samedi, 17 février 2024
La splendeur de la vie
"Il est parfaitement concevable que la splendeur de la vie se tienne prête à côté de chaque être et toujours dans sa plénitude, mais qu’elle soit voilée, enfouie dans les profondeurs, invisible, lointaine. Elle est pourtant là, ni hostile, ni malveillante, ni sourde ; - qu’on l’invoque par le mot juste, par son nom juste, et elle vient. C'est là l'essence de la magie, qui ne crée pas, mais invoque."
Franz Kafka, Journal. 18 octobre 1921
19:09 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kafka
samedi, 20 janvier 2024
Apprendre
« S’instruire sans jamais s’estimer satisfait, et enseigner sans jamais se lasser, telle doit être notre attitude. » « Notre méthode principale, c’est d’apprendre à faire la guerre en la faisant. » « Sur une feuille blanche, tout est possible, on peut y écrire et dessiner ce qu’il y a de plus nouveau et de plus beau. »
Mao Zedong, cité par Philippe Sollers, dans Le Nouveau
19:27 Publié dans Grands textes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mao
Proust va gagner

19:22 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marcel proust
mercredi, 27 décembre 2023
Conformiste

16:16 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moises levy, philippe sollers, conformiste
vendredi, 22 décembre 2023
Ecouter

09:59 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : samuel beckett, inox lord
vendredi, 15 décembre 2023
L'autre

12:14 Publié dans Grands textes, Philo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mona ozouf
lundi, 04 décembre 2023
L'écriture
"On écrit comme on respire, comme on fait les choses quotidiennes de la vie. Mais l'écriture est sans doute la vie la plus vraie, la vie la plus proche de la vie intérieure."
Antonio Tabucchi
Gargouille au livre, Balliol college, Oxford
15:03 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonio tabucchi
mardi, 28 novembre 2023
Si vous marchez sur mes rêves

20:59 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yves heurté
samedi, 25 novembre 2023
Quel reste ?
" Personne n'a une vie facile. Le seul fait d'être vivant nous porte immédiatement au plus difficile. Les liens que nous nouons dès la naissance, dès la première brûlure de l'âme au feu du souffle, ces liens sont immédiatement difficiles, inextricables, déchirants. La vie n'est pas chose raisonnable. On ne peut, sauf à se mentir, la disposer devant soi sur plusieurs années comme une chose calme, un dessin d'architecte. La vie n'est rien de prévisible ni d'arrangeant. Elle fond sur nous comme le fera plus tard la mort, elle est affaire de désir et le désir nous voue au déchirant et au contradictoire. Ton génie est de t'accommoder une fois pour toute de tes contradictions, de ne rien gaspiller de tes forces à réduire ce qui ne peut l'être, ton génie est d'avancer dans la déchirure, ton génie c'est de traiter avec l'amour sans intermédiaire, d'égal à égal, et tant pis pour le reste. D'ailleurs quel reste ?"
La plus que vive/Christian Bobin
17:42 Publié dans amour, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian bobin
samedi, 18 novembre 2023
Des puissances autres

20:05 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marcel proust
vendredi, 10 novembre 2023
Jour

09:50 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homère, l'iliade, mark littlejohn
mercredi, 08 novembre 2023
Au fond

18:30 Publié dans écriture, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yannick haenel
lundi, 30 octobre 2023
Je suis un homme ancien

18:33 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pier paolo pasolini
Proust toujours
11:57 Publié dans amour, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : proust
lundi, 23 octobre 2023
Le sentiment raisonné et indépendant de ma propre individualité
« J’ai étudié, en dehors de tout esprit de système et sans parti pris, l’art des anciens et l’art des modernes. Je n’ai pas plus voulu imiter les uns que copier les autres. Ma pensée n’a pas été davantage d’arriver au but oiseux de l’art pour l’art. Non ! J’ai voulu tout simplement puiser dans l’entière connaissance de la tradition le sentiment raisonné et indépendant de ma propre individualité. »
Gustave Courbet
Portrait de Charles Baudelaire Musée Fabre, Montpellier
20:33 Publié dans Art, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gustave courbet, baudelaire
samedi, 23 septembre 2023
"Conseils aux jeunes littérateurs"

16:59 Publié dans Atelier d'écriture, Critique, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
samedi, 09 septembre 2023
Octobre

10:58 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roger nimier, isadora duncan, arnold genthe
mercredi, 06 septembre 2023
Tout ce qui continue

09:41 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : albert camus, massimo listri
lundi, 04 septembre 2023
La liberté
La liberté avait de tout temps exigé des sacrifices, mais il ne m'était jamais venu à l'esprit qu'aimer une femme pouvait être aussi un apprentissage de liberté.
Romain Gary
21:17 Publié dans amour, Grands textes, illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romain gary
mercredi, 30 août 2023
Une page de Vialatte
L’homme date d’une si lointaine époque qu’il est affreusement fatigué.
L’appendicite, les guerres mondiales, le souci d’une nombreuse famille lui ont fait les idées floues et le genou hésitant.
Il a tellement poussé de brouettes sur les routes gluantes de l’automne qu’il en garde les reins courbés (car il a la manie d’attendre toujours l’automne pour ramasser les feuilles mortes des squares au pied de la statue de Blaise Pascal ou de Marguerite de Navarre, parfois même de Charles le Simple).
Il y a aussi tous ces paniers de terre qu’il lui faut remonter dans les Alpes où les jardins sont en terrasses, un peu moins larges qu’un trottoir, au flanc des falaises verticales ; et dans les vignobles du Rhin qui sont bâtis en escaliers ; les suisses aussi, d’ailleurs (c’est une idée gothique).
On ne saurait y cueillir une grappe où une laitue qui ne représente une centaine de petits paniers remontés à bras par un soleil de plomb sur des falaises vertigineuses. Successivement. Et redescendus ! C’est un va-et-vient incessant. Pour une laitue chétive ou une grappe comme trois billes, qui donne un vin acide et rêche comme du sapin mal raboté.
Sans compter les casseroles en cuivre. Quel homme que l’homme ! Il a fallu qu’il invente ça ! Toutes ces casseroles à astiquer.
Etonnez-vous de son épuisement. On voit par là qu’il ne meurt pas, il se tue.
S’il ne se tue pas, il meurt quand même.
Son sort est triste.
Heureusement, un rien l’en distrait.
(L’allegretto de la Septième - La Montagne – 12 juillet 1960)
11:11 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alexandre vialatte