vendredi, 13 janvier 2006
Comme c'est amusant...
Comme c'est amusant, les secrets d'Etat vingt ans après. Comme elles sont détendues, les discussions. Comme tout cela est fun. Comme elle est goûteuse, la liberté de la presse...
A lire ici le toujours excellent Daniel Schneidermann : la veillée mortuaire de Mitterrand
11:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)
Renaissance
Je crois que nous vivons une période assez analogue à la fin de l’Antiquité et à la Renaissance
Intéressante interview de Michel Serres dans les Carnets de J.L.K. à lire ici
09:30 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (2)
Toujours passionnant !
Acrimed, L'observatoire des médias, qui s'intéresse au dessous des cartes.
Dernier article publié : Le journalisme d'imputation : Chavez accusé d'antisémitisme
00:28 Publié dans Info | Lien permanent | Commentaires (0)
Début de biographie de H. K.
Voici les premiers mots de la biographie de Hozan Kebo tel qu'on la trouve dans ce fameux (et historique) "Hors-Série" de Microbe :
Né dans la province d'Hiroshima le 6 août 1945 ("jour éclatant s'il en est" aime-t-il à prédiser). Fuyant sa famille d'ancienne aristocratie, il s'installe en Californie au milieu des années 60. Il se liera d'amiité avec Richard Brautigan ("my trout-brother" comme il l'appelle)...
Extrait de The (ya) Basta of H.K.
00:10 Publié dans Sublime | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 janvier 2006
Dhan Tzing Mo a dit :
Le samouraï n'effraie pas l'escargot
L'enfant ne craint pas la vieillesse
Le galet a toute confiance dans la vague
(Extrait de : The (ya) Basta of H.K. Hors-série de la revue Microbe)
20:45 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (4)
(Mais les haïkaïs m'alourdissent)
je me sens léger
quand j'écris un poème
de trois vers
(Extrait de : The (ya) Basta of H.K. Hors-série de la revue Microbe)
18:41 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
Jardins tunisiens, Paul Klee
Paul tes couleurs sont des fanaux, des lanternes dans le soir mauve, la cime étoilée des songes. Des cris, des hurlements, alliant l’ombelle au plus noir de la nuit, l’or au soufre, l’obscur à l’éclat.
12:09 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 11 janvier 2006
Paul Klee
Paul ton œuvre est devant mes yeux. Un repos, une paix de l’âme. Lés immenses, tendus de soleil. Les couleurs crient, répondent, se repoussent, ce dialogue entre elles est notre viatique, nous qui ne savons rien, qu’interroger le silence, à grands traits rageurs, impatients. J’aurais voulu décrire ta palette, son scintillement, comme toi éclairer la nuit. Elle parle de l’innocence, elle remonte loin dans l’histoire. Parfois on y distingue une obscurité de caverne, une profondeur d’ébène, chaude, puis éclate un fraternel printemps.
22:10 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (12)
Lentement...
Et pour finir : pourquoi devrions-nous dire si fort et avec tant d'ardeur ce que nous sommes, ce que nous voulons ou ne voulons pas ? Considérons-le avec plus de froideur, de distance, d'intelligence, de hauteur, disons-le comme cela peut être dit entre nous, si discrètement que le monde entier ne l'entende pas, que le monde entier ne nous entende pas ! Surtout, disons-le lentement...
Nietzsche, Aurore
14:50 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2)
La cité des fleurs vivantes
Il y a des romans comme celui-ci qui "fonctionnent" tout de suite. Dès les premières pages, on y est, c'est une question d'humanité je crois. On plonge en plein coeur d'une classe d'adolescents, ça se passe en Belgique de nos jours, et tout ce joli monde (profs, parents, enfants, issus de l'immigration ou pas) va se retrouver dans un tourbillon d'intrigues, de drames, de passions. La violence qu'on sent partout dans la société est bien là, elle n'est pas escamotée dans ce roman ; les jeunes, s'ils communiquent entre eux par e-mails, chat, blogs, sont bien vivants, comme Hermeline, le personnage central - très joli portrait d'une fille d'aujourd'hui. Pas de doute, l'auteur, prof lui-même, sait de quoi il parle, mais c'est toujours sans dogmatisme, et surtout il sait bien faire parler ses personnages. Et nous les faire aimer.
La cité des fleurs fanées, Eric Dejaeger, Editions Memor, Couleurs.
