vendredi, 12 octobre 2007
Et cette illusion de bonheur finit par devenir bonheur...
Envie de sortir, de marcher, je suis monté à San Martino. Ce genre de décor somptueux, chargé m’aurait déplu il y a quelques années. Dorures, stuc, marbres polychromes, couleurs fondues, motifs enlacés, anges virevoltants, tout est fait pour dérouter l’âme, qu’elle vacille, l’enlever des griffes du réel, la jeter dans un monde de miroirs corruscants, un crépitement de pierreries, de marbres roses. Les plafonds figurent des ouvertures vers le ciel, vers d’autres images, où rien ne finit jamais. Une illusion de bonheur qui n’a jamais de fin. Toujours plus de couleurs, de rondeurs, de trompe- l’oeil. Et cette illusion de bonheur finit par devenir bonheur...
Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", n & b éditions, 1998
Napoli, San Gregorio Armeno
00:05 Publié dans Fugue baroque | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : naples, fugue baroque, raymond alcovère, san gregorio armeno
jeudi, 11 octobre 2007
Dans cette ville minérale
Dans cette ville minérale, de méandres, replis, fuites, retournements, les tableaux de Caravaggio sont une pure merveille, absolue présence. Il y a ce cou, miracle d’équilibre, douceur et étrangeté, ce cou si sublime de la Madone de Lorette à Sant’Agostino, impossible de m’en détacher. A un moment, à Rome on oublie tout. Le temps, l’histoire sont tellement inscrits dans le marbre, les rues, les corps, qu’un matin on se réveille différent. Subrepticement, on a glissé hors du temps. Avec lui, peines et remords sont envolés, c’est surprenant et voluptueux. Luminosité frêle et coupante, les contours des êtres se dessinent mieux. Le reste du monde peut s’écrouler et il s’écroule d’ailleurs, comme toujours depuis les siècles des siècles, peu importe, un abîme s’est creusé. Une certaine lassitude n’a plus lieu d’être. Inutile de rejouer la sempiternelle comédie, début du mouvement, andante, aurore, or du temps. Les chemins balisés sont des impasses. La partition se joue scherzo ou adagio, mais l’essentiel est ailleurs, les gens à Rome sont discrets, chacun se sent libre. Le regard sur l’autre, tour à tour perçant, léger, ironique ou rêveur, reste distancié. Le jeu est conscient, quintessence de l’esprit latin. L’emphase et le raccourci engendrés dans une ondulation vibrante. Le baroque aura été une vague déferlante, agitée par une tempête venue d’Extrême-Orient. Claude Monet, l’œil sublime, plus tard, à Giverny, en découdra sur la toile. Tu as déboulonné ma vie, Laure. J’ai payé le prix, bourlingué dans les eaux grises et acidulées du sentiment, jalousie, admiration, ressentiment, vénération, apaisement... J’en ai fait cent fois le tour, persuadé que tu ne m’aimais pas… Rome flotte sur un nuage, à chaque pas, dans chaque geste, la musique, les voix, on frôle cette vérité archaïque, la vie n’est pas si pesante. Pas de gravité. Ceux qui disent le contraire sont des imposteurs. Les empereurs, les catins, les martyrs, les nonnes, les hérétiques, les malfrats, les philosophes, les poètes, les alchimistes, les esclaves modernes croisent votre route, pénombre et lumière mêlées, parfois on les effleure dans ce dédale de ruines et d’illusions qu’est devenu le monde aujourd’hui, ombres furtives d’une arène étroite et désertée, où peu à peu l’imaginaire se délite, tout est ramené à son moindre dénominateur, à la portion congrue. Mais ici la fantasmagorie est vivante, alliée à l’art elle sculpte une vérité fondamentale. Un sourire fin, détaché, rêveur, se dessine sur les lèvres. A travers ce malstrom de désirs, de frustrations, d’éclats de rire, une harmonie paradoxale, reflet inverse d’un vertige ancien filtre : le monde est fait de vide, d’une immensité de vide, secret énorme et récurent. Inutile de chercher un sens là où il n’y en a pas. Perdus on est dans une banlieue de la galaxie, un recoin de l’univers en expansion. Pour Dieu probablement, des milliers d’années passent en une seconde... Il est le passager clandestin, l’invité de la dernière heure. De temps en temps, il file comme une comète vers d’autres cieux, laissant au passage une traînée