dimanche, 28 janvier 2007
L'oeil, la main et les Menines de Vélasquez
On croyait avoir épuisé les interprétations de ce tableau magique, pourtant il recèle encore des mystères, voir et lire ici
17:33 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Vélasquez
Chroniques d'une élection (17)
On est sans doute pas au bout de nos surprises. La montée en puissance de Bayrou, le tassement de Ségolène, distribuent différemment les cartes. On pourrait avoir 5 morceaux d'électorat ; de gauche à droite : l'Extrême gauche, Royal, Bayrou, Sarko et Le Pen. Si chacun de ces blocs se situent entre 15 et 20 %, ça se jouera à très peu pour désigner les deux champions...
09:46 Publié dans Présidentielles 2007 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Présidentielles2007, politique, Bayrou
Jean-Louis Bec, photographe
Les lieux sont nos aides, nos compagnons de voyages, nos conteurs et nos confidents ; des passeurs toujours prêts à nous prendre à leur bord, à nous guider pas à pas dans le dédale délirant de notre monde intérieur, à nous aider à voir un peu plus clairement en nous. Les lieux parlent et racontent si nous savons entendre, si nous savons nous entendre.
© Jean-Louis Bec ; Diptyque
09:00 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, photo, Jean-Louis Bec
Carnets indiens, avec Nina Houzel (20)
00:05 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, art, poésie, photo, Nina Houzel, Baudelaire
samedi, 27 janvier 2007
Anagrammatiquement vôtre !
Repéré grâce à Philippe Lipcare, ici, une carte du métro parisien, où le nom des stations est remplacé par leur anagramme ; fabuleux !
13:58 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Métro, humour, Oulipo
Gaudenzio Ferrari à Varallo
Vu sur le superbe site : La route des Fresques.
En cliquant ici, vous accédez à une gigantesque image haute définition que vous pourrez examiner jusque dans les moindres détails en zoomant. Ce serait, d'après la presse, la plus grande image mise en ligne (8,6 Go)! (le chargement, avec l'ADSL, ne dure que quelques dizaines de secondes) :
Gaudenzio FERRARI a réalisé en 1513 à Varallo Sesia (Provence de Vercelli) un ensemble de fresques. Dans l'église Santa Maria delle Grazie le cycle de la Vie du Christ est constitué d'une vaste scène de la Crucifixion encadrée de vingt sujets de plus petit format.
09:03 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, peinture, fresque, Ferrari, Varallo
La lune, posée comme un gros gâteau
Photo : Gildas Pasquet
00:10 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : photo, Gildas Pasquet
vendredi, 26 janvier 2007
Glissant
Le pavé était glissant, la nuit tomba.
Ponson du Terrail
13:28 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Ponson du Terrail, littérature, humour
Carnets indiens, avec Nina Houzel (19)
KIPLING L’ENCHANTEUR
Donnant la parole aux enfants, orphelins ou abandonnés, aux déclassés, exilés, soldats éreintés ou errants, aux amants broyés par l’implacable Destin (Mère Gunga et Empire colonial), Kipling a créé un monde et, simultanément, annoncé sa mort : le monde anglo-indien. Authentique métissage dont l’impossibilité n’est pas sans préfigurer l’extinction de l’Empire victorien quelques années après la mort de l’écrivain, qu’il n’a certainement pas souhaitée (il y tenait comme à “un paradis perdu”, dit A. Tadié, préface de Kim en Folio). L’image réductrice qui le faisait chantre de l’époque victorienne, ne tient pas devant le génie des textes, des contes aux nouvelles et à Kim, terme de la patiente élaboration d’un monde à venir, sa tragédie. Les fictions de Kipling, louées par Borges, explorent une intimité qui n’existe que par elles. Ce