues en lotus

....

Qu'avons-nous fait de ces espaces miracles

Caresses des épaules de quartz sous la fraîcheur des robes

Soir tombant/ dérobé/ marmonne/ calmant de houle mormon,

langue épilée lactique

L'épileptique abandon de soi modulé pour le sacrement

"je ne suis pas un amuseur"

Des enfants gazouillant près des pompes à huiles essentielles

excommunient les causeries tardives

 

Jean Azarel, extrait de Passage du mortel

Peinture sur bois, petit format : Frédérique Azaïs

18:44 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jean Azarel, poésie

In memoriam : Alain Dubrieu

Alain Dubrieu, dans « Le désert de l’iguane », raconte dans un style flamboyant mais sans rien cacher de la vérité ses dix ans passés en prison. Dans la mouvance des années 70 et du gauchisme, il avait participé à des casses, tout en refusant la violence sur la personne. Dénoncé, il était tombé. Au lieu de se tenir tranquille et d’attendre les remises de peine, il deviendra actif dans la constitution des comités de prisonnier et ne bénéficiera d’aucune remise ; il fera "ses" dix ans au lieu des cinq seulement qu'il aurait fait sinon. C'est cette expérience qu'il raconte dans "Le désert de l'iguane" où il décrit  l’univers de la prison et ses mécanismes, et ceci de manière extrêmement précise tout en écrivant un livre splendide. Comment certains taulards fabriquaient de l'alcool frelaté grâce à un alambic construit de bric et de broc dans un sous-sol oublié d'une prison. C'est d'ailleurs à partir de là qu'il deviendra alcoolique ; il mourra d'un cancer du pancréas une vingtaine d'années plus tard. Pierre Torreilles, poète et fondateur de la librairie Sauramps à Montpellier, lui avait donné sa chance en l'embauchant comme libraire. J’ai eu la chance d'être son copain, les dernières années de sa vie, suite au roman collectif « 13, cours des chevaliers du mail ». Il ne s’est jamais remis de ces dix années. Il avait une aversion profonde pour l’injustice et n’a jamais accepté les compromis. Après avoir été un des auteurs phares du néo-polar dans les années 70, et fait un peu tous les boulots de l’écriture (nègre, auteur de romans érotiques),  il était pratiquement oublié à la fin de sa vie. Il publia notamment, sous forme de pamphlet, avant de mourir : « Citadelles de l’oubli », un nouveau et actualisé réquisitoire contre la prison.

Premières lignes du "Désert de l'iguane" :

Brutale éclate la stridence d'une sonnerie sciemment prolongée par le maton du kiosque, nouant les nerfs sous le cocon soudain crevé des chauds bien-être en oubli... Bondir du lit ?... Une gageure... Mais se laisser lentement remonter à la surface, délaissant pour douze heures les oniriques profondeurs, et prendre pied sur le rivage-punition... Poser un orteil audacieux... Un autre... Sadiquement bercé... Brutalisé par le vacarme... Bruits de verrrou qui claquent et harcèlent... Beuglement des brutes à cravate, barbares soucieux de jeter bas ces bon dieu de Bandits des bras complices de Morphine (et tous ces dérivés), louche déesse de l'A.P., l 'Administration Pénitentiaire, où l'austère Pandémonium qu'il ne faudrait pas prendre pour les berges balinaises... Et se lever enfin, vacillant, ouvrir en grand les deux battants de la lucarne du clapier, et respirer, et regarder...

Gallimard, collection La noire

vendredi, 22 septembre 2006

Hasard ou nécessité ?

medium_arton2086.jpgMercredi soir, la librairie Sauramps à Montpellier organisait une rencontre lecture avec quatre écrivains : Eric Chauvier, Héléna Marienské, Laurent Mauvignier et Lorette Nobécourt suivie d’une discussion avec Nelly Kapriélian et Emmanuel Favre.

http://www.sauramps.com/article.php3?id_article=2086 

Ces quatre écrivains, pourtant différents, ont traduit, par leur livre ou les opinions qu’ils défendaient une certaine évolution de la littérature contemporaine française, évolution dessinée ou concrétisée il me semble par Michel Houellebecq, même si celui-ci est beaucoup décrié. Eric Chauvier est anthropologue, et son roman se situe à la limite, à la frange entre sciences humaines et littérature. Laurent Mauvignier, dont les précédents romans étaient plutôt classés dans la catégorie « intimistes » prend cette fois pour sujet un événement marquant de l’histoire contemporaine : la tragédie du Heysel. Lorette Nobécourt, pour la première fois aussi rompt avec le genre « autofiction ». Héléna Marienské dans son roman se moque du « nombrilisme » supposé des écrivains français contemporains et mêle leurs destins à l’histoire récente, en l’occurence de manière loufoque et fantasmée. Alors hasard ou nécessité ?