d’étoiles, musique, livres écrits en lettres de feu et la grande peinture, Leonardo, Botticelli, Rembrandt, Greco, Poussin, Vélasquez, Véronèse, Fragonard, Goya, Delacroix, Cézanne, Picasso… Et Rome. Ville creuset, ville cristal. Ville matrice. Ombre portée. Ici les limites entre soi et les autres se dissolvent. On peut divaguer à loisir en vespa, cheminer des heures durant ou cultiver l’immobilité à la terrasse d’un café devant le plus stupéfiant des spectacles ou même cloîtré dans sa chambre avec la rumeur de la ville tout autour, peu importe, le voyage ne cesse pas. La vie se justifie par elle-même. Ainsi nous furent donnés Bernini, Borromini, Canova, Michelangelo et L’extase de Sainte-Thérése. Tendresse sculpturale. Matière désir. L’Italie est notre rêve à tous. Tu es la sensualité même Laure, cette sensualité sans égale des brunes. En toi couve un brasier de convulsions, de délices, de pureté, de trahisons, de sagesse et de désirs. Comment ne pas imaginer d’autres plaisirs avec une femme aussi voluptueuse. Une femme enfant, rêveuse, douce et fervente en même temps. Tu n’as qu’à paraître, autour le monde s’émiette, réduit en lambeaux ou subitement illuminé. Comment as-tu pu tomber amoureuse de moi, ne pas m’abandonner malgré mes caprices, ma bêtise ? Le bonheur est un drôle de serpent. Avec toi j’ai la sensation de retrouver le temps perdu, l’âge d’or, l’évidence des sentiments. Une femme possède en elle toute l’histoire de l’humanité, comme si vous étiez là avant, ou toujours. Corps sacré de la langue, il y a les mots, les mots entre le ciel et toi, les mots pour ne pas mourir. A un moment il ne reste que ce lien, fil ténu mais irrésistible. Rome est cette ville hyperbolique dans les goûts, les saveurs, l’hérésie du baroque, ce rêve fou devenu réalité, balcons joufflus, débordant de clématites, roses thé, murs ocres délavés, défraîchis, crevassés, granuleux, brillants, palette chaude de couleurs - carte du tendre - ors, arabesques, extases, élévations, annonciations, effractions, assomptions, anges musiciens, mosaïques, effigies, brocarts, trompe-l’œil, bas reliefs, enjambements, stucs, travertins, bustes, porphyres, rocailles, frontispices, acanthes, treilles, couronnes, guirlandes, entrelacs, tourbillons, gargouilles, néréides, tritons, coquillages, naïades, fontaines jaillissantes, murmures de la pierre et de l’eau égrenant la ville en chapelets de plaisirs, glissando, flots de lumière en tranches napolitaines autour des sept collines avec le Tibre aux reflets céladon comme une couleuvre lovée à ses pieds, en veilleur impassible, gardien du temple.
Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture
Bernini, L'enlèvement de Proserpine
00:15 Publié dans En cours d'écriture | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Alcovère, Bernin
mercredi, 10 octobre 2007
En lisant "Guerres secrètes" (3)
On voit donc se dessiner l’enjeu militaire planétaire du XXIe siècle : il opposera les Etats-Unis à la Chine. Nous sommes dans une Quatrième Guerre mondiale, la troisième ayant été gagnée contre les Russes, à la fois par les Américains, pour la force de frappe et la guerre des étoiles, les Anglais, pour l’espionnage, et Jean- Paul II, pour le combat spirituel. Avec les Chinois, cela va être une autre paire de manches. (...)
Il y a une guerre incessante : celle qui nous saute à la figure à travers le terrorisme déchaîné par la stratégie directe. Et une guerre plus secrète qui se mène sans cesse, pas seulement économique, et dont les Chinois sont en train de tirer la plupart des fils. Si l’adversaire est unilatéral, je vais faire du multilatéralisme ; comme l’adversaire est capitaliste, je vais devenir encore plus capitaliste. Pratiquer la défensive stratégique, utiliser la force de l’adversaire pour la retourner en ma faveur.
Le Chinois s’appuie d’instinct sur la compréhension interne de ce que l’adversaire ose, veut, calcule et est obligé de faire. Il mène une guerre défensive qui peut durer une éternité : sa conception du temps n’est pas la nôtre. Cette guerre peut se prolonger indéfiniment pour user l’adversaire. Elle ne cherche pas l’anéantissement, mais la domination.
