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mercredi, 11 avril 2007

J'écrivais des silences

 medium_Email0362.4.jpgCe fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.

Rimbaud, Une saison en enfer

Tableau de Frédérique Azaïs

lundi, 09 avril 2007

Orient, or riant

medium_DSCN4839.JPG" Elle est retrouvée ! / Quoi ? l’éternité. / C’est la mer mêlée / Au soleil. / Mon âme éternelle,/ Observe ton vœu / Malgré la nuit seule / Et le jour en feu. / Donc tu te dégages / Des humains suffrages / Des communs élans ! / Tu voles selon..."

Qu’est ce que ça veut dire quelqu’un qui en arrive à tutoyer son âme, son âme éternelle ? « Mon âme éternelle, dit le poème, observe ton vœu malgré la nuit seule et le jour en feu ». Donc il lui donne, il lui assigne une position. Tu voles selon : ça c’est magnifique ! Ça veut dire qu’une fois entré dans ce temps-là, l’éternité est retrouvée : on ne va pas vers l’éternité, on la retrouve, mais d’une toute autre façon qu’on l’aura imaginée autrefois, parce que c’était Dieu. L’homme n’a même pas besoin de Dieu, c’est tout à fait une autre expérience, vous entrez dans une dimension où tout devient une situation libre. Vous êtes devenu une sorte d’oiseau libre, l’ alchimie vous savez, c’est aussi la possibilité de parler la langue des oiseaux !

Philippe Sollers (lire ici)

Photo de Nina Houzel

dimanche, 08 avril 2007

Chroniques d'une élection (46)

Amis de la poésie bonjour !

Carnets indiens, avec Nina Houzel (37)

Nous aurions pu nous perdre mais finalement c'est là que je me suis trouvée.

Nina Houzel

Voir ici le désert du Rajasthan sur Lettres d'images

06:06 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, photo, Nina Houzel, Rajasthan

samedi, 07 avril 2007

Un sourire flottant d’intelligence aiguë

medium_cezanne.jpgLes grands pays classiques, notre Provence, la Grèce et l’Italie tels que je les imagine sont ceux où la clarté se spiritualise, où un paysage est un sourire flottant d’intelligence aiguë.

Paul Cézanne

01:24 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, peinture, Cézanne

jeudi, 05 avril 2007

Chroniques d'une élection (45)

«La France du non à la Constitution européenne a disparu de la campagne. Pourtant, elle existe. Elle va resurgir. Mais où?» Lire ici

Chroniques d'une élection (44)

P.A.G. y était !

Pierre Autin-Grenier, par Ronan Barrot

medium_IMG_0900.jpgA voir ici, une visite de l'atelier de Ronan Barrot, où l'on apprend que Pierre Autin-Grenier, outre l'Académie Française, vise aussi la mairie de Lyon !medium_IMG_0870.jpg

Ici, un article sur Ronan Barrot

 

Rappel des faits qui lui sont imputés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vient de paraître :medium_medium_inconnu_2.jpg

Un vieillard en sort

Il sortit de la vie comme un vieillard en sort

Victor Hugo, Les Burgraves,1843

Une chose qu'on ne blâme jamais profondément

medium_cover-medium_roy06.jpg"Elle était incurablement malhonnête. Elle ne pouvait même pas supporter de se sentir dans une situation désavantageuse pour elle... Cela me laissait indifférent. Chez une femme, la malhonnêteté est une chose qu'on ne blâme jamais profondément ; chez celle-ci, je le regrettai en passant, puis j'oubliai."

Francis Scott Fitzgerald, Gatsby le magnifique

Roy Lichtenstein

mercredi, 04 avril 2007

Ne touchez pas la hache

medium_netouchez.gifFilm sombre, tragique et crépusculaire. De Jacques Rivette, d'après "La Duchesse de Langeais" de Balzac, dont c'était le titre initial avant l'intégration dans La Comédie humaine. Etonnante Jeanne Balibar qui incarne la duchesse, laquelle, hantée par un désir de mort - elle est irrésistiblement attirée par un jeune général d'Empire, ténébreux à souhait -, ira jusqu'au bout de son désir. C'est aussi La Restauration, un monde en sursis qui tente encore de vivre, alors qu'il est déjà mort aussi. Le parallèle entre la situation politique et la relation entre les deux personnages tisse le récit. La langue enfin, celle de Balzac, est merveilleusement rendue et dite, par des comédiens au meilleur de leur talent (Bulle Ogier et Michel Piccoli sont de la partie, en seconds rôles savoureux).

«  Là, pour la dernière fois, elle regarda Paris fumeux, bruyant, couvert de la rouge atmosphère produite par ses lumières  ».

mardi, 03 avril 2007

Chroniques d'une élection (43)

Inquiétude à France 3 Nord après la colère de Nicolas Sarkozy en plateau

Voir ici

Tous les resquilleurs en prison ?

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FAIRE LE CINEMA DE LA LITTERATURE


medium_RenoirDayintheCountry.2.jpgJean-Pierre Huguet (éditeur) et Bernard Collet (écrivain) vous invitent aux Deuxièmes Rencontres du Livre-Film qui auront lieu les 15, 16 et 17 juin 2007 à Saint Julien-Molin-Molette.

Plus d'infos ici

00:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cinéma, littérature

lundi, 02 avril 2007

Tout de suite

"Nous devons beaucoup à nos amis morts. Nous leur devons tant d'années volées. Alors, ce qu'ils nous demandent à voix basse, il faut le faire tout de suite."

Roger Nimier

Big Brother vous parle

Qui contrôlera demain internet ? A lire ici

Combattre une chose

medium_IMG_4242.jpgEst-ce que combattre une chose, ce n’est pas être pris dans son mouvement ? N’est-ce pas vouloir inconsciemment la régénérer ?

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire" : roman en cours d'écriture

Tableau de Frédérique Azaïs

Chroniques d'une élection (42)

En avoir ou pas, par Gérard Miller, à voir ici

samedi, 31 mars 2007

Vivre chaque jour comme si c’était le dernier...

medium_61040878_b65b5d742e_m.jpgL’aliscafo bondit sur les flots, vie lumineuse des vagues, envol aérien du bateau cisaillant les reflets de la lune, espadon endiablé, dévorant l’écume. Fraîcheur qui vient du large, nuit peuplée, balises allumées, sémaphores. Au loin la baie ouvre son éventail de feu dominé par le Vésuve et sa corolle de nuages, ange tutélaire. Vivre chaque jour comme si c’était le dernier...

Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", éditions n & b, 1998

vendredi, 30 mars 2007

Voilà ce que je veux peindre

medium_5695507.jpgQuels êtres admirables que ces Grecs. Leur existence était si heureuse qu’ils imaginaient que les dieux, pour trouver leur paradis et aimer, descendaient sur la Terre. Oui, la Terre était le paradis des dieux... Voilà ce que je veux peindre

Renoir

18:56 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, Renoir