faisant, elles révèlent ce qui déjà bascule au coeur des êtres, tissent la passerelle entre un monde finissant et celui qui, lui succédant, n’a de visage que fantasmé. Kipling dévisage l’inconnu, jusqu’à lui donner une âme. Ni de l’anglais, ni de l’indien. Une âme bigarrée, mêlée mais partagée. Pour cela, il faut être visionnaire, voir au-delà de ce que d’ordinaire on perçoit. Tel ce personnage qui, dans La cité de l’épouvantable nuit, observe la ville endormie :“C’était là, en réalité, tout ce qu’il y avait à voir ; mais pas tout ce qu’on était capable de voir”. La prémonition, en l’occurrence, exige que soient franchies les bornes étroites de la sensation, que s’ouvrent des voies esthétiques inexplorées. Lieu de visions : l’Inde, où se joue le destin d’une humanité “à cru, tannée, toute nue, sans que rien s’interpose entre elle et le ciel de feu, sans rien sous les pieds que la terre vieillie, surmenée…” (La conversion d’Aurélien Mac Goggin). Terre soumise aux terribles coups du Destin. Les personnages sont pris dans les remous d’un “univers bouleversé” (Aurore trompeuse), dans “un sacré pays. Un pays sacrément pas ordinaire. Une espèce de pays fou” (Mulvaney, incarnation de Krishna). Kipling projette les personnages, et nous avec, “le plus loin possible de tous les êtres, de toutes les personnes” (Sa chance dans la vie). Rein ne vaut l’extase de l’amour : un musulman aime une “veuve d’hindou” (En temps d’inondation), une indigène un blanc (Lispeth, La noire et la blanche), un anglais une indigène (Hors du cercle, À mettre au dossier, Comment Mulvaney épousa Dina Shadd, Sans bénédiction nuptiale). Le trouble prémonitoire est d’une puissance rare dans les récits qui se déroulent dans la “zone frontière”, où “les relations se compliquent de la façon la plus bizarre entre le Noir et le Blanc” (Sa chance dans la vie), véritable mutation, annonciatrice d’un être inouï. Génie de l’écrivain qui donne vie et mort, dans le même temps, l’une doublée de son autre, sans laquelle rien n’aurait lieu. Lieu du texte, géo-graphie tissée de rêves et d’angoisses, de morts annoncées, de vies jetées au vent et au soleil. Inde brûlée, “grille où le feu est remplacé par le soleil”(Mulvaney, incarnation de Krishna), mais aussi “étroit et noir cul-de-sac où le soleil ne venait jamais” (Hors du cercle). Menace d’apocalypse : “une lueur dansait à l’horizon au grondement heurté d’un tonnerre lointain”(Sans bénédiction nuptiale). Fin annoncée ? Non. Les enfants seuls (Mowgli, Tod, Kim, etc.) portent ce qui, embryonnaire, n’est pas encore viable et reste à bâtir, par-delà misère, maladies et morts violentes que l’Histoire sécrète. L’essence de la prémonition, c’est le possible incarné par ceux qui, au seuil de l’ouvert, parlent comme Tod une langue aux accents cosmopolites, encore inhabitée.
Jean-Jacques Marimbert
Photo : Nina Houzel
13:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, Kipling, Photo, Nina Houzel, Inde, Jean-Jacques Marimbert
Carnets indiens, avec Nina Houzel (18)
Imagine que tu coupes un grand bambou en deux ;
De la partie basse, façonne une femme,
De la partie haute, un homme;
Frotte-les ensemble
Jusqu'à ce qu’ils s’enflamment :
Dis-moi maintenant,
Le feu qui naît,
Est-il mâle ou femelle,
O Ramanatha ?
- il est désir.
Devara Dasimayya
(traduit du kannada par A.K. Ramanujan)
Photo : Nina Houzel
00:05 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Carnets indiens, Nina Houzel, Inde, photo
jeudi, 25 janvier 2007
Un inédit de Jean-Jacques Marimbert
J’ai connu Manuel Portales. C’est le fait du hasard. Enfin, je ne suis plus sûr de rien. J’invoque le hasard par lâcheté intellectuelle, peut-être.