Philippe Sollers, Guerres secrètes
05:50 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Guerres secrètes, Philippe Sollers, Lambert Savigneux
France-Angleterre
Etant donné l'histoire réciproque des deux pays, le résultat de ce match-là aura forcément un sens métaphysique !
Pablo Picasso, le Picador
01:05 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Picasso, rugby, France-Angleterre
mardi, 09 octobre 2007
Prémonitoire
Etrange pouvoir de l'anagramme : Dans "Révolution française" on a pu lire : "Un veto corse la finira" !
14:05 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : anagramme, Napoléon
Le calembour du mardi
- Comment ça va avec votre frère ?
- Caïn-caha !
01:30 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : humour
lundi, 08 octobre 2007
Entre chien et loup...
11:32 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Peinture, Denis Leenhardt
Ukulele weeps
Voir et entendre ici (merci Nin !)
00:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : George Harrisson
dimanche, 07 octobre 2007
En lisant "Guerres secrètes" (2)
"Aussitôt sous ses pieds, il lie ses belles sandales d'or immortelles, qui le portent sur l'étendue liquide, sur la terre infinie, en même temps que le souffle du vent. Il se saisit de la baguette qui lui sert à charmer les yeux des gens qu'il veut, et à les éveiller aussi, quand ils dorment. La baguette en main, le puissant dieu fulgurant s'envole. Quittant l'éther, il passe sur la Piérie et tombe dans la mer. Il bondit alors sur les vagues, et l'on dirait le goéland qui chasse les poissons, parmi les replis terrifiants de la mer inféconde, et trempe d'eau salée ses ailes épaisses. Transporté sur les vagues sans nombre, Hermès lui ressemble. Mais lorsqu'il parvient à l'île lointaine, il sort de la mer à l'aspect de violette, sur la terre ferme, et s'en va jusqu'au moment qu'il atteint la vaste grotte où habite la nymphe aux belles tresses."
Homère, Odyssée, Chant V
11:45 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Nina Houzel, Philippe Sollers, Homère, l'Odyssée
En lisant "Guerres secrètes" (1)
"Puissance du chant sur le temps - que les pauvres mortels, si peu chanteurs, ne reconnaissent pas, en croyant que le temps se déroule, alors qu'il faut dire qu'il surgit. Ils croient que le temps passe, alors qu'il se dresse dans la parole, le langage, dans le chant. Simplement, par la façon de dire, vous changez de temps. Ou plus exactement, tous les temps sont à votre disposition."
Philippe Sollers, Guerres secrètes
00:47 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Philippe Sollers, Guerres secrètes
vendredi, 05 octobre 2007
Cecilia !
19:31 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Cecilia, rock and roll
Passe Ouest (suivi de) Ikaria Lo 686070, de Alain Jégou
Passe Ouest, le chenal emprunté par les navires lorientais pour rejoindre les zones de pêche du large. Ikaria Lo 686070, nom du navire et son numéro d'immatriculation au quartier maritime de Lorient. Et un sacré livre qui comme un bon mal de mer, le plus souvent dantesque ("l'horizon s'est fait rouler, englober, becter par le buée. Le flou fluctuant s'agrippe à la vision. Internés dans une bulle de purée amniotique tels de vieux foetus bigleux, frissonnant sous nos cirés mouillés, nous essayons de scruter l'espace avant d'y replonger"), avec quelques pages apaisées entre deux tempêtes, vous retourne les tripes, vous met le coeur à l'envers et vous fait gôuter la vie, certes par procuration, comme rarement on l'a vu écrire. A la barre, le vieux (pas tant que ça) compagnon de la beat generation Alain Jégou raconte 28 ans de sa vie de marin pêcheur entre l'île d'Yeu et l'archipel des Glénans. Avec son style et ses mots à lui, un poil techniques (glossaire à la fin), mais surtout poétiques et populaires, introuvables dans le dictionnaire mais tellement évocateurs, et aussi poé-litiques lorsqu'il évoque la déroute de la pêche indépendante face aux énormes chalutiers de la pêche industrielle. L'existence de ceux "qu'ont réellement endossé la défroque du fêlé", décrite grandeur nature, sans "mic mac ni bidouillages d'esprit, genre occultisme ou bigoterie, sur la brèche toujours le fil de la lame, à jouer les équilibristes pour rester en surface, garder le moral loin des godasses, bien au dessus de l'horizon et de la flottaison". Alors maso l'ami Alain ? Que non ! "Drôle d'expérience vivante que celle de la mer. L'engagement spontané qui m'aura permis de me récupérer, m'assumer, trouver un sens à mon existence. M'ouvrir et aérer l'esprit, échapper au milieu étriqué où se trament les entreprises humaines et s'engluent les destinées".01:39 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Alain Jégou, Passe Ouest, Jean Azarel
jeudi, 04 octobre 2007
Vent d'art, c'est parti !