04:44 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (4)
mardi, 10 janvier 2006
Principe de la " foi "
Celui qui ne sait pas mettre sa volonté dans les choses veut du moins leur donner un sens : ce qui le fait croire qu'il y a déjà une volonté en elles (Principe de la « foi »)
Nietzsche, Le crépuscule des idoles
21:58 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2)
Le solitaire
Je déteste autant de suivre que de conduire.
Obéir ? Non ! Et gouverner jamais !
Celui qui n'est pas terrible pour lui, n'inspire la terreur à personne
Et seul celui qui inspire la terreur peut conduire les autres.
Je déteste déjà me conduire moi-même !
J'aime, comme les animaux des forêts et des mers,
A me perdre pour un bon moment,
A m'accroupir, rêveur, dans des déserts charmants,
A me rappeler enfin moi-même, de loin,
Et à me séduire moi-même.
Nietzsche, Le gai savoir
16:01 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2)
Pensées du jour
Et inédites de Cioran, retrouvées grâce à une vente aux enchères
CELINE : " A compromis définitivement les points de suspension".
MALLARME : "La prose de Mallarmé donne l'impression d'une traduction littérale d'un texte infiniment subtil"
14:01 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (8)
Le secret d'Ali Agça
Rappelons que Philippe Sollers faisait de cette tentative d'assassinat le point central de son roman : "Le secret". Hypothèse : Commandité par le KGB, le tueur estime que la somme allouée est insuffisante. Il balance tout à la CIA, laquelle lui recommande d'honorer le contrat mais en évitant pas les parties vitales. Ensuite, il dira "Je suis le Christ" !
09:30 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Viens Cypris...
Les étoiles autour de la beauté de la lune
cachent de nouveau leur visage brillant
maintenant que la pleine lune éclaire de tout son éclat
la terre sombre.
... Sur l'eau fraîche,
... le vent qui souffle chante dans les branches vertes
et dans les feuilles à qui il donne vie
coule un profond sommeil. ...
Viens, Cypris, et dans les coupes d'or, avec grâce,
prépare pour les convives le nectar
que tu serviras.
Sapho
05:39 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 janvier 2006
La racaille
"Qu'est ce qui est Bien ? La circulation de plus en plus élargie des marchandises. Qu'est-ce qui est Mal ? Ce qui risque de la freiner. Comment mettre le Mal au service du Bien ? Par la formation de terroristes qualifiés, recrutés dans le désespoir des populations soumises. Ils démontrent le bien par la négative explosive, le hurlement et le fanatisme de la créature opprimée. Le Bien a enfin trouvé le Mal qu'il lui fallait : c'est Lui ou la décomposition, le chaos, l'anarchie, la folie. Lui ou la racaille. Lui, la bonne racaille, contre la mauvaise racaille. Vous n'avez pas le choix, vous survivez, c'est parfait. Vous pouvez même vous supprimer, personne ne vous en empêche."
Philippe Sollers, Une vie divine
03:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5)
Ce qu'il y a au monde de plus silencieux et de plus léger
Un jour, ce qu'il y a au monde de plus silencieux et de plus léger est venu à moi
Nietzsche
03:18 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 08 janvier 2006
Un glissement généralisé
" La première phase de la domination de l’économie sur la vie sociale avait entraîné dans la définition de toute réalisation humaine une évidente dégradation de l’être en avoir. La phase présente de l’occupation totale de la vie sociale par les résultats accumulés de l’économie conduit à un glissement généralisé de l’avoir au paraître, dont tout avoir effectif doit tirer son prestige immédiat et sa fonction dernière "
Guy Debord, " La société du spectacle ".
20:30 Publié dans Société du spectacle | Lien permanent | Commentaires (2)
Paradis
" Dans sa partie principale, l’expulsion du paradis est éternelle : ainsi il est vrai que l’expulsion du Paradis est définitive, que la vie en ce monde est inéluctable, mais l’éternité de l’événement (ou plutôt en termes temporels : la répétition éternelle de l’événement) rend malgré tout possible que non seulement nous puissions continuellement rester au Paradis, mais que nous y soyons continuellement en fait, peu importe que nous le sachions ou non ici ".
Kafka, Préparatifs de noce à la campagne
19:46 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3)
Les intervalles
« La grande peinture est une peinture où les intervalles sont chargés d’autant d’énergie que les figures qui les déterminent »
André Masson
18:55 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (18)