mercredi, 21 août 2019
Femmes
« L'admission des femmes à l'égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation : elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain et ses chances de bonheur. »
Stendhal
Photo de Antonio Palmerini
19:02 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonio palmerini, stendhal
mardi, 20 août 2019
à l'intuition, à l'instinct, au goût
« Tout cela se passe sans raisonnements superflus, à l'intuition, à l'instinct, au goût. »
Philippe Sollers, Trésor d'amour
19:47 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, venise
Les amoureux, tableau de Émile Friant
18:19 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Émile friant
dimanche, 18 août 2019
Perdre connaissance
« Les nuances du couchant nous gagnaient aussi vite que l’on perd connaissance. »
Mishima
Magritte
19:52 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mishima, magritte
vendredi, 16 août 2019
Un espace intérieur désormais menacé
"La lecture serait-elle la variante moderne de la prière ? Elle remplace l'espace rituel par le volume et à travers les sentiers imprévisibles des mots agencés d'une certaine manière ouvre chez le lecteur un espace intérieur désormais menacé."
Julia Kristeva
18:56 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : julia kristeva
jeudi, 15 août 2019
L'éternité
Je ne comprends rien à l’éternité, mais j’inclinerai à penser que l’éternité, c’est ce que je ressens quand je pense à toi.
Novalis
18:57 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : novalis
Romans
"En lisant des romans, nous fuyons l’angoisse qui nous saisit lorsque nous essayons de dire quelque chose de vrai sur le monde réel."
Umberto Eco
Photo : Alexander Petrosyan
01:58 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : umberto eco, alexander petrosyan
lundi, 12 août 2019
Anselm Feuerbach
Details (#2/3) of Half-Length Portrait of a Roman Woman (1862/1866), by Anselm Feuerbach.
10:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anselm feuerbach
vendredi, 09 août 2019
Définition de la culture par Michel Serres
« Si vous avez du pain, et si moi j’ai un euro, si je vous achète le pain, j’aurai le pain et vous aurez l’euro et vous voyez dans cet échange un équilibre, c’est-à-dire : A a un euro, B a un pain. Et dans l’autre cas B a le pain et A a l’euro. Donc, c’est un équilibre parfait. Mais, si vous avez un sonnet de Verlaine, ou le théorème de Pythagore, et que moi je n’ai rien, et si vous me les enseignez, à la fin de cet échange-là, j’aurai le sonnet et le théorème, mais vous les aurez gardés. Dans le premier cas, il y a un équilibre, c’est la marchandise, dans le second il y a un accroissement, c’est la culture. »
Michel Serres
18:04 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel serres
Vague
"Je rends grâce au poète en nous qu’une simple vague fascine"
Michel Baglin
17:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel baglin
dimanche, 04 août 2019
Fresque de la période minoenne datée du 16 e siècle av. J.-C.
15:43 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 24 juillet 2019
Jef
"Un ami c'est à la fois nous même et l'autre.
L'autre en qui nous cherchons le meilleur de nous-mêmes, mais également ce qui est meilleur que nous "
"Jef "
Joseph Kessel
Disparu le 23 juillet 1979
Romancier Académicien journaliste Aviateur
20:00 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joseph kessel
lundi, 22 juillet 2019
Complexes
15:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 13 juillet 2019
Courage
«Être différent n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même.»