Quelques notes de lecture de l'année

Carnets nomades, de Bona Mangangu

Les muets de Trecorbier, de Olivier Cousin

Une vie divine, de Philippe Sollers

Le quatre de coeur, de Ellery Queen

Porte de la paix céleste, de Shan Sa

Visa pour Shangaï, de Qiu Xialong

La guitare, de Michel del Castillo

Destination inconnue, d'Agatha Christie

jeudi, 21 septembre 2006

Ayant été ailleurs suffisamment silencieux

medium_Email0351.jpg"- Vous sentez-vous assez robuste et bien pourvu de souffle diagonal pour parcourir le trajet qu'elle vous a assigné dans ses steppes sans égales ?

- Oui, je me sens capable, ayant été ailleurs suffisamment silencieux."

René Char, Chants de la Balandrane

Peinture : Frédérique Azaïs

Où naissent les nuages

Marcher - jusqu'au lieu - où l'eau prend sa source

S'asseoir - attendre le moment - où naissent les nuages

Wang Wei, Mon refuge au pied du Mont Chung-Nan

14:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Chine, Wang Wei

Toréadors

21, 22 et 23 septembre à 19 heures

« TORÉADORS »
de Jean-Marie Piemme

avec Gregory Nardella et Béla Czuppon

D'un côté, Momo, l'émigré du Sud intégré dans la gérance d¹un petit salon­lavoir ; de l'autre Ferdinand, fils de la blanche Russie, cadre désintégré et sans domicile fixe

Un texte d'une ironie grinçante et jubilatoire sur la compétition dans notre monde libéral.

Entrée : 5 euros

La Baignoire, 7 rue Brueys 34000 Montpellier
tel 06 14 47 06 99

Ce qu'est la littérature antique

medium_Email0361.2.jpgQuand on vous explique du grec de Théocrite ou les Bucoliques de Virgile sous les oliviers dans un pays comme Barbentane qui est d'une pureté de lignes extraordinaire, pour peu que vous ayez de la sensibilité étant jeune, vous conservez cela toute votre vie. Et vous avez une prédilection pour ce pays qui vous a révélé réellement ce qu'est la littérature antique. Car ce n'est pas avec un bouquin dans une classe noire et enfumée comme elles l'étaient de ce temps-là - il n'y en a plus maintenant je pense - que vous pouvez apprendre l'amour des choses, qui sont des choses de soleil, des choses extrêmement vivantes. Là, sous les oliviers de Barbentane, je vous assure que Théocrite se promenait autour de nous et nous parlait lui-même.

Henri Bosco (site à découvrir ici)

Peinture de Frédérique Azaïs

Concours de BD Salmigondis, derniers jours

Voir ici

04:25 Publié dans BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Concours de BD, BD, Salmigondis

mercredi, 20 septembre 2006

Polyfiction

medium_Email0347.jpgUne nouvelle revue, Polyfiction, à télécharger gratuitement ici, avec notamment "Caberdouche" ; une nouvelle inédite de Eric Dejaeger

Peinture de Frédérique Azaïs

 

Frédérique Azaïs, petits formats, suite

Frédérique Azaïs, petits formats, sur boismedium_Email0344.jpgmedium_Email0350.jpg

Il est des êtres singuliers...

Il n'y a pas deux temps pareils de solitude, car jamais on n'est seul de la même façon. Il est des êtres singuliers dont le passage vous inspire un sentiment plus vaste ou plus profond d'isolement, après qu'ils vous ont laissé seul. Plus eux-mêmes sont solitaires, plus leur présence vous emplit, plus leur absence vous laisse de vide. Peut-être vous accordent-ils, eux qui sont faits pour le désert, aux lois secrètes de la solitude.

Henri Bosco, Malicroix

mardi, 19 septembre 2006

Le bonheur

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Ma nouvelle adresse

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09:44 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, adresse, boulot

La France classique

"Je rappelle contre Schopenhauer, et en faveur de Platon, que tout ce que la France classique a produit de supérieur, tant dans la civilisation que dans la littérature, s’est développé dans un climat d’intérêt pour les choses de l’amour. Partout on peut y chercher la galanterie, les sens, l’affrontement des sexes – bref, y «chercher la femme»-, on ne cherchera jamais en vain... »

Nietzsche, Le crépuscule des idoles