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jeudi, 22 mai 2008

Tels qu'un dieu... (Rimbaud sera toujours le plus grand)

1651670711.jpgD'un gradin d'or - parmi les cordons de soie, les gazes grises, les velours verts et les disques de cristal qui noircissent comme du bronze au soleil, - je vois la digitale s'ouvrir sur un tapis de filigranes d'argent, d'yeux et de chevelures.
Des pièces d'or jaune semées sur l'agate, des piliers d'acajou supportant un dôme d'émeraudes, des bouquets de satin blanc et de fines verges de rubis entourent la rose d'eau.
Tels qu'un dieu aux énormes yeux bleus et aux formes de neige, la mer et le ciel attirent aux terrasses de marbre la foule des jeunes et fortes roses.

Rimbaud, Illuminations (1874) : Fleurs

Manuscrit de Voyelles

C’est un peu plus tard

1121116882.JPGC’est un peu plus tard que Laure m’a fait rencontrer Gilles et Coline, ses amis les plus proches. Gilles était plus âgé que sa femme, elle-même notre aînée. Il avait alors près de soixante ans. Proche de la retraite, il s’était retiré, avec son piano et ses livres près des Cévennes, au Quintanel, un hameau auquel on accède par une route qui ne va pas plus loin. Là-bas, la terre est sauvage et dépouillée. Le hameau, en amphithéâtre, s’accote aux contreforts du Causse. Ethnologue et grand lecteur de Malraux, Gilles avait quitté l’Europe où il s’ennuyait, traversant l’Afrique de part en part avant de poser ses valises à Madagascar. Là il avait rencontré Coline, elle était devenue sa femme. Un de ses grands regrets, avoir raté Mai 68, dans la Grande Ile à ce moment-là. Un peu plus tard, ils étaient venus vivre en France tous les deux, à Paris d’abord puis dans le sud, où longtemps, il avait laissé flotter un drapeau noir face à sa maison. Son obstination à ne pas publier me fascinait.  Il consacrait le plus clair de son temps à lire, écrire, et jouer du piano. Il avait toujours refusé de perdre son temps avec les conventions sociales. Devenu formateur, quelques heures par semaine, il avait ainsi assez d’argent pour vivre et faire ce qu’il voulait. Tout dans sa manière de vivre dénotait un refus du monde, de la vie des marionnettes. Il ne se souciait en rien de ses vêtements, de son image. J’étais jeune, il me déroutait souvent, bien sûr il en jouait, mais je sais maintenant qu’il avait raison ; écrire et peindre sont un même mouvement, une même passion, et la publication ou l’exposition ne sont pas si importants, comme on le croit alors. Parler avec lui c’était prendre conscience de mes limites et commencer d’y remédier. Sans doute, il n’existera bientôt plus de gens comme lui, avec une telle connaissance encyclopédique. Je lui montrais mes dessins, il s’en suivait de longues discussions. Souvent on avait le même humour. Nos histoires étaient si différentes que je m’étonnais de son amitié. Gilles et Coline n’avaient pas eu d’enfant, il aurait pu être mon père bien sûr, il le devenait d’une certaine façon, on en riait. Je me sentais plus libre avec lui qu’avec quiconque. J’imaginais mal qu’il ne laisse aucune trace, que tout ce savoir, son expérience si riche s’évanouissent. Je rêvais de découvrir un jour dans une malle un de ses manuscrits, de le publier et le faire connaître. J’ai même eu l’illusion, de courte durée, qu’il change d’avis à ce sujet. Il parlait souvent de Madagascar, ce pays magique dont il avait appris la langue et où il voulait être enterré. Avec lui je rêvais de Majunga, Farafangana, Sainte-Marie, Diego-Suarez, Fort-Dauphin, Fianarantsoa, Tulear, Foulpointe…

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture

mercredi, 21 mai 2008

Un message de la Baignoire

Cher public, chers amis, Comme chaque année maintenant, nous clôturons notre saison par un apéritif festif. Cette année il aura lieu le : 23 mai à 19 heures à La Baignoire

Les artistes de la saison, ceux des saisons passées et le public de La Baignoire y sont conviés.

Nous nous occupons du liquide et laissons à la discrétion de chacun la forme solide...

Ce sera l'occasion de nous rencontrer et de deviser sur la saison passée et celle à venir.

