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mardi, 29 janvier 2019

La vérité, enfin !

Erri de Luca"Oui, les livres prennent du bon temps, bien plus que ceux qui les écrivent."
Erri De Luca

17:24 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca

jeudi, 24 janvier 2019

Georges Frêche, il a réinventé Montpellier

georges frêche, ces héraultais qui ont fait l'histoireAprès les âges d'or du Moyen Âge et du 18 è, Montpellier sommeillait au milieu du 20 è ; Georges Frêche l'a réveillé. Professeur de droit, mais aussi historien, diplômé d'HEC et homme politique particulièrement combatif et déterminé, il a mené à bien un projet fou : réinventer la ville en s'inspirant de la Florence de Laurent de Médicis qui s'est développée au Quattrocento grâce à l’alliance de la finance, de l’intelligence, de la culture et du commerce. (...)
En 1977, à 38 ans, il prend la mairie. Sa liste d'Union de la Gauche, intitulée «Pour Montpellier», joue sur l’avenir et l’ouverture aux nouveaux Montpelliérains, alors que son adversaire commet une erreur avec son slogan «Montpellier aux Montpelliérains» ; déjà les deux tiers des habitants ne sont pas originaires de la ville !
Les années 60 avaient commencé de modifier en profondeur Montpellier, notamment par l'arrivée de 25 000 rapatriés d'Afrique du Nord et l'implantation de la société IBM. Mais la gestion de François Delmas, sage et prudente, manquait d'envergure. Avec Georges Frêche, tout change. Son ambition : faire de Montpellier une métropole européenne. Comment ? En développant conjointement l'activité culturelle, scientifique, architecturale et économique.
Et rapidement, le paysage montpelliérain se transforme : les services publics se renforcent, les Montpelliérains bénéficient de nouveaux moyens d’expression, des priorités émergent (éducation, énergies renouvelables, solidarité, droit des femmes, tiers monde, quartiers…).
Georges Frêche lance la notion de «technopole», «un équilibre entre la recherche, la culture, le sport et la qualité de vie». Les cinq axes sont l'agronomie, la médecine, les nouvelles technologies, les médias et le tourisme. Son credo : la vraie richesse, celle de l'avenir, c'est l’intelligence personnifiée par ses étudiants, ses chercheurs, ses laboratoires publics et privés et ses facultés, afin de créer des emplois non délocalisables.
Extrait de "Georges Frêche, il a réinventé Montpellier", dans Ces ‪#Héraultais‬ qui ont fait l'Histoire. Papillon Rouge éditeur

Dans Mon Hérault du mois

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lundi, 21 janvier 2019

A propos de "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"

ces héraultais qui ont fait l'histoireQuelques articles parus sur le livre :

C le Mag

Lokko.fr

Montpellier Infos

Thau Infos

 

Émissions radio

France Bleu Hérault

Radio Pays d'Hérault

Radio Lodève

Radio Divergence

Radio FM Plus

Entretien avec Progreso Marin, paru dans la revue l'En-je lacanien

Alcover-377x600.jpgEntretien avec Progreso Marin, paru dans la revue l'En-je lacanien, après la sortie de "L'Aube a un goût de cerise"

https://www.cairn.info/revue-l-en-je-lacanien-2010-1-page...

dimanche, 20 janvier 2019

Léo Malet, le « père » du roman noir français

nestor-burma-jacques-tardi.jpgLéo Malet, le « père » du roman noir français, et surtout celui du célèbre détective Nestor Burma, naît à Montpellier, à Celleneuve, en 1909.(...)
En 1941, Léo se prend au jeu et décide d’écrire sous son vrai nom : achevé au cours de l'année 1942, 120, rue de la Gare est l'acte de naissance de l'agence Fiat Lux et de Nestor Burma, « l'homme qui met le mystère KO ». Aventureux, indépendant, libertaire, irrespectueux, cynique, individualiste, rêveur, désabusé, toujours fauché, faillible, désespéré par un monde qui tient le fric pour seul idéal, Burma promène sa nonchalance, son humour, sa gouaille dans un univers noir et onirique qu'il semble survoler sans jamais en faire vraiment partie. En ce sens, son plus proche parent est l'extraordinaire Philip Marlowe, créé par Raymond Chandler.
Mais son univers reste original et atypique : influencé par les surréalistes, il reconnaissait avoir appris à lire en dévorant Dumas et Zévaco et se voulait avant tout un auteur populaire. Et son style n’est pas dépourvu d’un certain classicisme, il utilise par exemple l’imparfait du subjonctif ! Quant à ses intrigues policières, elles sont parfaitement charpentées.
Extrait de "Léo Malet, le père du roman noir français" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge Éditeur. http://www.papillon-rouge.com/

jeudi, 17 janvier 2019

Picasso, le sculpteur, 1931

Picasso

18:37 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : picasso

mercredi, 09 janvier 2019

François Sabatier, un Pic de la Mirandole du 19 è siècle

ces héraultais qui ont fait l'histoire, françois sabatierQuand ils n’habitent pas leur demeure florentine, à San Miniato, François Sabatier et Caroline Ungher séjournent brièvement à Montpellier, plus longuement à La Tour de Farges, à côté de Lunel-Viel. Une oasis de calme, à la limite des vignes et de la garrigue. Au-dessus des bois de pins, on distingue le château de Castries, puis le pic Saint-Loup, l’Hortus, et au loin les Cévennes ; au sud, les remparts d’Aigues-Mortes et le phare du Grau du roi, la nuit. C’est là qu’ils reçoivent leurs amis, compositeurs, virtuoses, historiens, philosophes, poètes et peintres. François lit, peint et s’occupe de son vignoble. Caroline y forme de jeunes voix.