Vent d'art 2007
Du 2 au 7 octobre
Espace Armingué (salle polyvalente) avenue de la Gare à Vendargues (34)
De 14 H à 19 H et de 10 à 12 H et 14 à 19 H le week-end
53 peintres présents
L’association Présence des Arts et les artistes ont le plaisir de vous convier au
Vernissage le 6 octobre à 19 H
Raymond Alcovère dédicacera son roman
« Le Sourire de Cézanne » n & b Editions (mai 2007)
Thème du concours
Contacts : Présence des Arts
04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91
00:05 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Vent d'art, Frédérique Azaïs
mercredi, 03 octobre 2007
Alina est de retour ?
20:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Alina Nardone
Miel mon sari !
Nina, j'espère que tu ne m'en voudras pas, ce contrepet est de Jean Azarel, je n'y résiste pas !
14:02 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Inde, Nina Houzel
Ce n'est chez moi que de l'instinct
"Te souviens-tu, chère amie, quand nous étions dans cette triste chambre où on montait par ce vilain escalier, où il faisait si froid, où nous étions contents de nous, c'est qu'il existe un soi qui, lorsqu'on sait le respecter, est indépendant, inattaquable, et qu'il a encore un aplomb dans les orages, dans les tremblements de terre. Eh bien, en vérité, ce n'est chez moi que de l'instinct, dont ton aimable intérêt me fait raisonner avec toi, toi toute seule..."
Vivant Denon à Bettine, 1814
Georges Romney, Lady Hamilton, 1782
00:20 Publié dans amour | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Vivant Denon, Le Cavalier du Louvre, Lady Hamilton
mardi, 02 octobre 2007
Peut-être
"Si tu ne deviens pas hyprocrite, lui disait-il, peut-être tu seras un homme."
Stendhal, La Chartreuse de Parme
22:43 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Stendhal, La Chartreuse de Parme
3 ème Vente aux enchères de tableaux Occi'zen
AU PROFIT DE L’ENFANCE EN DIFFICULTE - Enfances d’ici et d’ailleurs…
100 bénévoles entre France et Maroc pour créer des bulles d’Occi’zen
En novembre 2007, la Salle Rabelais, à Montpellier accueille une Vente aux enchères de tableaux au profit de l’enfance en difficulté. Cette 3ème Vente aux enchères, organisée par l’association Occi’zen, rassemblera une 30aine de peintres du Languedoc-Roussillon, de la France entière et de l’étranger, notamment du Maroc. Une opération en partenariat avec la Ville de Montpellier. Des peintres s’engagent pour soutenir l’enfance en difficulté : Chaque artiste, offre une toile pour soutenir les projets enfance de Occi’zen. Des actions pour les enfants en difficulté Entre le Sud Marocain et le Sud de la France :Toujours, avec la volonté de créer un échange et un partage, Occi’zen offre ces moments au grand public, là aussi de tous horizons et dans des lieux toujours différents : Restaurant la Compagnie des Comptoirs, Maison pour tous Jean Vilar à Montpellier, Jardins d’artistes, Centre balnéaire de Sète etc. Depuis février 2004, Occi’zen s’est internationalisé avec une action forte dans le Sud marocain : dons et ateliers d’art avec les enfants. L’esprit de l’association est de créer et d’offrir, grâce à l’art, ‘une bulle d’Occi’zen’, pour que l’enfant en difficulté oublie un instant sa souffrance, qu’il rêve avec un adulte…L’art étant le langage et le lien unversel… Objectifs de l’association : Ü Aider l’enfance en difficulté : ateliers d’art avec les enfants et les artistes… L’enfant en difficulté est celui qui a été victime de violences sexuelles, celui qui souffre d’une maladie, d’un handicap ou qui est dans le dénuement matériel et moral. Ü Valoriser l’artistique et le culturel : Vente aux enchères de Tableaux, expositions croisées entre France et Maroc… Projet Phare : une maison pour les enfants abandonnés Construire une maison aux enfants et aux étoiles à Ouarzazate pour: o Scolariser les enfants o Hygiène de vie – prévention des maladies graves dont Sida o Espace ouvert sur l’art
Occi’zen : éditeur de revue et créateur d’événements Éditrice d’une revue unique en France, L’instant du monde, Occi’zen crée à chaque lancement un événement artistique (expositions, lectures) et organise une rencontre au profit de l’enfance en difficulté (festival, défilé de mode…). Depuis l’année 2004, Occi’zen a choisi de se recentrer sur la création pour l’enfant et a inventé le recueil de contes : l’instant du conte. Chaque recueil acheté, 10 euros, permet d’en offrir un aux enfants en France et au Maroc (hôpitaux, écoles….). Sortie du numéro 2 en novembre 2007. Partenariat avec le Crédit Agricole du Midi, Couleurs du Sud et Exaprint.