Certaines nuits, tiré de mon lit par l’idée qu’une puissance se jouerait de nous, je me précipite dans la salle de bains et, agrippé au lavabo, je plante mon regard dans la glace mouchetée de dentifrice. J’interroge mon visage, au cœur, pleines pupilles. Je scrute mon front, mes joues, mes paupières et sous le néon hollywoodien, me frayant un chemin spirituel entre la mousse hypoallergénique et la brosse échevelée, tel un idiot épris de métaphysique, je suis à l’affût. Rien jamais ne se passe, bien sûr, pas le moindre frémissement hormis l’agacement ironique des commissures, pas le plus petit signe d’un au-delà circulant dans mes rides, à moins de considérer que cette esquisse au coin des lèvres… Balivernes ! N’empêche. Une fois, perdu dans cette contemplation stupide, hagard à force de benzodiazépine, j’ai basculé de la lisière des cils au désert de dunes frangé de touffes sèches au nord du Sahara et, manque de sommeil ou larmoiement blafard, je me suis retrouvé à la sortie d’El Golea une fin d’après-midi. Soleil déclinant, j’ai vingt-cinq ans face à l’horizon de sable aux allures de mer rouge, ou mieux, m’étais-je dit appuyé sur l’aile cabossée de ma 2CV, d’océan asséché, me remémorant le fond sablonneux d’une plage de mon enfance tangéroise, quand par le hublot du masque, dans le crachottement salé du tuba, j’observais la tôle ondulée où venaient fondre de pâles rayons habités d’algues et de plancton. Je n’ai opposé aucune résistance au phénomène, trop heureux de pouvoir justifier ma lubie. Par jeu plus que par conviction, je m’engouffrai dans l’hallucination pour nourrir des idées du genre “tout est dans tout”, “le temps ne s’écoule pas sinon il s’écoulerait en lui-même”, “l’éternité est l’implosion du temps”, et autres absurdités qu’aussitôt remis sur rails je balayai d’un café serré. Profitant tout de même de l’entre-deux qui blanchit le ciel, je revisitai ce coin paisible de l’oasis d’El Golea, œil creusé en bordure de l’erg, au moment où, de la palmeraie, le parfum des tomates et des orangers fait de l’espace un écrin de roseaux. De là à admettre que notre vie ne tiendrait qu’à un fil agité par je ne sais quoi ou qui, Destin, Dieu ou Génie, toutes ces sottises de bibliothèque médiévale et de chapelle bourdonnante, il y a loin. Pourtant, qui a connu Manuel Portales comprendra mes doutes et mon inquiétude. Je rapporte ce qui suit pour les autres, tout autant que pour moi, je l’avoue.
À l’hôpital, nous étions voisins de chambre. Moi, pour une hernie ombilicale. Lui, je n’ai jamais su avec certitude. Il attendait des résultats d’examens qui, à ma connaissance, ne lui ont jamais été communiqués. J’ai alors su ce qu’attendre veut dire. Mieux vaut se pendre ou partir en courant.
Jean-Jacques Marimbert21:39 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, inédit, Jean-Jacques Marimbert
Carnets indiens, avec Nina Houzel (17)
Pour moi, la vérité dans le roman est étroitement liée au degré de conviction qu’inspire sa peinture de la réalité intérieure. Si cette réalité intérieure est convaincante, le lecteur peut accepter les arguments les plus invraisemblables. J’ai l’impression que de nos jours on a du mal à accepter que la fiction puisse prendre des libertés avec la réalité, alors que c’est dans la nature même de la fiction d’être infidèle au réel. C’est en nous racontant des histoires qui ne sont pas vraies que le roman s’approche de la vérité.
Salman Rushdie (interview à lire en entier ici)
Photo : Nina Houzel
12:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Carnets indiens, Nina Houzel, Inde, Salman Rushdie, littérature, photo
Carnets indiens, avec Nina Houzel (16)
L'Inde nous apparaît aujourd'hui comme un musée de l'histoire où tous les âges de l'humanité coexistent dans un éternel présent.
Alain Daniélou
Photo : Nina Houzel
08:54 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Carnets indiens, Nina Houzel, Inde
Une ordalie de couleurs
Quand tout va mal, la peinture est un espace hors du reste de sa vie, presque une assurance de bonheur. Elle aime ces grandes étendues, en apparence paisibles. S’y étalent des tempêtes, des ouragans, des crimes, des larmes, un ruissellement de joie, l’univers raconté dans une ordalie de couleurs.
