samedi, 18 avril 2009
Le manuscrit complet de Madame Bovary
00:15 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gustave flaubert, madame bovary
vendredi, 17 avril 2009
Une lettre ouverte à Pierre Autin-Grenier
11:33 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : pierre autin-grenier, thomas vinau
Plus de pipe à Tati !
04:31 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : censure, jacques tati
Le Magazine Autour des auteurs n° 13 est en ligne
Avec notamment, Corrida, un inédit de Pierre Autin-Grenier
Un billet bien frappé de Janine Teisson
Une interview de Michel Arbatz, des chroniques livres
Et des créations graphiques de Catherine Olivo, Didier Leclerc, Annie Got, Marie-Lydie Joffre, Claude Teisson
« Danse avec le sable » ©Didier Leclerc/Atelier N89
00:10 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autour des auteurs, didier leclerc, pierre autin-grenier
jeudi, 16 avril 2009
La musique...
"La musique creuse le ciel"
Baudelaire, Mon coeur mis à nu
19:20 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
In memoriam, le chant des partisans
00:13 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maurice druon, jean moulin, le chant des partisans
mercredi, 15 avril 2009
Printemps à fréquenter, un inédit de Françoise Renaud
Regarde, mon fils, regarde autour de toi.
N’est-il pas magnifique, ce pays qui se laisse désirer —qui ne se livre qu’au fil d’une vie —, pays de lande qui connaît des saisons violentes à cause du vent, à cause de l’eau — l’eau de la pluie ou bien l’eau de la mer —qui frappe déferle ronge remplit fractures et trous de lapin, pays de broussaille égayée aux prémisses d’avril par les fleurs de l’ajonc.
Vanillée la senteur qui monte sitôt qu’on se penche, esprit du lieu sans doute, arbustes métronomes à l’écoute du temps disposés à tous les sacrifices.
Regarde, mon fils, et fréquente ce printemps.
Il va t’apprendre le ciel aux vastes nuées changeantes, mais comment tout ça peut-il être si beau ? Impensable, vraiment… presque trop… nous sommes toujours si occupés. N’oublie jamais mon fils, qu’un jour arrive où il ne nous reste plus qu’un seul et unique printemps et qu’on ne le sait pas, toutes saisons confondues brusquement derrière soi affûtant l’indescriptible issu de l’enfance, le reléguant au rang de regret.
Mais il suffit de marcher pour que la pensée s’éclaire et se remplisse du gras des choses.
Après moi tu continueras d’emprunter le sentier des douaniers, à moins que ta vie ne s’abrège — mais il ne faut pas penser à ça, à la mort de l’enfant avant soi —, et l’air te parlera de tes aïeux, de leur tempérament taciturne et de leur souffrance à gagner leur pitance. Ils ont bien existé, tu peux en être sûr. Leurs bras étaient durs comme le rocher, leurs barbes aussi grises que le schiste. Ils regardaient les falaises, fixaient depuis leurs champs le liséré scintillant de l’océan. Et la côte vibrait comme un appel, symbolisant l’inaccessible.
Va mon petit, marche et respire le parfum de vanille.
Tu croiseras des lapins, verras les cyprès plier et les murailles s’effriter sous les coups de boutoir des hivers.
Va mon enfant, mon seul et unique enfant.
C’est aussi ton pays, ton corps, ta chair minérale. Et il se dessinera à travers ton sommeil des constellations d’or et d’écume jusque là jamais décrites dans les livres, une sorte de bagage — à l’inverse du fardeau —, ton plus bel héritage.
06:44 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : inédit, françoise renaud
mardi, 14 avril 2009
Oiseau
Paul Claudel, dans son Journal (cahier X, 1953).
OISEAU — mot fait de cinq voyelles et d’une seule consonne, moins une consonne qu’un souffle : s. Le reste est fait d’horizons et d’ailes. Il y a un cri aigu : i, et des ailes : u. Peut-être un œuf. Aviculus.
Henri Matisse
13:38 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : matisse, claudel, oiseau
Fâcheries
"Tout homme qui a décidé que l'autre est un imbécile, un mauvais gars, se fâche quand l'autre montre enfin qu'il ne l'est pas."
