Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 04 janvier 2006

Tübingen

Embarcadère ou chemin ?  

Ici la terre est traversée de courants,

si l´on s´avance vers la rive du fleuve

l´océan ouvre grand ses sentiers fluides,

branches tremblant dans les plis de l´eau.

Derrière la fenêtre, la main suit d´une caresse les lignes dans le bois de la table,

l´œil lit les figures inscrites et tremblantes dans le verre de la vitre,

dans les mouvements de l´eau, dans le flottement des feuilles;  

figures pareilles aux ondulations des voix des hommes

qui se lèvent tôt le matin et s´éteignent tard dans la nuit.

Hölderlin

Photo : La tour de Hölderlin vue du pont du Neckar

19:49 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Ah, Tübingen ! Un joyau de ville.

Écrit par : Roland Fuentès | mercredi, 04 janvier 2006

Les commentaires sont fermés.