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vendredi, 02 février 2007

"On va aller en Europe !"...

Nous remarquions d’un coup d’œil que l’Espagne lorgnait le Maroc vers la ville de Tanger ; la France arborait son nez pointu vers l’Océan Atlantique, elle suffoquait à cause de cette Angleterre presque assise sur sa tête ; l’Italie était une étroite chaussure « talon-aiguille » de nos filles de joie du quartier Rex ; la Norvège, la Suède et la Finlande dessinaient une scolopendre recroquevillée que chatouillait le Danemark ; l’Allemagne et la Pologne épiaient la mer baltique tandis que la Grèce, confinée entre la mer Égée et la mer ionienne, ne perdait pas de vue la méditerranée. Et sur cette carte toujours, la Russie se taillait la part du lion. Plusieurs noms de villes européennes allaient revenir pendant le cours d’histoire de Madame Paraiso, noms qui allaient être gravés dans nos mémoires : Berlin, Helsinki, Dantzig, Varsovie, Nuremberg, Sarajevo, Vienne etc.

A lire en entier ici, sur le blog d'Alain Mabankou

Chroniques d'une élection (19)

En cliquant sur le lien ci-dessous vous pourrez lire l'intéressante analyse de Didier JACOB sur son blog du Nouvel Observateur :


http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/


Rebuts de presse

par Didier Jacob :


Les traîtres


01 février 2007



"5 minutes de répit pour la planète" a fait baisser la consommation d'électricité de 1 %

Lire ici

Carnets indiens, avec Nina Houzel (24)

medium_P8250359.jpgIl y a de l'électricité partout, cela est sûr. Des courants qui traversent les quantités de fils, de résistances, et des étincelles, beaucoup d'étincelles. Quand un homme regarde une femme, cela fait une étincelle. Quand une auto croise une autre auto, au hasard sur la grand-route, il y a une étincelle qui éclate. Quand une graine germe, il y a un drôle de craquement électrique, et quand un caillou reçoit le premier rayon du soleil, à 6 heures 05, c'est aussi important qu'une flamme, qu'un mot, qu'une pensée. L'électricité vibre tout le temps dans le sol, et c'est pour cela que les gens sautillent et dansent. Cela fait une musique continuelle, comme le chant des criquets ou le vrombissement des abeilles, et ceux qui connaissent cette musique savent qu'ils ne seront jamais seuls.

Le Clézio. L'inconnu sur la terre

Photo : Nina Houzel

jeudi, 01 février 2007

Chroniques d'une élection (18)

        medium_jeanhat.2.jpg      
     Débats Présidentielles :     
     La SACD lance le site :     
     www.2007culture.org     
    Espace d'infos, interactif,    
   échange d'idées    
    Allez-y voir !    
           

Une symphonie colorée

medium_Numeriser0053.3.jpgmedium_Numeriser0023.3.jpgmedium_baiser_des_arbres_a_la_terre.2.jpgPeintures de Lambert Savigneux

mercredi, 31 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (23)

medium_P.jpgCar sans le grain de poivre, ce qui s'achève aujourd'hui en Orient et en Occident n'aurait peut-être jamais commencé. Ce fut le poivre qui amena les grands navires de Vasco de Gama sur l'océan, depuis la tour de Belem à Lisbonne jusqu'à la côte de Malabar ; tout d'abord à Calicut et, plus tard, à cause de son port en forme de lagon, à Cochin. Les Anglais et les Français cinglèrent dans le sillage de ce Portugais arrivé le premier, de façon que dans cette période dite de la Découverte-de-l'Inde - mais comment pouvions-nous être découverts puisque nous n'étions pas couverts auparavant ? - nous étions "moins un sous-continent qu'un sous-condiment", comme disait ma distinguée mère. "Depuis le début, ce que le monde voulait de cette sacrée mère Inde était clair comme le jour, ajoutait-elle. Ils venaient chercher des choses épicées, comme n'importe quel homme qui va voir une putain."

Salman Rushdie, Le dernier soupir du Maure.