Si François est né riche, sa passion, ce qui l'a nourri toute sa vie, c'est l’étude, et sous toutes ses formes : philosophie, économie politique, histoire, sciences, arts, littérature. Doué d’une prodigieuse mémoire et d’une rare capacité d’analyse, son cerveau est devenu une véritable encyclopédie.

Très vite, il s’est éloigné de la société dans laquelle il est né et s’attache chaque jour davantage au sort des humbles et des déshérités. Sa foi politique a pour base la justice : « la justice, disait-il souvent, est au-dessus de l’amour ». Sentiment qui le rend indulgent même pour ses adversaires et ceux qui le font souffrir personnellement. Incapable lui-même de faire le mal, il ne s’expliquait pas chez les autres cette aberration mentale. Simple dans ses goûts, sans besoins personnels, il emploie sa fortune à soulager les souffrances d’autrui. Quand on lui disait qu’il avait secouru un ingrat, il répondait par ce mot, qui le caractérise : « C’est son affaire, cela ne me regarde pas. »

C'est Sabatier qui fera rencontrer Bruyas à Courbet, qui deviendra son mécène. Courbet fera de fréquents séjours à Montpellier et à La Tour de Farges, qu'il peindra d'ailleurs ainsi que La Mer à Palavas et le célèbre Bonjour Monsieur Courbet du Musée Fabre.
Extrait de "François Sabatier, un Pic de la Mirandole du 19 è siècle" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge éditeur.
http://www.papillon-rouge.com/

lundi, 07 janvier 2019

Galette

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20:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Toit

toit.jpgDans le journal de Louis XVI, à la date du 14 juillet 1789, on a trouvé cette mention : rien

mercredi, 02 janvier 2019

Du poisson ?

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20:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Il y a urgence

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20:49 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Le pouvoir du consommateur

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Lisez !

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Futur

DlgICHzXgAYoH8J.jpg large.jpg“Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur.”
Winston Churchill
et Magritte...

18:59 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : churchill, magritte

mardi, 01 janvier 2019

Avoir du temps pour l’amour

DqykjeQWkAIDy0V.jpg large.jpg“Voici le premier pressentiment de l’éternité : avoir du temps pour l’amour. ”
Rainer Maria Rilke

18:40 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rilke

lundi, 31 décembre 2018

« Vive la révolution sociale ! »

ces héraultais qui ont fait l'histoire,Sante Geronimo CaserioÉtonnant destin que celui de cet anarchiste italien, venu s’installer à Sète comme boulanger. Révolté par l’injustice sociale et politique qui l’accompagne depuis sa naissance, il décide à l’âge de vingt ans d’assassiner le président de la République…
À la barre, il raconte les injustices dont il a été le témoin, la misère des ouvriers : « Je suis parti de ma terre natale parce que j’en venais souvent aux larmes en voyant des petites filles de huit ou dix ans obligées de travailler 15 heures par jour pour une misérable paye de 20 centimes (…) Et, d’un autre point de vue, j’ai vu des milliers de gens qui ne travaillent pas, qui ne produisent rien et qui vivent grâce au labeur des autres ; qui chaque jour dépensent des milliers de francs pour se divertir ; qui corrompent les filles des ouvriers ; qui possèdent des logements de quarante ou cinquante pièces ; vingt ou trente chevaux, plusieurs serviteurs ; en un mot, tout les plaisirs de la vie.» Et il termine par ces mots : « Faites attention, l’homme récolte ce qu’il a semé. » Il est bien évidemment condamné à mort. Il accueille le verdict en criant : « Vive la révolution sociale ! ».
Il écrit une dernière lettre à sa mère : « Je vous écris ces quelques lignes pour vous faire savoir que ma condamnation est la peine de mort. Oh ! Ma chère mère, ne pensez pas mal de moi ! Mais pensez que si j’ai commis cet acte, ce n’est pas que je sois devenu un malfaiteur, et pourtant, beaucoup diront que je suis un assassin et un malfaiteur. Non, parce que vous connaissez mon bon cœur, la douceur que j’avais lorsque j’étais auprès de vous ! Et bien, aujourd’hui encore, c’est le même cœur. Si j’ai commis cet acte, c’est parce que j’étais las de voir le monde aussi infâme. »
Extraits de "Sante Geronimo Caserio, anarchiste et assassin d’un président" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge éditeur.
http://www.papillon-rouge.com/

lundi, 24 décembre 2018

Je cherche

Knossos.jpg"Je cherche une clarté qui change tous les mots."

Joë Bousquet

Knossos

 
 

Une pensée pour eux !

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Rien n'est plus merveilleux pour l'homme que d'être dans un entier repos

Philippe Sollers"S'il n'en reste qu'un, je serai celui-là. J'affirme donc tranquillement, et, s'il le faut, contre la planète entière, que rien n'est plus merveilleux pour l'homme que d'être dans un entier repos, sans passion, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son être, sa sérénité, sa capacité, sa liberté, sa jouissance, sa plénitude. Immédiatement, il sortira, du fond de son être, l'amusement, la lumière, la joie, la gaieté, la reconnaissance, l'espoir."
Philippe Sollers, Le Secret
Photo : Darusz Kclimczack