Raymond Alcovère, Le sourire de Cézanne, à paraître, mai 2007, éditions n&b
00:20 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, littérature, Raymond Alcovère, peinture, Lambert Savigneux, Le sourire de Cézanne
mercredi, 24 janvier 2007
Carnets indiens, avec Nina Houzel (15)
Lorsque Gandhi, comme je l'ai rappelé plus haut, disait que la Terre était assez riche pour satisfaire tous les besoins mais pas l'avidité, il visait juste, avec la concision qui lui était habituelle. En dépit de notre légitime inquiétude devant la rapide augmentation de la population mondiale,il demeure vrai que la planète est capable de nourrir plusieurs milliards d'êtres humains supplémentaires, pour peu que nous apprenions à faire la différence entre nos besoins réels et nos fantasmes subliminaux. Pour citer un exemple, est-ce une bonne idée pour les paysans indiens d'abandonner les cultures vivrières pour la production des fleurs (saturées de pesticides)destinées aux marches du Moyen-Orient, d'Europe, et d'ailleurs ? C'est le marché qui détermine ce que le paysan devra planter, disent les économistes.Selon cette logique, il est normal de passer de la production de nourriture pour les populations locales à la production de fleurs pour les monarchiesdu désert. Lorsque l'économiste Kumarappa demanda à Gandhi de suggérer des critères qui pourraient aider un économiste à faire des bons choix, ce dernier lui répondit de choisir "le dernier homme" comme référence. Le conseil de Gandhi était clair : lorsque l'on doute du résultat d'une certaine décision politique, la solution consiste à se demander si cette decision serait de nature a améliorer le sort du "dernier homme", le plus pauvre de la communauté. Le "dernier homme" est généralement oublié dans les stratégies néolibéralesqui constituent les moteurs du présent processus de mondialisation. Les réserves de compassion s'épuisent chez tout le monde surtout lorsque l'on n'est pas soi-même le "dernier homme". Mais tout le problème est là. Ce processus nous afffecte du premier au dernier.
Lettres du Gange, Siddharta
Photo : Nina Houzel
08:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Carnets indiens, Nina Houzel, Inde, Siddharta, néo-libéralisme
Carnets indiens, avec Nina Houzel (14)
"Emigrer, c'est sans nul doute perdre sa langue et son foyer, être défini par les autres, devenir invisible ou, pire, une cible; c'est exprimer de profondes transformations et déchirements spirituels. Mais le migrant n'est pas simplement transformé par son acte : il transforme également son monde. Il est peut-être vrai que le migrant devient un mutant, mais c'est d'une telle hybridation qu'émergera la nouveauté."
Salman Rushdie
Photo : Nina Houzel
00:05 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, émigrer, photo, Nina Houzel, Inde
mardi, 23 janvier 2007
Carnets indiens, avec Nina Houzel (13)
00:06 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, photo, Nina Houzel, Maître Eckhart, Inde
lundi, 22 janvier 2007
Lecture à manger et autres considérations...
La Cie les Fourmis Rousses vous propose une soirée originale!
Un voyage littéraire et gastronomique en Orient:
une « lecture à manger !»,
le vendredi 26 et samedi 27 janvier à 19 h
à la Baignoire
7, rue du Brueys à Montpellier.
Au menu : Bouvier, Pasolini, Paz, Taghore, Cheng, etc mais aussi Rasam Dal, Potage Pékinois
et Poulet Madras
Soirée pleine de surprises et de saveurs concoctée par Marielle Baus, Eric Colonge et Didier Lagana.
La jauge limitée à 40 personnes et la logistique liée au repas nécessitent une
réservation obligatoire
avant le mercredi 24 janvier
en contactant Claire, administratrice de la Compagnie Les Perles de Verres au 06 61 56 06 08.
Tarif unique pour la soirée : 15 euros .
Ps. La soirée de samedi est quasiment pleine! Réservez vite!
Voici la deuxième partie de la saison de La Baignoire.
Des textes de théâtre, un texte romanesque, de la poésie, une exposition-lecture et de la musique !
Les écritures continuent à nous interroger.
Durant ce deuxième semestre, quelques travaux nous permettront de mieux vous accueillir.
Alors, soyez curieux, passez nous voir !
Béla Czuppon
Tous les rendez-vous sont à 19 heures
Tarifs de 5 à 8 euros
Février
Du 1 au 3 : Sans Sang d'Alessandro Baricco. Lecture proposée par Fabienne Bargelli, Hélène de Bissy et Didier Mahieu
- On a beau s'efforcer de vivre une seule vie, les autres verront mille autres vies dedans et c'est pour ça qu'on arrive pas à éviter de se faire mal.
-
Mars
Du 15 au 17 : Heurts d'amour par Lili, Mouche et Mat avec Martine Buffet (voix récits), Isabelle Lafille (voix piano accordéon), et Mathieu Bourdet (voix clarinette).
Le regard cruel, ironique, tendre, naïf, désabusé, sarcastique, émerveillé, complice, apeuré,d'auteurs contemporains Paul Fournel, Annie Saumont, Etgar Keret- sur la rencontre amoureuse .