Photo : Nina Houzel

L'allée des pins

medium_les_arbres_et_la_terre.jpgElle part se promener. Soleil éclatant, vent froid qui balaie la ville, épure l’atmosphère, disperse le figé. Arbres tordus, déchirés. Elle revoit L’allée des pins, la route de son enfance, près de Fos-sur-mer : deux colonnades de pins parasols, statufiés, algues séchées, effilochées, prêts d’être arrachés par le vent, mais enracinés dans le sol.

Raymond Alcovère, Le sourire de Cézanne, à paraître, mai 2007, éditions n&b

Peinture de Lambert Savigneux

mardi, 30 janvier 2007

Chroniques d'une élection (18)

(Pris sur le blog de Jacques Attali) :

Pour la première fois dans l'histoire de la cinquième république, les deux candidats les mieux placés pour être présents au second tour de l'élection présidentielle tentent leur chance pour la première fois; malgré leurs qualités, ils sont tombés, l'un et l'autre, et tomberont encore, dans d'innombrables pièges que l'expérience avait appris à leurs prédécesseurs à éviter.  

Pour la première fois aussi, des milliers de médias, de blogs, de journaux, de sites, de radios, de télévisions les scrutent, les interrogent, les analysent, les critiquent, les interpellent. Chaque jour, circulent dans ces médias d'innombrables informations, vraies ou fausses; des interviews exigent d'eux des réponses, de façon de plus en plus agressive, à des questions de plus en plus précises.

Les conséquences de ces deux nouveautés contradictoires sont faciles à prévoir: les deux principaux candidats finiront la campagne en charpie. Tout, alors, deviendra possible.

L'art des matelots

medium_Grenade_vu_de_dedans.JPG« Les Sages quelquefois, ainsi que l’Ecrevisse, marchant à reculons, tournent le dos au port. C’est l’art des matelots. C’est aussi l’artifice de ceux qui, pour couvrir quelque puissant effort, envisagent un point directement contraire, et font vers ce lieu-là courir leur adversaire. »

La Fontaine

Photo : Gildas Pasquet

lundi, 29 janvier 2007

POUR SOUTENIR L’EDITION INDEPENDANTE

POUR SOUTENIR L’EDITION INDEPENDANTE
reproduisez, signez et faites circuler
la PÉTITION


“Soutien
aux Éditeurs indépendants
et aux revues littéraires”


La Poste est un des outils privilégiés de diffusion des livres et revues littéraires des éditeurs indépendants, auprès des libraires, des bibliothèques et du public. 
Or, les transformations de La Poste, l’abandon des tarifs particuliers ou intermédiaires, la libéralisation des services, les fermetures de bureaux, mettent aujourd’hui leur existence en danger.
Des centaines de petites structures éditoriales sont aujourd’hui contraintes à réduire ou à cesser leur activité.
Ceci porte préjudice aux écrivains, à la création littéraire, aux éditeurs, aux libraires, aux lecteurs, comme à toute la chaîne du livre, graphiste, photographe, imprimeur...

Des tarifs postaux abusifs, la réduction programmée des tarifs “presse” ou des nouvelles contraintes administratives, l’abandon des tarifs réduits (“coliéco” “sacs postaux de librairies”…  le refus de la Poste d’appliquer le tarif  “livres et brochures” sur le territoire national), etc…  remettent en question la pérennité de l’édition indépendante, et par voie de conséquence, entravent le droit d’expression, réduisent l’économie du livre et affaiblissent la démocratie.

les soussignés s’inquiètent de cette situation et demandent à l’État, aux ministères concernés et à la direction de l’entreprise publique La Poste de créer un tarif préférentiel pour les livres et les revues (indépendamment, pour celles-ci, de l’attribution, ou non, d’un numéro de commission paritaire), afin de garantir pour demain la diversité culturelle et la libre circulation des idées.


Envoyer à : ATELIER DU GUÉ - 11300 VILLELONGUE D’AUDE

Carnets indiens, avec Nina Houzel (22)

medium_COORG_5_082.jpgLa méditation est un des arts majeurs dans la vie, peut-être «l'art suprême», et on ne peut l'apprendre de personne: c'est sa beauté. Il n'a pas de technique, donc pas d’autorité. Lorsque vous apprenez à vous connaître, observez-vous, observez la façon dont vous marchez, dont vous mangez, ce que vous dites, les commérages, la haine, la jalousie —être conscients de tout cela en vous, sans option, fait partie de la méditation.

