jeudi, 22 mars 2007
L'air impalpable de l'été
L'air impalpable de l'été était comme l'essence des pensées du globe terrestre lui-même, pensées étranges, inhumaines, d'une texture de songe, comme si elles s'élevaient et retombaient pour se relever et retomber dans le flux et le reflux d'une immense mer calme et primordiale.
John Cowper Powys, Givre et sang
Merci à Anne Kerzeas, spécialiste de John Cowper Powys : cette citation comme celle de la précédente note sont tirées de son article : "Céramique et littérature" ; Anne est potière, vous pouvez voir son travail à Chamborigaud, dans les Cévennes, en venant d'Alès, à l'entrée du village.
Vient de paraître un inédit en français de Powys : "Le hibou, Le canard et Miss Rowe !Miss Rowe !" (nouvelle, 1933). Première des très rares nouvelles écrites par Powys, inédite en anglais.
pour commander : at.agneau@wanadoo.fr
www.at-agneau.ouvaton.org/ et bientôt un nouveau site
00:05 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, John Cowper Powys, Givre et sang, photo, Jean-Louis Bec
mercredi, 21 mars 2007
Bribes de bios
A lire ici, dans les Carnets de J.L.K. des bribes de biographies de quelques écrivains célèbres...
13:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, biographies, Jean-Louis Kuffer
mardi, 20 mars 2007
Pour n'en plus bouger jusqu'au terme de ta vie
J'appartiens à un pays que j'ai quitté. Tu ne peux empêcher qu'à cette heure s'y épanouisse au soleil toute une chevelure embaumée de forêts. Rien ne peut empêcher qu'à cette heure l'herbe profonde y noie le pied des arbres, d'un vert délicieux et apaisant dont mon âme a soif... Viens, toi qui l'ignores, viens que je te dise tout bas : le parfum des bois de mon pays égale la fraise et la rose ! Tu jurerais, quand les taillis de ronces y sont en fleurs qu'un fruit mûrit on ne sait où - là-bas, ici, tout près - un fruit insaisissable qu'on aspire en ouvrant les narines. Tu jurerais, quand l'automne pénètre et meurtrit les feuillages tombés, qu'une pomme trop mûre vient de choir, et tu la cherches et tu la flaires, ici, là-bas, tout près... Et si tu passais, en juin, entre les prairies fauchées, à l'heure où la lune ruisselle sur les meules rondes qui sont les dunes de mon pays, tu sentirais, à leur parfum, s'ouvrir ton cœur. Tu fermerais les yeux, avec cette fierté grave dont tu voiles ta volupté, et tu laisserais tomber ta tête, avec un muet soupir... Et si tu arrivais, un jour d'été, dans mon pays, au fond d'un jardin que je connais, un jardin noir de verdure et sans fleurs, si tu regardais bleuir, au lointain, une montagne ronde où les cailloux, les papillons et les chardons se teignent du même azur mauve et poussiéreux, tu m'oublierais, et tu t'assoirais là, pour n'en plus bouger jusqu'au terme de ta vie.
Colette , les vrilles de la vigne
21:40 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, art, photo, Jean-Louis Bec, Colette
L'essence unique de ces journées d'août...
L'essence unique de ces journées d'août se trouvait dans les champs ; là, parmi les hautes tiges jaunes et les épis gonflés du blé et de l'orge, il semblait que des millions de pavots eussent poussé en une seule nuit. Quelque chose dans le tissu de ces pétales écarlates et transparents comme s'ils étaient nourris du sang même de la terre, nés de l'étreinte enflammée du soleil et desséchés par son souffle brûlant, transmettait d'un champ à l'autre le secret ultime de la saison à travers la brume tremblante qui couvrait les routes des champs.
John Cowper Powys, Givre et sang
00:05 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : littérature, John Cowper Powys, Givre et sang
lundi, 19 mars 2007
La vie quand elle se met à ressembler au roman qu'on est en train d'écrire
Ce qui est intéressant, dans la vie, c'est quand elle se met à ressembler au roman qu'on est en train d'écrire... Magie ? Oui. A partir du moment où on commence un livre, le paysage bouge... Ballet insidieux... Les personnages réels, là, se déplacent... C'est comme s'ils essayaient d'échapper à ce qu'ils soupçonnent qu'on est en train d'écrire d'eux... Comme s'ils s'engageaient dans des diversions parallèles... Pour rectifier votre mémoire... Dans un sens plus favorable, plus flatteur... Les femmes ont sur ce point une plasticité particulière... Un radar... Un neuvième sens... Elles sentent le récit possible... L'écriture... Elles viennent s'interposer... S'inter-proposer...
Philippe Sollers, Femmes
Peinture de Frédérique Azaïs
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samedi, 17 mars 2007
1907...
