dimanche, 08 janvier 2006
Mallarmé à propos de Manet
"Griffes d'un rire du regard... Sa main - la pression sentie claire et prête... Vivace, lavé, profond, aigu ou hanté de certain noir"
09:13 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 janvier 2006
Pareil à un animal marin qui prend le soleil entre les rochers
Il est ensoleillé, lisse, heureux, pareil à un animal marin qui prend le soleil entre les rochers. Après tout, cet animal marin, c'était moi : presque chaque phrase de ce livre a été pensée, est éclose hors de cet entassement confus de rochers, près de Gênes où j'étais seul, dans l'intimité de la mer.
Nietzsche à propos d'un de ses livres, huit ans plus tard
(Cité par P. Sollers dans "Une vie divine")
23:18 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
Une main en embuscade dans "le déjeuner sur l'herbe" de Manet...
17:37 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3)
Chez le Père Lathuille
Manet
16:57 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (6)
Mery Laurent, modèle de Manet
Marie devint Mery, en hommage au léger accent américain du docteur. Elle fit venir de Nancy une jeune domestique, Elisa, et elle meubla sa maison où accoururent les écrivains, les peintres et les poètes, ravis de l’opulence toute neuve de leur amie.
Henri de Régnier a laissé, dans ses souvenirs, une description de l’appartement de la rue Rome où le mauvais goût de la fin du siècle s’étalait dans une profusion de passementeries et de pompons, de fourrures, de coussins, de tapis d’Orient, de poufs, de consoles dorées, de bibelots, Au mur, une tapisserie représente l’apothéose du premier Consul. Des satyres, peints au plafond, clignent de l’œil vers Mery qui reçoit, vêtue d’un ample déshabillé blanc. Et Marcel Proust se servira du décor de sa maison des talus pour l’intérieur de Mme Swann.
Elle connaissait les poèmes de Coppée par cœur.
Coppée ça n’est pas un poète c’est un garçon coiffeur ! Parlez moi de Mallarmé ou de Verlaine. Lui avait dit Manet.
Manet avait fait souscrire par sa belle amie un abonnement à La République des lettres, dont s’occupait Catulle Mendès et il avait remis à sa belle Mery, la collection de la Dernière Mode. Il ne tarrissait pas d’éloge sur celui qu’il tenait pour le plus grand poète de l’époque !
Mery avait aussi souscrit à ce long poême qu’était Le Faune, refusé pour le Parnasse Contemporain.
Mery était devenue l’amie en titre de Manet.
14:03 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
Les livres
"Prends-les comme s'adressant directement à toi, on n'est pas à l'école"
Philippe Sollers, Une vie divine
13:42 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 06 janvier 2006
Appel à candidatures
Peinture, sculpture, photographie, art, numérique, installation...
22:29 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (8)
Reflets
Vus par Dali
21:31 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
Manet
Pissarro à Matisse : « Manet est plus fort que nous tous, il a fait de la lumière avec du noir. »
Manet : Un bar aux Folies-Bergère
15:04 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (6)
Je prends une mitrailleuse !
Picasso : « Certains appellent mon œuvre d’un temps, surréaliste. Je ne suis pas un surréaliste. Je n’ai jamais été hors du réel. J’ai toujours été au cœur du réel. Si quelqu’un veut exprimer la guerre, il pourrait se servir d’un arc et d’une flèche, ce serait plus élégant, plus littéraire parce que plus esthétique, mais, quant à moi, si je veux exprimer la guerre, je prends une mitrailleuse ! Le temps est venu, dans cette période de changements et de révolution, de peindre d’une manière révolutionnaire ; on ne peut plus peindre comme avant. »
Question : « Pourquoi peignez-vous d’une telle manière que votre expression est si difficilement intelligible au public ? »
Picasso : « Je peins ainsi parce que c’est là le résultat de ma pensée. J’ai travaillé pendant des années pour l’obtenir, et si je fais un pas en arrière, ce sera une offense au public, parce que c’est le résultat de mes réflexions. Je ne peux pas me servir d’un procédé ordinaire simplement pour avoir la satisfaction d’être compris. » (Extraits d’un entretien réalisé en 1945.)
13:50 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
Structure mentale
Mitterrand à propos de Chirac : "C'est un type sympathique, dommage qu'il manque de structure mentale"
09:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 05 janvier 2006
Picasso
"Je ne comprends pas votre tableau", dit quelqu'un à Picasso. Et lui : "Il ne manquerait plus que ça"
20:05 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
Un des meilleurs théologiens de tous les temps
"Mais me direz-vous, avec une spontanéité candide, le Diable n'existe pas. En effet. Mais sa fonction est justement de faire croire que ce qui n'existe pas existe. "Le non-être est", voilà sa répétition. Le non-être pourrait être ? Il est possible que le non-être soit ? Les mortels se laissent pénétrer et convaincre. Prince de ce monde, bien sûr, puisque ce monde n'est que celui de l'opinion à propos de ce qui n'est pas. Aller en enfer, signifie : vous aurez à souffrir, comme si vous étiez, de ne pas être. Diable veut dire étymologiquement : qui divise.
Je consulte là-dessus un des meilleurs théologiens de tous les temps : Kafka. (...) "Les êtres perpétuellement méfiants sont ceux qui supposent qu'à côté de la grande imposture originelle, on a encore arrangé exprès pour eux une petite imposture spéciale réservée à chaque cas ; que donc, quand on joue un drame d'amour sur scène, l'actrice, en plus du sourire mensonger qu'elle adresse à son amant, réserve encore un sourire particulièrement perfide à tel spectateur déterminé de la dernière galerie. Orgueil idiot."
Philippe Sollers, Le secret
09:38 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
En attendant...
Une carte de voeux signée Claude Corbier, un de mes potes
03:22 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 janvier 2006
L'écrit
L'écrit est ce dont les détenteurs du pouvoir ont le plus peur.
Salman Rushdie
21:26 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (9)
LA TOUR À TÜBINGEN
Un jardin ensauvagé, une petite barque
et le calme Neckar qui coule en bas
chaque instant symbole d´éternité
les saisons, à leur rythme, venaient et repartaient
pluie, neige et tous ces tons de bleu
le soleil brillait, les feuilles tombaient, les vents froids soufflaient
trois grandes fenêtres, une terre familière
la rivière, le sentier, le ciel, le bois petit à petit son esprit se vidait
la sensation grandissait que tout était bon
au bout du compte, tout était bon
et une lumière luisait au loin sur l´horizon…
une brise légère s´attardait entre les joncs
au pied de la « tour de Hölderlin », à Tübingen
(Tübingen, soir du 7 juillet 1997)
Kenneth White
Extrait de : Limites et marges, Mercure de France, 2000
20:10 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
Tübingen
Embarcadère ou chemin ?
Ici la terre est traversée de courants,
si l´on s´avance vers la rive du fleuve
l´océan ouvre grand ses sentiers fluides,
branches tremblant dans les plis de l´eau.
Derrière la fenêtre, la main suit d´une caresse les lignes dans le bois de la table,
l´œil lit les figures inscrites et tremblantes dans le verre de la vitre,
dans les mouvements de l´eau, dans le flottement des feuilles;
figures pareilles aux ondulations des voix des hommes
qui se lèvent tôt le matin et s´éteignent tard dans la nuit.
Hölderlin
Photo : La tour de Hölderlin vue du pont du Neckar
19:49 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
Combats aériens dans l'avenir
D'après une estampe du XVIII è siècle
17:14 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
La Bartoli
14:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Dites 33 !
Le 33ème Microbe est prêt...
03:40 Publié dans Revues | Lien permanent | Commentaires (7)