La méditation ne consiste pas à suivre un système; ce n'est pas une constante répétition ou imitation; ce n'est pas une concentration. Une des méthodes favorites de certaines personnes qui enseignent la méditation est d'insister auprès de leurs élèves sur la nécessité de se concentrer, c'est-à-dire de fixer leur esprit sur une pensée et d'expulser toutes les autres. C'est la chose la plus stupide, la plus nocive que puisse faire n'importe quel écolier, lorsqu'on l'y oblige. Cela veut dire que pendant tout ce temps on est le lieu d'un combat entre la volonté insistante de se concentrer et l'esprit qui vagabonde, tandis qu'il faudrait être attentif à tous les mouvements de la pensée, partout où elle va. Lorsque votre esprit erre à l'aventure, c'est que vous êtes intéressé par autre chose que ce que vous faites.

Photo : Nina Houzel

Jiddu Krishnamurti

Coquillages

medium_Gildas1.2.jpgC’est une histoire de mots

Que l’on travaille

Dans l’antichambre du jour.

Au commencement était le vide.

Et les lettres comme des coquillages

Peu à peu se réunissent.

Tableau de perles

Epines d’oursins

Branches d’algues

Forment un paysage Inventé.

Peu à peu la révolte

Comme la vase

Se dépose au fond.

Peu à peu le silence

Avec seulement, parfois,

Un bâillement de poisson,

Une ride

Dans la texture de l’eau.

Valérie Canat de Chizy

Vous pouvez lire ici l'ensemble du recueil : "Qui_mene_la_barque.3.doc"

Photo : Gildas Pasquet

Carnets indiens, avec Nina Houzel (21)

medium_Bombay_2_073.2.jpgLes dieux, tout ce qui est de l’ordre du divin, sont là pour signifier aux hommes la gratuité.

Philippe Sollers, Le Coeur absolu

Photo : Nina Houzel

dimanche, 28 janvier 2007

La méditation

medium_surgissement_de_l_homme_en_son_paysage.jpgLa méditation consiste à être conscient de chaque pensée, de chaque sentiment; à ne jamais les juger en bien ou en mal, mais à les observer et à se mouvoir avec eux. En cet état d'observation, on commence à comprendre tout le mouvement du penser et du sentir. De cette lucidité naît le silence.

Jiddu Krishnamurti

Lambert Savigneux : Surgissement de l'homme en son paysage

L'oeil, la main et les Menines de Vélasquez

On croyait avoir épuisé les interprétations de ce tableau magique, pourtant il recèle encore des mystères, voir et lire ici

17:33 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Vélasquez

Chroniques d'une élection (17)

On est sans doute pas au bout de nos surprises. La montée en puissance de Bayrou, le tassement de Ségolène, distribuent différemment les cartes. On pourrait avoir 5 morceaux d'électorat ; de gauche à droite : l'Extrême gauche, Royal, Bayrou, Sarko et Le Pen.  Si chacun de ces blocs se situent entre 15 et 20 %, ça se jouera à très peu pour désigner les deux champions...

Jean-Louis Bec, photographe

medium_diptyque.jpgLes lieux sont nos aides, nos compagnons de voyages, nos conteurs et nos confidents ; des passeurs toujours prêts à nous prendre à leur bord, à nous guider pas à pas dans le dédale délirant de notre monde intérieur, à nous aider à voir un peu plus clairement en nous. Les lieux parlent et racontent si nous savons entendre, si nous savons nous entendre.

© Jean-Louis Bec ; Diptyque

site à visiter ici

09:00 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, photo, Jean-Louis Bec

Carnets indiens, avec Nina Houzel (20)

medium_DSCN4342.JPGLe vent joue en ton visage

Comme un vent frais dans un ciel clair

Baudelaire

Photo : Nina Houzel

samedi, 27 janvier 2007

Anagrammatiquement vôtre !

Repéré grâce à Philippe Lipcare, ici, une carte du métro parisien, où le nom des stations est remplacé par leur anagramme ; fabuleux !

13:58 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Métro, humour, Oulipo