Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 30 avril 2019

Héros de la Résistance

jean moulin, ces héraultais qui ont fait l'histoireJean Moulin était un jeune homme plutôt insouciant, plein d’humour et attiré par les arts. Ses qualités intellectuelles, la rigueur qu’il emploiera à les développer, son courage et les événements historiques vont faire de lui un héros hors du commun.
Sa vie commence paisiblement : Il naît le 20 juin 1899 à Béziers. Son père, qui comptera beaucoup pour lui, est professeur d'histoire, républicain, franc-maçon, président de la section locale de la Ligue des droits de l'homme et conseiller radical-socialiste de l'Hérault.
Jean est un enfant rêveur, assez taquin et doué pour le dessin : il caricature ses enseignants et fait l'admiration des ses camarades. « Intelligent, fera un excellent élève quand il se décidera à travailler » écrivent ses professeurs. Il s'inscrit à la faculté de droit de Montpellier. Mais la famille n'est pas riche, il doit travailler pour payer ses études ; grâce aux relations de son père, il entre comme attaché au cabinet du préfet de l'Hérault, en septembre 1917. (...)
En 1940, c'est l'Exode. Préfet de l’Eure-et-Loir, il fait tout son possible pour protéger les populations qui déferlent dans son département. Le 17 juin, il est arrêté par les allemands qui le somment de signer un document accusant à tort les troupes sénégalaises de l'armée française de massacres de femmes et enfants. Il refuse, les allemands le passent à tabac. Enfermé, craignant de finir par céder sous les coups de ses bourreaux, il se tranche la gorge avec des morceaux de verre. Découvert à l'aube baignant dans son sang, il est sauvé de justesse et gardera une cicatrice qu'il cachera sous un foulard. Il retrouve son poste, mais pas pour longtemps. Le gouvernement de Vichy le révoque le 2 novembre.
Rien ne le retient plus maintenant. Décidé à entrer pour de bon dans la clandestinité, il quitte Chartres le 15 novembre. « Fort de la certitude que les patriotes français doivent s'unir et obtenir une aide extérieure pour mener à bien leur combat », il estime que ses compétences trouveront leur utilisation dans le rôle d'agent de liaison entre la France captive et la France libre. Il s'installe d'abord dans la maison familiale de Saint-Andiol puis à Marseille. De là, il se déplace dans plusieurs villes du Midi, multipliant les contacts, rencontrant les mouvements de résistance de la Zone libre, parmi lesquels Henri Frenay, fondateur d'un des mouvements les plus structurés, le Mouvement de Libération nationale. Et tout cela avec l'aide d’Antoinette Sachs, entrée elle aussi dans l'action clandestine.
Raymond Alcovère, Extraits de Jean Moulin, héros de la résistance, dans
Ces #Héraultais qui ont fait l'Histoire, Papillon Rouge éditions.

jeudi, 16 avril 2009

In memoriam, le chant des partisans

jpg_jean-moulin.jpgécouter ici