samedi, 17 mai 2008
Maintenant que chacun te caresse...
Maintenant que chacun te caresse pour se rassurer, je me vante de t’avoir découvert le premier
Pourtant, c’est le contraire
Je me souviens quand tu gisais
Sur le sol je t’ai soulevé
Et posé sur mes épaules
C’était pendant la révolution
Les gens las d’avoir rêvé plutôt que vécu
Prenaient la fuite
Oui je me souviens de ce temps de chien
Il pleuvait
Et je craignais pour toi
A cause de ta blessure qui saignait
Tu avais a peine seize ans je crois
Tu affrontas mon regard et tu pleurais
Je savais qu’il me faudrait coûte que coûte te soigner
Maintenant que nous sommes libres
Dans notre pays
Je me vante de t’avoir rencontré et aimé
Mais la mort t’a emmené
Où es-tu passé mon amour ?
Ou es ton sourire de neige ?
Figée je reste derriere ma fenêtre
Où je sens ta présence
Mais je ne te trouve plus
Je ne te vois plus
Si nous nous étions arrêtés
Dans cette maison à la lisière de la forêt
L’homme qui etait là aurait pu te sauver
Sandy Bel, poète amérindienne
01:20 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, sandy bel, poésie amérindienne
Commentaires
vraiment de magnifiques poèmes ! ou les as tu déniché !! y'a un blog quekpart ?
Écrit par : lam | dimanche, 18 mai 2008
Pas de blog pour l'instant, mais un mail mis en contact !
Écrit par : Ray | dimanche, 18 mai 2008
est que tu connais aucune frontière de Jo Bruchac ?
Écrit par : lam | dimanche, 18 mai 2008
Non je découvre à peine cette littérature, mais j'ai envie de mieux connaître, si tu as des choses à m'envoyer, je veux bien !
Écrit par : Ray | dimanche, 18 mai 2008
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