Pouvons-nous compter sur votre présence?  

En espérant vous y retrouver,

Cordialement, Béla Czuppon

la Baignoire, 7 rue Brueys 34000 Montpellier

Tél. 06 61 56 06 08 / contact@labaignoire.fr

19:04 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la baignoire

Mai 68, Les Echos du Languedoc (sortie dans quelques jours...)

607383548.jpgMai 68, à Carcassonne, Montpellier, Oran, Paris, et bien plus loin… Un vent de révolte et de liberté agite le monde. En France, étudiants et ouvriers occupent usines et facultés. Dans la rue, ils se retrouvent pour défier un pouvoir et une société figés. Une enfant de dix ans, son grand frère en route pour l'Asie, un commerçant montpelliérain, un photographe amoureux, un militant d'extrême droite, un étudiant guinéen, une journaliste stagiaire, une jeune Oranaise, une étudiante allemande, un peintre à l'explosif, un alchimiste... Destins croisés, qui s'enlacent ou se heurtent au fil de quinze nouvelles tissées par des auteurs du Languedoc-Roussillon.


LES AUTEURS :

Quinze auteurs pour une joute littéraire sur le thème : mai 68 à partir du Languedoc, et pour laquelle chacun des auteurs a pleinement gardé sa liberté d'écriture.
 
Quinze nouvelles dont les personnages se croisent, se rencontrent, s'aiment, s'affrontent ou se fuient.
 
Et, l'alchimie des singularités opérant, les quinze œuvres individuelles se fondent en un ouvrage parfaitement imprévu qui devrait surprendre aussi bien amateurs exigeants de littérature que les passionnés interrogeant le passé. 

Anne Bourrel : La famille d’Anna.

André Gardies : La fille au drapeau.

Antoine Barral : Janvier 71.

René Escudié : Le trou.

Jacques Vénuleth : Souvenirs et espoirs d’un facho.

Florence Ludi : Sous les ombres portées, mai.

Dominique Gauthiez-Rieucau : La soixanthuitarde.

Janine Gdalia : L’amour d’un seul printemps.

Marie-Laure Dardenne : Le sablier.

Antoine Blanchemain : La mort de Justin.

Michèle Bayar : Love, not war.

Françoise Renaud : De Carcassonne à Lahore.

Raymond Alcovere : La sortie de crise.

Lilian Bathelot : Les cœurs légers.

Anne-Marie Jeanjean : Ce printemps très singulier.

mardi, 20 mai 2008

Du rififi en Rimbaldie

Un inédit de Rimbaud, « Le rêve de Bismarck », lire ici

14:00 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rimbaud, poésie, inédit

Entre tonnerre et éclairs

318718002.jpgEntre tonnerre et éclairs mon rêve tremble

Sa sève féconde se dilue dans mon sang

Ce qui reste de cette saveur descend au plus profond et s’écroule en moi comme un naufrage

Elle contient le monde

Les animaux, ivres de gestes et de cris éperdus

S’accordent une trêve imprévue

Tout se met en mouvement sans rien briser

Des insectes sortent en trombe par des portes de pluie

Des ombres sans âge plus hautes que les nuages se tapissent pour y continuer à vivre

Des papillons de feu prennent la forme de fleurs fanées A peine l’orage passe, déjà vient l’aube

Elle s’étend sur notre mémoire perdue

Tous nos frères sont morts derrière nos paupières

Nos yeux ouverts ne rencontrent que le vide

Il avance et recule en libérant les couleurs de la vie

Sandy Bel, poète amérindienne

Contact 


Peinture de Antonio Andivero

Samedi 24 mai 2008 - à partir de 20h30 
exposition de peintures et dessins
présentation et signature du livre
« le paradis des mutants » 
20h30 : « Le paradis des mutants » - poème et dessins Antonio Andivero - J-P Huguet éditeur
21h30 : lecture
23h00 : tango 
3 rue Raymond Fassin 92240 Malakoff  09 79 55 61 90 

http://www.ackenbush.com
à 5' du M° Malakoff-Plateau de Vanves ou depuis la Porte Brancion
 
l'exposition sera ouverte du dimanche 25 au samedi 31 mai de 14h à 19h sauf le mardi 
 
