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mercredi, 04 janvier 2006

LA TOUR À TÜBINGEN

Un jardin ensauvagé, une petite barque

et le calme Neckar qui coule en bas  

chaque instant symbole d´éternité  

les saisons, à leur rythme, venaient et repartaient

pluie, neige et tous ces tons de bleu

le soleil brillait, les feuilles tombaient, les vents froids soufflaient  

trois grandes fenêtres, une terre familière

la rivière, le sentier, le ciel, le bois petit à petit son esprit se vidait

la sensation grandissait que tout était bon  

au bout du compte, tout était bon

et une lumière luisait au loin sur l´horizon…  

une brise légère s´attardait entre les joncs

au pied de la « tour de Hölderlin », à Tübingen  

(Tübingen, soir du 7 juillet 1997)  

Kenneth White  

Extrait de : Limites et marges, Mercure de France, 2000

20:10 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

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