Nietzsche, Humain trop humain
Felix Valloton, Alexandre Dumas fils
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nietzsche, felix valloton
lundi, 13 avril 2009
Le temps de se sentir vivre
« Prendre d’instant en instant le temps de se sentir vivre, c’est se trouver libéré du droit et du devoir conjoints d’obéir et de commander. »
Philippe Sollers, Carnet de nuit
22:51 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : philippe sollers, carnet de nuit
Edgar Allan Poe
«Savez-vous pourquoi j'ai patiemment traduit Poe? Parce qu'il me ressemblait. La première fois que j'ai ouvert un livre de lui, j'ai vu, avec épouvante et ravissement, non seulement des sujets rêvés par moi, mais des phrases pensées par moi, et écrites par lui vingt ans auparavant.»
Baudelaire
Et encore ceci, du même : «Son style est serré, concaténé, la mauvaise volonté du lecteur ou sa paresse ne pourront pas passer à travers les mailles de ce réseau tressé par la logique. Toutes les idées, comme des flèches obéissantes, volent au même but.»
Poe par Manet
00:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : edgar poe, baudelaire, manet
dimanche, 12 avril 2009
La revue Brèves a ouvert son blog
02:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, brèves
C'est clair !
Cette expression est apparue il y a quelques années, au moment où le monde devenait de plus en plus opaque, où l'horizon s'obscurcissait, où la société du spectacle avait tendu ses filets si loin, si amplement et si précisément surtout qu'une chape de plomb s'abattait sur le monde, chape dont la crise actuelle n'est que le révélateur, la concrétisation finale. Alors, va-t-on se rassurer longtemps avec "C'est clair !" ?
00:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : air du temps, c'est clair
samedi, 11 avril 2009
Isabelle Huppert
"Il est salutaire de se sentir un peu illégitime. On est toujours un peu un imposteur."
Interview Midi Libre, 5 avril 2009
00:15 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : isabelle huppert
vendredi, 10 avril 2009
La règle de l'hebdo unique
07:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, presse, médias, hebdos
Encore un brillant !
07:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : politique, ségolène royal
L'écrivain turc Nedim Gürsel est menacé
A lire ici sur le blog de Michel Baglin, les menaces qui pèsent sur l'écrivain turc Nedim Gürsel, à qui on doit notamment le très beau "Un long été à Istanbul". Sur le blog de Michel Baglin, on lira aussi notamment des papiers sur Yves Heurté (qu'on n'a pas oublié) et Jean-Luc Aribaud.
06:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : michel baglin, nedim gürsel
L'amour sacré et l'amour profane
Le Titien, pourquoi ce peintre me touche ? Son énergie peut-être, il a fallu la peste pour l’emporter, à presque cent ans, en plein XVI ème siècle ! Sinon il aura survécu à tout, tous les régimes, tous les pouvoirs. Son talent a surclassé le monde. La touche idéale, sensualité et maîtrise, sens de la composition, velouté charnel des couleurs...
Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", roman, éditions n & b
Titien, L'amour sacré et l'amour profane
00:22 Publié dans Fugue baroque | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fugue baroque, raymond alcovere, titien
jeudi, 09 avril 2009
L'ai-je bien descendu ?
Alexandre Dumas fils à propos de Courbet : "De quel accouplement fabuleux d'une limace et d'un paon (...) peut avoir été générée cette chose qu'on appelle Monsieur Courbet, de quelle mixture de vin, de bière de mucus corrosif et d'œdème flatulent a pu pousser cette courge sonore et poilue, ce ventre esthétique, incarnation du Moi imbécile et impuissant ?"
Gustave Courbet, La femme au perroquet, 1866
00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : gustave courbet, alexandre dumas fils
mercredi, 08 avril 2009
Toute convention reçue est une sottise
"Il y a à parier, répliqua Dupin, en citant Chamfort, que toute idée publique, toute convention reçue est une sottise, car elle a convenu au plus grand nombre."
Edgar Poe, La Lettre volée
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : edgar poe, chamfort, la lettre volée