Né à Montevideo, Uruguay, Antonio Andivero vit et travaille en France depuis 1975.
On trouve ses oeuvres dans les musées d'art contemporain de Montevideo, Buenos Aires, Quito, Bogota, Madrid...et dans de nombreuses collections particulières ou d'entreprises (European Space Agency, NASA, Matra Space...).
Son univers échappe à la pesanteur et la navette spatiale américaine a emporté, le 28 avril 1990, 250 de ses gravures à l'occasion du lancement du télescope Hubble.
"Un monde minéral, végétal, animal, sidéral. Un monde fossilisé ou vivant, perceptible ou imperceptible, réel ou fictif. Des modifications sémantiques des apparences visant le choc mental et l'éveil de la luminosité, puis de la passion. Des cités cristallines flottantes, arborescentes. Images d'opacité et de limpidité.
Univers atemporel où se mêlent des références au passé, au présent, à l'avenir. Un nœud de Mœbius où l'envers et l'endroit ne font qu'une seule réalité figurée."
Egidio ALVARO

lundi, 19 mai 2008

1968-2008 : Quelle évolution !

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18:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, mai68, humour

Cézanne m'apprit à regarder la nature chinoise

1130285326.jpgLire ici, Sur Pileface, quelques considérations sur Zao Wou Ki, Cézanne, la nature chinoise...

Ecrire l’histoire

418213902.jpgA l’heure ou nous sortions transis de froid et de misère des veilles brumeuses

Fenêtres et portes se sont ouvertes en éclats de sourire

Des yeux braqués sur le réveil se bousculent pour boire un jus de soleil

Le parfum de la liberté flotte d’un bout à l’autre de la ville

Des vieilles indiennes tatouées sorties pour la première fois de chez elles, se frottent les yeux en pleurant

Des trous du silence, sortent des abeilles

Elles volent d’une seule aile, au ralenti

Sur une nappe tendue par le vide les petits enfants dessinent des maisons

Les vierges revenues des berges déblaient les ruelles des ossements de nos ancêtres pour en faire des tombes

Les arbres se plient et chuchotent des mots revenus d’une mémoire ancienne

Il nous appartient maintenant d’écrire l’histoire

Sandy Bel, poète amérindienne

Contact 

Willem de Kooning
Two trees on Mary Street . . . Amen! 1975

dimanche, 18 mai 2008

A propos de la pornographie ambiante

"L'exhibition est inhibition"

Philippe Sollers, Un vrai roman

Je souffre pour Naples, une de mes villes d'adoption

Lire ici

10:28 Publié dans Actu | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : naples

Tout ce qui se vend est bon

Il était normal que cette règle unique qui régit nos sociétés s'appliquât à Mai 68, voir le déferlement actuel...

02:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, médias, mai68

Il ne trouve du goût

847957074.jpg"Il ne trouve du goût qu'à ce qui lui fait du bien. Son plaisir, son désir cessent dès lors qu'il dépasse la mesure de ce qui lui convient. Il devine les remèdes contre ce qui lui est préjudiciable ; il fait tourner à son avantage les mauvais hasards : ce qui ne le fait pas mourir le rend plus fort. De tout ce qu'il voit et entend, de tout ce qui lui arrive, il sait d'instinct tirer profit conformément à sa nature : il est lui-même un principe de sélection ; il laisse passer bien des choses sans les retenir. Il se plaît toujours dans sa propre société, quoi qu'il puisse fréquenter, des livres, des hommes ou des paysages : il honore en choisissant, en acceptant, en faisant confiance. Il réagit lentement à toutes les excitations, avec cette lenteur qu'il tient, par discipline, d'une longue circonspection et d'une fierté délibérée. Il examine la séduction qui s'approche, il se garde bien d'aller à sa rencontre. Il ne croît ni à la "malchance" ni à la "faute". Il sait en finir avec lui-même, avec les autres, il sait oublier - il est assez fort pour que tout doive tourner, nécessairement, à son avantage."

Nietzsche, Ecce Homo

 

Photo de Gildas Pasquet

samedi, 17 mai 2008

Mon art serait de vivre

"Mon art serait de vivre ; chaque seconde, chaque respiration est une œuvre qui n'est inscrite nulle part, qui n'est ni visuelle ni cérébrale. C'est une sorte d'euphorie constante."