C'est l'année de la Révolte des Vignerons dans le Midi, et en même temps, à Paris, Picasso peint les Demoiselles d'Avignon (le tableau ne sera montré qu'en 1937)
« Elles sont là... Formidables, catégoriques, flambantes... Les femmes... Les vraies... Les enfin vraies... Les enfin prises à bras-le-corps dans la vérité d’une déclaration d’évidence et de guerre... Les destructrices grandioses de l’éternel féminin... Les terribles... Les merveilleusement inexpressives ... Les gardiennes de l’énigme qui est bien entendu : RIEN ... Les portes du néant nouveau ... De la mort vivante, supervivante, indéfiniment vivante, c’est son masque, c’est sa nature, dans la toile sans figure cachée du tissu... Pas derrière, ni ailleurs, ni au-delà... Simplement là, en apparence... jouies, traversées, accrochées, écorchées, saluantes et saluées, posantes, saisies par un professionnel de la chose... Un des rares qui ait eu les moyens d’oser... Le seul au XY" siècle à ce point ? Il me semble... À pic sur le sujet... Exorcisme majeur. » Les Demoiselles d’Avignon. Quel tableau... Comme c’est risqué, frappé ; comme c’est beau... Comme il fallait en vouloir pour faire ça, avoir envie de tout défoncer, de passer une bonne fois à travers le miroir et le grand mensonge. À travers tous les « il était une fois ». Comme il fallait être seul, séparé de tout, et en même temps sûr de sa force, de l’explosion imminente du fatras, de la croûte antérieure, précieuse, accumulée. Surface idéalisée, falsifiée, frivole, couche épaisse de projections molles, de sperme cent fois moisi, de psychismes usés, de clichés... Toute la cocotterie et la pruderie du XIXe, les ombrelles, les robes à volants, les intérieurs protégés... Comme il fallait parier sur son expérience dé jeunesse (il a vingt -six ans), Sur la joie de la prostitution gratuite pour soi seul, pour celui-là seul, l’élu, le protégé de ces dames... Sur la nudité fouillée, sans appel. " L’Olympia, veuve horizontale sur son divan ; Les Demoiselles, célibataires verticales ... Du cercueil blanc-rose à la mort debout...
Extrait de "Femmes" Philippe Sollers, 1983
09:45 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérature, art, peinture, 1907, Picasso, Les demoiselles d'Avignon
vendredi, 16 mars 2007
Ou des soupes à Warhol ?
Les grands soirs falsifiés de fond en comble :
foules, cocardes, guillotines et neiges en boîte,
greffes de révolution sur des mains
fouillant le visible, les stocks dans les vitrines obscènes.
Comment... Comment jugerez-vous
octobre juillet et tout le recyclé de l'histoire,
l'événement vendu comme de l'antiride
ou des soupes à Warhol ?
Jean-Luc Aribaud, Prophéties, Le Castor Astral, 2006
19:45 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, Jean-Luc Aribaud, Prophéties
La moindre chose...
« La moindre chose contient un peu d’inconnu. Trouvons-le. Pour décrire un feu qui flambe et un arbre dans une plaine, demeurons en face de ce feu et de cet arbre jusqu’à ceux qu’ils ne ressemblent plus, pour nous, à aucun autre arbre et à aucun autre feu »
Maupassant
09:15 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, photo, littérature, Maupassant, Jean-Louis Bec
jeudi, 15 mars 2007
Un calme intense...
Un calme intense, cuivré comme un lotus jaune, déployait peu à peu ses feuilles de silence sur l'infini de la mer.
Herman Melville
00:00 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, art, photo, Jean-Louis Bec, Melville
lundi, 12 mars 2007
Et cette illusion de bonheur
Envie de sortir, de marcher, je suis monté à San Martino. Ce genre de décor somptueux, chargé m’aurait déplu il y a quelques années. Dorures, stuc, marbres polychromes, couleurs fondues, motifs enlacés, anges virevoltants, tout est fait pour dérouter l’âme, qu’elle vacille, l’enlever des griffes du réel, la jeter dans un monde de miroirs corruscants, un crépitement de pierreries, de marbres roses. Les plafonds figurent des ouvertures vers le ciel, vers d’autres images, où rien ne finit jamais. Une illusion de bonheur qui n’a jamais de fin. Toujours plus de couleurs, de rondeurs, de trompe-l’oeil. Et cette illusion de bonheur finit par devenir bonheur...
Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", n & b, 1998
Tableau de Frédérique Azaïs
07:15 Publié dans Fugue baroque | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, art, peinture, Frédérique Aza ïs, Fugue baroque, Raymond Alcovère
dimanche, 11 mars 2007
O’ sangue, O’ sangue
Marchant à nouveau dans les ruelles basses de la ville, bordées de pièces sans lumières où vivent des familles entières, je pense à l’extraordinaire dernier chapitre de “Kaputt” de Malaparte. C’est en 1943, après des années de guerre, de famine et de souffrance. Naples a été bombardée, les allemands sont partis, elle est exsangue, paie cher d’être la première ville libérée d’Europe. Partout ce ne sont que décombres, ruines, désolation. Dans la ville, il ne reste que les malheureux, ce peuple de l’ombre qui a vécu des années durant dans le labyrinthe immense des grottes, les entrailles de la ville, creusées à même le tuf. Les puissants ont fui comme toujours. Il n’y a plus d’eau, plus de vivres, plus rien. Cette foule émerge à la surface, tant bien que mal, souffrante, loqueteuse, une cour des miracles en marche. Soudain une rumeur surgit et gronde comme une houle. Le sang de Saint-Janvier, qui protège la ville, les deux châsses qui le contiennent, ont été détruites avec la crypte de la cathédrale où elles étaient entreposées, atteintes par une bombe. A cette nouvelle, le peuple déguenillé, assoiffé, amaigri, reflue comme une vague vers la cathédrale, psalmodiant ces mots “O’ sangue, O’ sangue”. Pour ces gens qui ont tout subi, tout enduré, la mort, la souffrance, la faim, la torture, la disparition de ce sang sacré est pire que tout. Et miracle, devant la cathédrale, un prêtre vient annoncer que les quelques gouttes coagulées ont survécu au bombardement. Ce sont des larmes de joie qui coulent maintenant sur les visages de ces êtres nus, l’espoir qui efface tout.
21:15 Publié dans Fugue baroque | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, art, peinture, frédérique aza ïs, fugue baroque, raymond alcovère
samedi, 10 mars 2007
Le carnet est cet autre côté de l’horizon
Pour un écrivain, le carnet est ce qu’il y a de plus étrange et de plus intime. C’est un autre temps, une respiration d’appoint, une mémoire profonde et oblique, une chambre noire, un filtre. Là sont notées les apparitions. Un rêve, et les morts sont là, tout à coup, plus vivants que jamais, soucieux ou énigmatiques. Une phrase banale, prononcée d’une certaine façon, et tout un paysage s’ensuit. Une odeur, une couleur, un bruit, et le grand navire de l’existence prend le large, très au-delà de l’actualité en écume, vers un passé qui ne passe pas, demande son développement, son récit futur. Je suis un personnage de roman, il va m’arriver des choses. Il faut rester en éveil, rien n’est négligeable ou indifférent, des rapprochements m’attendent, des signaux, des hasards objectifs. Je suis un animal enfantin, tous les sens participent à l’opération magique. Voilà, c’est parti : les personnages se présentent d’eux-mêmes, ils veulent être observés et décrits, ils jouent le jeu à leur insu, ils demandent à être radiographiés, mots, gestes, démarches, mimiques. Proust écrit : " Je vois clairement les choses dans ma pensée jusqu’à l’horizon. Mais celles qui sont de l’autre côté de l’horizon, je m’attache à les décrire." Le carnet est cet autre côté de l’horizon.
Philippe Sollers,
« Marcel Proust : Carnet magique »
Le Monde, 14.3.2002
11:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, Sollers, Carnet de nuit, Proust, art
vendredi, 09 mars 2007
Carnets indiens, avec Nina Houzel (33)
"L’individu n’est rien, l’allégresse du matin est tout"
Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", texte en cours d'écriture
02:20 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, Raymond Alcovère, Solaire, photo, Nina Houzel
jeudi, 08 mars 2007
Nouvelles de la révolte, 1907-2007
Vient de sortir, cette anthologie :
Seize nouvelles écrites par des membres de l'association:
" Autour des auteurs"
l'association des écrivains du Languedoc-Roussillon
1) Michel Crespy - Frères humains
2) Antoine Blanchemain - Journal d'un fonctionnaire
3) René Escudié - Du sucre dans le quart
4) Raymond Alcovère - L'agent secret
5) Anne-Marie Jeanjean - La nuit de la...
6) Pierre Bosc - Une fleur et des fusils
7) Anne Bourrel - Monsieur Albert veut changer de nom
8) Claude Ecken - Un songe romantique
9) Francis Zamponi - Obéissance à la Loi
10) Serguei Dounovetz - Le dernier pour la route
11) Viviane Etrivert - la Webletter de l'archiviste 1907
12) François Darnaudet - Épinglé comme un phylloxera vastatrix
13) Arlette Fétat - Les gueux du Sud
14) Lilian Bathelot - Rouge
Rappels historiques
15) Claude Ecken - Chronologie
16) Geneviéve Gavignaud-Fontaine - Vignerons du Sud...