Albert Camus
22:30 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : albert camus
vendredi, 12 juillet 2019
Solitude de l'écrivain
« L'écrivain est seul, abandonné des anciennes classes et des nouvelles. Sa chute est d’autant plus grave qu’il vit aujourd’hui dans une société où la solitude elle-même, en soi, est considérée comme une faute. Nous acceptons (c’est là notre coup de maître) les particularismes, mais non les singularités ; les types, mais non les individus. Nous créons (ruse géniale) des chœurs de particuliers, dotés d’une voix revendicative, criarde et inoffensive. Mais l’isolé absolu ? Celui qui n’est ni breton, ni corse, ni femme, ni homosexuel, ni fou, ni arabe, etc. ? Celui qui n’appartient même pas à une minorité ? La littérature est sa voix, qui par un renversement paradisiaque, reprend superbement toutes les voix du monde, et les mêle dans une sorte de chant qui ne peut être entendu que si l’on se porte, pour l’écouter, très au loin, en avant, par-delà les écoles, les avant-gardes, les journaux et les conversations. »
Roland Barthes
10:30 Publié dans écriture, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roland barthes
mercredi, 10 juillet 2019
Vivifiant
Ça y est, le grand jour est arrivé, l’aliscafo fend les flots, bondit sur les vagues. Je laisse le reflet de l’eau me brûler les yeux, la fraîcheur irradier mes poumons. Le Vésuve apparaît en statue du commandeur, avec les fumées d’usines à ses pieds, un halo blanc dans le ciel pâle. La ville déborde la baie et les collines alentour. Une chaleur aiguë jaillit dans ma poitrine, mon ventre, ma peau nourrie de soleil, caressée par les embruns.
Naples surgit, tapie contre la mer et semblant s’en repaître.
Taxi pour la Mergellina...
Le kaléidoscope défile, bariolé, vibrionnant, gestes coupés par la vitesse, visages scandés, couleurs qui suivent de leur cortège le taxi fendant la ville.
Ça y est, la Mergellina, bourdonnante de bateaux, le bleu de la mer est limpide, presque évanescent, couche parfaite de bleu, tranche napolitaine, féerique. Je suis plongée dans les couleurs, assise, paisible, l’âme secouée, les yeux fixés sur le lointain du port.
Sous un micocoulier, les feuilles vert-pâle se trémoussent dans un bruit d’orgues puis lampées plus basses, fondantes, andante avec cette rafale ardente, pianissimo vent coulis, trémulement des frondaisons, poussées plus lascives des basses encore par les côtés, se laisser bercer, musique qui revient et ne s’arrête jamais, roulis de cloches, coulée mauve dans le crépitement du soleil, ondoiement sonore en diagonale se faufilant entre les maisons, lignes croisées qui se brisent, parterre de roses roses devant moi, feu sous le soleil, balancement léger, vivifiant.
Raymond Alcovère, extraits de Fugue baroque, roman, n & b éditions, 1998
Photo de Henri Cartie-Bresson
13:21 Publié dans Fugue baroque | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : henri cartier-bresson, fugue baroque
lundi, 08 juillet 2019
L'homme disparaîtra
Qui sait, la fin des temps est peut-être venue, ici, à la limite de l’océan, sur cet arrondi de la terre, archipel de hasard, de roc, de vent et de sable, noyé.
Déchaînement des éléments.
La terre va s’engloutir, revenir à sa vérité première.
Matière, fusion, évanouissements.
L’homme disparaîtra, lui le passager clandestin, l’invité de la dernière heure.
Il s’en ira sur la pointe des pieds après avoir coloré d’un peu de poésie l’or du temps.
Raymond Alcovère, extrait de "L'aube a un goût de cerise" N&B éditions, 2010
20:47 Publié dans L'Aube a un goût de cerise | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 05 juillet 2019
Paradis
"Il est difficile d’écrire un paradis quand tout semble vous pousser à écrire une apocalypse. Il est évidemment beaucoup plus facile de peupler un enfer ou même un purgatoire."
Ezra Pound
Photo : Jasper Tejano
09:49 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ezra pound, jasper tejano
mardi, 02 juillet 2019
Forger
« J’aime mieux forger mon âme que la meubler. (…) La lecture me sert spécialement à éveiller par divers objets mon discours, à embesogner mon jugement, non ma mémoire. »
Montaigne
Photo de Georg Oddner
13:30 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montaigne, georg oddner
samedi, 29 juin 2019
Sur la lecture
"Dans la lecture, l'amitié est soudain ramenée à sa pureté première. Avec les livres, pas d'amabilité. Ces amis-là, si nous passons la soirée avec eux, c'est vraiment que nous en avons envie."
Marcel Proust
11:30 Publié dans Grands textes, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)