Marcel Duchamp

Maintenant que chacun te caresse...

287618903.jpgMaintenant que chacun te caresse pour se rassurer, je me vante de t’avoir découvert le premier

Pourtant, c’est le contraire

Je me souviens quand tu gisais 

Sur le sol je t’ai soulevé

Et posé sur mes épaules

C’était pendant la révolution

Les gens las d’avoir rêvé plutôt que vécu

Prenaient la fuite

 

Oui je me souviens de ce temps de chien

Il pleuvait

Et je craignais pour toi

A cause de ta blessure qui saignait

Tu avais a peine seize ans je crois

 

Tu affrontas mon regard et tu pleurais

Je savais qu’il me faudrait coûte que coûte te soigner

Maintenant que nous sommes libres

Dans notre pays

Je me vante de t’avoir rencontré et aimé

Mais la mort t’a emmené

 

Où es-tu passé mon amour ?

Ou es ton sourire de neige ?

 

Figée je reste derriere ma fenêtre

Où je sens ta présence

Mais je ne te trouve plus

Je ne te vois plus

Si nous nous étions arrêtés

Dans cette maison à la lisière de la forêt

 

L’homme qui etait là aurait pu te sauver

 

Sandy Bel, poète amérindienne

Contact 

Photo de Gildas Pasquet

 

vendredi, 16 mai 2008

Toute la nuit...

1967033089.jpgToute la nuit nous avons ramé jusqu’au large

Aux mains du vent

Et rapatrié de la panse intime de la mer des cercueils mayas

Gravés en idéogrammes

 

Sur le sable

Nous avons recompté

Les syllabes

Plus jaunes que la rouille

 

Au moment de dire le nom

Des bourreaux ont surgi

Et s’avancent vers nous

L’ennemi qu’on n’attendait pas commence par effacer le verbe signe de notre identité

Peine perdue de tout un siècle 

Où l’amertume nous abat dans un vertige inouï

 

Nous avons fui dans le ravin avec des serpents

Malgré les nuits tumultueuses

Nous nous sommes endormis transis

Blottis les uns contre les autres comme des chimpanzés.

 

Aucun ne s’éveilla

Personne ne s’intéressa à nous

Seul dieu nous veillait

 

Nous avons perdu notre langue

Mais nous ne capitulerons pas,

Nous résisterons en rêvant d’autres mondes possibles

Les serpents et les bêtes affolées seront nos alliés.

 

Sandy Bel, poète amérindienne

Contact 

Peinture de Annie Caizergues 

Lent balancement de la houle

2140219548.jpgLent balancement de la houle, dans un ciel anis, déchiré du cri des mouettes. Les minarets s'inscrivent en volutes sur l'horizon. Là, tout près, le cargo mugit, la fumée s'échappe à gros bouillons. Gaétan n'a pas envie d'assister au départ, les mouchoirs agités qui s'envolent. Après trois semaines à Istanbul, l'idée de voyager sur ce bateau lui plaît. S'isoler, penser différemment peut-être. C'est alors qu'elle apparaît. Jamais il n'a vu de visage aussi défait. Elle marche comme un somnambule. Au moment où il ouvre la porte de sa cabine, elle s'évanouit devant lui. Il la prend dans ses bras et la dépose sur le lit, se frayant un chemin parmi les bagages. Il devine un je ne sais quoi de très jeune en elle, pourtant elle a peut-être le double de son âge. Cheveux fins, visage rond, presque lunaire, une douceur asiatique dans les traits. Une savante construction de lignes, d'arrondis, en arpèges, tout autour.
1031239653.jpgIl a l'impression par son regard, sa position, d'une échappée fulgurante dans l'intimité de quelqu'un. Elle dort, le visage légèrement apaisé. Il ferme la porte, s'assoit à côté du lit. Impossible de la quitter des yeux. Les machines vrombissent. Le cargo, avec des passagers à bord, se dirige vers Marseille. Comment peut-on souffrir à ce point ? Son coeur bat régulièrement. Il lui enlève les chaussures, ramène une couverture. Est-ce que je vais dormir, dans cet état ? Se promener sur le pont, bonne idée, respirer l'air du large. Il part à regret. Le navire s'élance sur la mer de Marmara, perlée de lumières. La nuit tombe, enfin le silence. Un vent puissant, roboratif, soulève l'écume. Il est heureux dans cette solitude. Devant ses yeux, elle danse toujours. Les reflets de la lune courent sur le glacis des vagues. Il imagine les criques brûlées de soleil, l'odeur des pins, des cyprès, les crépuscules amarante et puis l'histoire, majestueuse, inscrite dans les paysages. Mais ces sensations le laissent de marbre aujourd'hui. Il retourne près d'elle.