1907 : Les hommes et les femmes du Languedoc-Roussillon se révoltent pour défendre leur terre, le fruit de leur travail, leur dignité. Toute la région est debout, autour du monde viticole conduit par Marcelin Albert et Ernest Ferroul. Dans toutes les villes, des centaines de milliers de citoyens s'opposent au pouvoir politique, à ses soldats, à un certain Clemenceau. La grève de l'impôt est déclarée, des centaines de maires démissionnent, les villes sont submergées par les manifestations, la troupe tire, avant de se mutiner quelques jours plus tard.
2007 : Que reste-t-il de cette révolte, de ces « gueux » en colère, dans notre mémoire collective ?
Comme une trace du souvenir, cette anthologie propose seize "Nouvelles de la révolte". Autour de leurs auteurs, la terre du Languedoc-Roussillon et l'esprit de ces gueux, qui s'opposèrent farouchement au pouvoir central, inspirent ces évocations romancées. Ces récits, passés, contemporains ou d'anticipation explorent avec brio et passion une réalité sociale où l'actualité rejoint l'histoire, la mémoire
02:20 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Nouvelles de la Révolte, 1907, viticulture, autour des auteurs, littérature
dimanche, 04 mars 2007
Le roman
La vérité est toujours incomplète face au réel. Le roman est justement ce qui la complète. Aussi est-il plus réel que la vérité. Autrement dit, la vérité a structure de fiction. Les mots ne lui manquent pas !
Photo : Nina Houzel
03:05 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roman, littérature, photo, réel, vérité, Nina Houzel
samedi, 03 mars 2007
Le corps de l'océan (2)
Le soleil est enturbanné de longues mèches oranges, rouges, aux extrémités violettes posées sur l’océan, mi-pansement sale, mi-effilé de châle indien. Ciel d’arrière-saison. Il ralentit le pas. Non, ce n’est pas un tronc. Un ramassis hétéroclite menaçant de se disloquer au moindre remous un peu trop fort, qui s’étale, se resserre, s’étale, respiration de l’entrelacs des courants affolés par l’imminence du littoral. Il a un pressentiment. Il jette ses tennis vers le sable sec, s’avance dans l’eau jusqu’à mi-cuisse, reste ainsi quelques minutes. Ses pieds s’enfoncent dans le sable. Il finit par ne plus sentir ses jambes, ses genoux. Le froid remonte, atteint son sexe, son ventre, mais il ne peut détacher ses yeux de ce qui mollement flotte vers lui. À ce moment, en un dérisoire sursaut de fierté, le soleil enflamme le ciel. Il fait volte-face, court jusqu’au sable, ses jambes remontent mécaniquement la dune. Non, pas de ça, quelqu’un d’autre passera par là, plus tard, il sera loin.
Jean-Jacques Marimbert
Extrait de : "Le corps de l'océan"
Jean-Pierre Huguet Editeur, Le Pré Battoir, 42220 Saint Julien Molin Molette
Tél. 04 77 51 52 27
17:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, Jean-Jacques Marimbert, Le corps de l'océan
vendredi, 02 mars 2007
Des rêves d’Orient
Il y a deux plaisirs dans le Midi, la plage en hiver et le cœur des villes en été. Écrasées par la chaleur d’août, endormies, on peut saisir leur substance, le rythme des pierres, s’y promener sans se presser, ne penser à rien, seulement des notes de musique en tête, ou un désir d’architecture. Les rues vides, tout souci de rendement a disparu. Les villes du Sud redeviennent les cités antiques qu’elles n’ont jamais cessé d’être. Des rêves d’Orient.
Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", texte en cours d'écriture
Photo : Gildas Pasquet
17:05 Publié dans En cours d'écriture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, photo, Raymond Alcovère, Solaire, Gildas Pasquet
Le corps de l'océan
Tirage à 100 exemplaires
enrichis d’un dessin original pleine page
signé de Philippe Louisgrand
BON DE COMMANDE à retourner, accompagné de votre règlement à :
Jean-Pierre Huguet Editeur, Le Pré Battoir, 42220 Saint Julien Molin Molette
Tél. 04 77 51 52 27
03:30 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, Jean-Jacques Marimbert, Le corps de l'océan
mercredi, 28 février 2007
Sur la route
Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", texte en cours d'écriture
Photo : Gildas Pasquet
00:10 Publié dans En cours d'écriture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, photo, Raymond Alcovère, Solaire, Gildas Pasquet
lundi, 26 février 2007
Et moi je fais le contraire
« La règle générale est de raconter des amours impossibles, des impasses, des drames, des récriminations, des échecs, et moi je fais le contraire. »
Philippe Sollers, Passion fixe
« Tout ce que l’ennemi attaque, on le défend ; et tout ce qu’il défend on l’attaque »
Mao Tse Tong
Photo : Gildas Pasquet
08:15 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, photo, Mao, Philippe Sollers, bonheur, Gildas Pasquet