mercredi, 04 octobre 2006
Fiction
Elle est belle, elle est de gauche, elle est présidente de la république française... C'est la fiction que propose France 2 ce soir et dont ce sera le deuxième épisode, le premier était plutôt réussi, humour, légèreté et dessous des cartes...
07:07 Publié dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : télévision, état de Grace, politique
Commentaires
Un téléfilm pourri (pléonasme) sur une femme au pouvoir et des tracts anti-sarko puants circulant sur la toile, c'est ça les idées et les arguments de la gauche en désir d'avenir ? O le charme discret du néant !
Tiens, Ray, avec tout ça voilà le slogan d'avenir, tu verras : Ramadan président !
Écrit par : Alina | mercredi, 04 octobre 2006
C'est pas un téléfilm pourri, c'est du second degré, plutôt réussi il me semble mais bon... Quant aux idées et arguments de la gauche... Aurais-tu oublié que nous sommes dans la société du spectacle ?
Écrit par : Ray | mercredi, 04 octobre 2006
Le téléfilm en soi est la lie du spectacle, pour détruire le goût on ne peut mieux s'y prendre, même la pub à la télé est d'un meilleur niveau. Nous sommes dans la société du spectacle, c'est ça, alors collaborons !
Écrit par : Alina | mercredi, 04 octobre 2006
Je ne regarde presque jamais la télé, je n'avais pas vu de téléfilm depuis vingt ans peut-être, tu me diras il suffit d'une fois pour être collabo ! bref je vote coupable sur ce coup-là, ça m'a toujours amusé les coulisses du pouvoir, et là je trouve qu'elles sont bien décalées ! Non c'est plutôt les idées et les arguments de la gauche que je cherche !
Écrit par : Ray | mercredi, 04 octobre 2006
Ray, le problème n'est pas dans le fait d'utiliser le spectacle, ou plus précisément les médias, mais dans la question de savoir POUR QUOI on les utilise. Quand on remplace la bataille politique par la bataille médiatique, en effet on peut toujours chercher les idées et les arguments, et si on en trouve de temps en temps c'est pour s'apercevoir sans s'étonner que, les élections passées, les actes ne correspondent pas aux discours, puisque de toute façon les mots ne veulent plus rien dire.
Quant à savoir ce qui se passe dans les coulisses du pouvoir, sachant que la télé aussi nous "trimballe", on peut lire des livres et pour encore mieux sentir la chose s'y frotter, au pouvoir - à quelque pouvoir que ce soit, dans quelque domaine que ce soit, ouvrir les yeux et les oreilles et tirer enseignement du sordide spectacle bien caché celui-là. Non ?
Écrit par : Alina | mercredi, 04 octobre 2006
Il se trouve que j'ai quelque peu fréquenté ces allées du pouvoir, et ce que j'y ai vu c'est du spectacle, c'est même ce qui y domine, et justement ce téléfilm joue avec ses codes-là, les pervertit en quelque sorte, et je trouve ça très amusant, et intelligemment fait, mais c'est bien sûr (et à juste titre) sans prétentions ! Car évidemment, les vrais pouvoirs aujourd'hui sont ailleurs, tout ce qui est donné comme spectacle l'est parce que c'est faux justement, l'erreur à mon avis serait de croire qu'il n'y a plus de pouvoir, que tout est jeu, ce qui est faux bien sûr... Autre erreur, que les mots ne veulent plus rien dire, ça je ne le crois pas...
Écrit par : Ray | mercredi, 04 octobre 2006
Il y a quelques années j'ai fait campagne sur une liste affiliée à celle de Catherine Lalumière pour les municipales à Talence, en Gironde, et j'ai vu que cette femme réellement intelligente et capable, elle (belle aussi puisque ça semble tant compter, mais pas nouille comme S.R.), était le plus possible placardisée par son parti. Le spectacle crée les marionnettes, et les mots ne veulent plus rien dire, Chirac ne s'est jamais préoccupé de réduire la fameuse "fracture sociale"sur laquelle il s'est fait élire, les socialistes n'ont jamais donné le droit de vote aux immigrés pour les municipales c'est Sarko l'expulseur qui s'y colle, etc, non les mots n'ont plus aucune valeur, les seuls mots qui comptent sont ceux de l'extrême droite que tout le monde reprend plus ou moins et applique de son mieux en effet, exclusions en tous genres, répressions, surveillance, en y ajoutant déculturation et abrutissement systématiques(le "spectacle"!), et j'en passe.
Écrit par : Alina | mercredi, 04 octobre 2006
Les épisodes 3 et 4 vus hier soir curieusement m'ont paru illustrer cette phrase prise dans ton journal Alina, que j'aimais beaucoup, et qui commençait ainsi : « Pour le dire plus précisément, notre faute est de ne savoir écrire sans adopter une posture. De ne savoir chercher notre force qu’en faisant usage de la force, alors que c’est dans la faiblesse reconnue que se trouve toute force transcendante." Sinon je ne crois pas que S.R. soit nouille, sans quoi à mon avis elle n'aurait pas déjoué déjà tous les obstacles trouvés sur sa route, il y a là une dialectique si on veut de la force et de la faiblesse (voir ma note récente sur les 36 stratagèmes) qui s'applique fort bien en politique. Exemple Chirac, qui a toujours eu l'intelligence de se faire passer pour beaucoup plus bête qu'il n'est en réalité. Ceci dit, tu as bien sûr raison sur la fracture sociale, mais je ne vois pas la France pour autant livrée pieds et poings liés à l'extrême-droite ou à ne ne sais quel ramadan ! Mais en effet la plus grande vigilance s'impose !
Écrit par : Ray | jeudi, 05 octobre 2006
On peut être à la fois nouille et arriviste, l'intelligence prend bien des formes nous sommes d'accord, reste à savoir laquelle on préfère, Chirac en est un bon et désastreux exemple. Le pouvoir écarte toujours, le plus possible, l'être de valeur, et la médiocrité règne et ne fait que s'aggraver.
Nous ne sommes pas livrés à l'extrême-droite, c'est la pensée totalitaire, y compris d'extrême-droite qui a contaminé l'ensemble de la société ; la politique est paralysée sauf pour ce qui est de ses promesses et actions répressives, cela seul est effectif, chaque jour un peu plus d'exclus de toute sorte, chaque jour un peu plus de surveillance. Jusque dans les choix intimes, que les "lieux publics" n'admettent plus : plus le droit de fumer, plus le droit de porter un foulard sur la tête, l'individu est toujours en tort, effectivement il ne faut pas s'étonner s'il se replie encore plus dans les drogues et les religions.
Écrit par : Alina | jeudi, 05 octobre 2006
"L'individu est toujours en tort". Cela résume bien, en effet, la société dans laquelle nous vivons. C'est ce que la collectivité nous explique de l'école jusqu'à la retraite. Dans le passé, la religion enfonçait le clou (c'est le cas de le dire) "tous coupables" mais comme ce verrou a sauté, la collectivité a compensé le vide ainsi créé en reprenant à son compte cette notion d'individu en permanence suspect. De ce fait, la porte est ouverte à toutes les dérives totalitaires.
Écrit par : Christian Cottet-Emard | jeudi, 05 octobre 2006
Je crois que malheureusement toute société agit de la même façon ; effectivement des bouleversements sont en cours, c'est le type de contrôle qui change, les verrous évoluent mais ce sont toujours des verrues !
Écrit par : Ray | jeudi, 05 octobre 2006
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