Quelques ‘histoires’ pour les enfants depuis 2002 · Mai 2007 : Concert avec Karlex – Salle Victoire 2 - Montpellier · Décembre 2006 : caravane des Peintres – Ouled Driss · Mai 2004 : Carnaval d’ici et d’ailleurs – ateliers peinture et maquillage- Palavas · Mai 2004 : Festival Couleurs Brésil - Montpellier · Octobre 2003 : 1ère Vente aux enchères de tableaux ‘31 peintres pour l’enfance’ – Montpellier, en partenariat avec le Jardin des Sens et 6 000 euros versés à deux associations départementales dans le domaine de l’enfant et de la santé. · Juillet 2003 promotion d’un collectif d’artistes régionaux, pour la sortie du numéro 4 Réalité de l’illusion de L’instant du monde et réalisation d’un parcours ludique : peinture, photo et sculpture dans un jardin d’artistes. · Mai 2003 : Stand à la Comédie du Livre à Montpellier, promotion de la revue l’instant du monde · Mai 2003 : exposition au Corum, en partenariat avec Elhand’art, d’une centaine d’œuvres d’enfants et d’artistes, personnes handicapées ou non, dans le cadre de l’année européenne du handicap. · Avril 2003 : Exposition photos et peintures au restaurant le Baloard , avec lecture de la revue Méditerranées de L’instant du monde · Décembre 2002 : Journée La machine à rêves - spectacle Peau d’Âne en décembre 2002 - Mosson · Septembre 2002 création à Sète du 1er festival Enfance et plongée avec Enzo Majorca, plongeur inspirateur du Grand Bleu ; réalisation d’un clip sur la reconstruction de l’enfant par la plongée ; · Mai 2002 : concert avec NRJ et journées découverte 4x4 et rallye dans l’Aude
Les projets soutenus par la vente aux enchères
En France : o Caravane des Artistes - CHRU A. de Villeneuve - Montpellier Continuer à offrir des Spectacle de Danse et Théâtre aux enfants hospitalisés. o Atelier Couleurs - Hôpital Lapeyronie - chirurgie viscérale –Montpellier Entamer la 4ème année d’ateliers Couleurs pour les enfants lourdement opérés en chirurgie viscérale. o Défilé de mode du monde - Centre de Loisirs Jeunesse – Montpellier Réaliser de nouveaux vêtements avec les enfants et les adolescents avec de la peinture sur de la toile, en s’inspirant de nouveaux pays.
Objectif : réaliser un Défilé de mode du Monde… 1er Défilé réalisé en mai 2007, à l’école L. Senghor de la Mosson. Prochains Défilés : 29 septembre avec l’UFOLEP et 15 octobre avec un Village des Arts et des Sports au Peyrou - Montpellier. o Sortir le 2ème recueil de conte : l’instant du conte Pour l’offrir aux enfants à l’hôpital, dans les écoles entre France et Maroc.
12:00 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Occi'zen, Vente aux enchères de tableaux, Maroc
Portrait
01:37 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photo, Jean-Louis Bec
lundi, 01 octobre 2007
Une nouvelle lecture du "Sourire de Cézanne"
18:55 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Le Sourire de Cézanne, littérature, roman, Roland Fuentès


















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