729052495.jpgRaymond Alcovère, début du roman "Le Sourire de Cézanne", éditions n & b

jeudi, 15 mai 2008

Appel à textes

Une nouvelle collection aux éditions Acoria

Collection Chercheurs d’Histoire

Dirigée par Anne Bourrel

Les éditions ACORIA lancent un appel à textes pour leur nouvelle collection.

Vous pouvez nous faire parvenir dès aujourd’hui

vos manuscrits de romans

liés à l’Histoire des XX et XXI siècles.

 

Concept : L’Histoire s’écrit, les idéologues la façonnent à leur manière, pour leur bien propre ou celui de quelques uns. L’écrivain, lui, se doit de relire ce qui a été écrit. Son individualité se glisse entre les lignes, il tisse une autre trame. Les histoires s’accrochent à l’Histoire pour nous la montrer nue et sanglante. C’est dans l’éclatante subjectivité du romancier, que l’Histoire ici se met en scène, pour que se déploie l’éventail du réel.

Cette collection propose des romans qui reviennent sur les évènements historiques qui ont façonné le vingtième siècle (et les tout débuts du vingt-et-unième siècle) dans les pays des cinq continents. Cet éclairage narratif et littéraire nous fera revivre ou découvrir des pans entiers de notre histoire mondiale récente.

Les romans proposés offriront aux lecteurs une très grande variété de thèmes ; de l’Histoire du Congo contemporain, jusqu’à la révolte des vignerons languedociens des années 70, en passant par le calvaire des boat people. Parfois l’auteur regardera l’Histoire avec un grand angle, parfois, il la prendra par le biais d’un évènement plus anodin. Néanmoins, la collection Chercheurs d’Histoire se situera toujours sur un mode littéraire et narratif.

• Lancement : fin 2008
• Nombre d’ouvrages à paraître par an : 4

• Responsable éditoriale : Anne Bourrel

• Illustration de couverture : Marc Na, œuvre originale

• Format : 14,5 cm x 22 cm

• Nombre de pages compris entre 170 et 300

 

Collection Chercheurs d’Histoire

Dirigée par Anne Bourrel

 

Envoyez vos manuscrits uniquement par mail à l’adresse suivante :

 

acoria.chercheurs.histoire@orange.fr

 

Visitez notre site :

 

La Cabane trempée 2008, c'est en cours

Et ça se déroule donc les :
Jeudi 1er Mai, puis le week-end du 3&4 Mai...,
Le 8 Mai, aussi...Suivi des week-ends du 10,11&12( pentecôte )
17&18, 24&25, et pour finir, 31Mai et 1er Juin...
 

Delbar Shahbaz, my world

1408216807.JPG"My painting is a kind of interpretation of my imaginative world, the unity   that is filled with narratives, poems and tales. Visual elements in my works are instead of some symbolic representations .I try to represent the world that an spectator can reach the implicit peace by looking at them. The elements are submerged in the space because they are all belongs to a super mundane world. I have two different collections of my paintings: one is called “an imaginary voyage” and the other is called”the feast of angles”. As you see, both of them are nearly belonged to the eastern belief .I attend to reach kind of nature which is forgotten, the nature interpreted by eastern concepts, which is neither completely abstract nor totally earth line! The light has special divinity in eastern culture, and I do pay attention to it and Its’ effects on colors, therefore I use mostly gold color or gold leaf in my paintings .Persian miniature and Islamic painting are some subjects that I am interested in .I appreciate their courage ness in using this amount of different glittering colors beside each other, also their deep concept are admirable. 773423253.JPGI hope my paintings can lead the spectator in this special world at least for a moment, so they will perceive the perfection of enjoyment in that instant." You can see some of my works in this site  http://www.bertrandjoliet.com/shahbaz/index.htm 

tel:00989123402280 Delbar Shahbaz