Du 29 au 31 : Les Danseurs, de Pascal Nordmann. Lecture proposée par Pierre Barayre avec Hélène de Bissy, Gregory Nardella et Béla Czuppon
" Ils sont bien là, Nietzsche et Haendel, à ressasser leurs souvenirs dans cette cave... Les génies défient le temps et pourtant, pourquoi, en ce jour de 2144, va-t-on les emporter pour ce long trajet vers les Amériques?
" Les danseurs " c'est une fable philosophique, une réflexion profonde et légère à la fois sur l'art et la pensée. Un road-movie métaphysique! "
Avril
Du 17 au 21 : Minetti , de Thomas Bernhard. Mise en scène et jeu : Julien Guill
Dans un vieil hôtel d'Ostende, un drôle de monsieur prétend avoir rendez-vous avec le directeur du théâtre de Flensburg pour remonter une dernière fois sur scène dans le rôle de Lear
Du 26 au 28 : Frère, de David Léon.
Lecture proposée par Hélène de Bissy, Béla Czuppon et
" Ce frère plonge dans la schizophrénie. Accompagné de sa soeur, il déroule à nouveau le récit de sa crise. Apparaît ainsi la figure d'une mère au langage détruit, porteuse du secret et de tous les germes de la maladie qu'explore son fils. "
David Léon est auteur et comédien. Il vit à Montpellier.
Mai
Les 4 et 5 : Toute poésie est-elle bonne à dire ? , deux soirées animées par Michaël Glück, auteur, poète et dramaturge.
Quatre comédiens vous proposeront leur lecture de plusieurs textes de poésie contemporaine. Quel accès, quelle intimité ou quelle profération ?
Cette réflexion active sera menée en votre compagnie.
Du 24 au 26 : Des pas dans la baignoire : une île-lecture, une création complice entre Karin Espinosa, auteure, et Amandine Meunier, plasticienne.
Chaque pas fait son histoire. De-ci. De-là. À la dérobée.
Pour aller ailleurs. Vers Nomadistan peut-être.
S'inventer une existence. Sur d'autres pas.
Le 8 juin: Fête de La Baignoire avec les artistes de la saison écoulée
01:55 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, littérature, théâtre, La Baignoire
dimanche, 21 janvier 2007
Actu Occi'zen
Avec Occi’zen, le Paris-Montpellier se transforme en atelier peinture nomade !
Du 29 janvier au 04 février 2007, l’association montpelliéraine Occi’zen – enfance et art, transforme le bar de l’IDTGV en atelier peinture pour les petits et les grands.
Couleurs et créativité au programme !
Deux artistes bénévoles du réseau Occi’zen, Sandrine Javary et Aleks, vous emmènent, l’espace d’un voyage IDTGV, dans leur univers imaginatif.
Alors rejoignez nous sur l’IDTGV et, comme notre logo girafe : ayez la ‘tête dans les étoiles et les pieds sur terre pour réaliser nos rêves avec les enfants
contact : www.occizen.com
Agir pour les enfants d’ici et d’ailleurs Occi’zen oeuvre en France, notamment à l’’hôpital (atelier peinture, soirée conte et clown, défilé de mode avec des ados…) et au Maroc (missions sur place avec dons de fournitures scolaires, vêtements… ; animations avec des artistes).
L'équipe Occi'zen et Sandrine Daudé, directrice Occi'zen- enfance et art 06 22 04 31 54
17:54 Publié dans Occi'zen | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Occi'zen, enfance et art, animation, événement, IDTGV
l’Embarquement pour Cythère : un tableau comme une portée musicale
Crépuscule grimant les arbres et les faces,
Avec son manteau bleu, sous son masque incertain;
Poussière de baisers autour des bouches lasses...
Le vague devient tendre, et le tout près, lointain.
La mascarade, autre lointain mélancolique,
Fait le geste d'aimer plus faux, triste et charmant.
Caprice de poète - ou prudence d'amant,
L'amour ayant besoin d'être orné savamment
Voici barques, goûters, silences et musique
MARCEL PROUST, "Antoine Watteau", dans "Portraits de peintres" ("Portraits de peintres et de musiciens", Les Plaisirs et les Jours)
« L’ingénuité métaphysicienne de Novalis, la tendresse fiévreuse de Chopin, le sourire parfois tragique de Laforgue, la beauté idéaliste de Mozart, la passion pastorale de Schubert, tout cela est situé dans le pays que Watteau a extrait de la nature, et au fond duquel, avec une émotion indicible, on entend le Murmure de l’Invitation au voyage. » (Camille Mauclair)
05:16 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, peinture, littérature, Watteau, Cythère