mercredi, 27 février 2019
"Josette Clotis, le grand amour secret de Malraux"
« Josette Clotis avait une passion, la littérature. Elle aimait la vie, elle aimait bouger, voyager. Il fallait qu'elle se réveille une valise à la main. Elle possédait l'art de faire vivre l'irréel, de le rendre réel. Et puis un jour elle a rencontré Malraux. Elle a tout de suite aimé le prestigieux homme de lettres. Ses récits d'aventure l'éblouirent... Elle le suivra partout. »
Josette Clotis naît le 8 avril 1910 à Montpellier, d’un père catalan et d’une mère aveyronnaise. Elle est adolescente quand son père, inspecteur des impôts, est muté dans le Loiret. La famille quitte à regret le Midi où elle revient régulièrement en vacances. Attirée par la littérature, elle écrit des poèmes, des chroniques, publiés sous le pseudonyme de Tip Toe (sur la pointe des pieds). Elle déborde d’énergie, de désirs : « À vingt ans, je voudrais avoir dansé à la salle Pleyel, fait du cinéma, joué la comédie à la Comédie-Française, publié un livre miraculeux, m'être mariée, avoir eu un fils et avoir donné mon nom à une rose. »
Les portes s’ouvrent : à 22 ans, son premier roman, Le Temps vert, est publié. Gaston Gallimard, tombé sous le charme, signe même un contrat pour 10 romans et lui trouve une place de journaliste à l’hebdomadaire Marianne, que la NRF vient de fonder. Elle rayonne. Les journalistes la décrivent ainsi : « le sein haut, la cuisse longue, le pied mince, le cou délié tenant une tête ronde, au profil de camé, sous des cascades de cheveux clairs ». Spontanée, vive, drôle, elle devient la coqueluche du Tout Paris.
C’est dans les couloirs de Gallimard qu’elle croise André Malraux, de neuf ans son aîné. Il vient de publier La Condition humaine, futur prix Goncourt. La fascination est réciproque. Il l’invite, se voient de plus en plus souvent. Elle confie à son journal intime : « Et si toi, je t’aimais pour la vie, sans aucune pensée d'infidélité ? » C’est le coup de foudre ; en décembre 1933, ils deviennent amants. Son deuxième roman, Une mesure pour rien, paraît en 1934...
Extrait de "Josette Clotis, le grand amour secret de Malraux", dans "ces #Héraultais qui ont fait l'Histoire". Raymond Alcovère, Papillon Rouge éditeur
http://www.papillon-rouge.com/
Photo : Josette Clotis et Madeleine Malraux
09:18 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : josette clotis, ces héraultais qui ont fait l'histoire
mardi, 26 février 2019
Vincent Bachmann Hamburg, Germany
22:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
James | superjiim Aldeburgh, England
22:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 25 février 2019
Politique
"La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde."
Paul Valery
21:09 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul valéry
dimanche, 24 février 2019
L'affaire Dzerjinski
L’espionnage fonctionne de cette façon, ça me rappelle une des plus grandes opérations de l’histoire, qui a permis à la Russie soviétique naissante d’asseoir son pouvoir, tu en as entendu parler ?
- Non, raconte !
- C’est un certain Dzerjinski, espion de Lénine, qui l’a montée, dans les années 20. Un groupe de dissidents, avec des membres du gouvernement, annonçaient la fin prochaine du régime. Ils se firent peu à peu connaître, au point de devenir une référence et un passage obligé pour tous les opposants, y compris à l’extérieur du pays. C’était en fait un coup monté de toutes pièces ; par ce moyen, ils faisaient passer tout un tas de fausses infos aux services secrets des pays occidentaux qu’ils infiltrèrent. Et à l’intérieur, ils réunirent autour d’eux tout ce qui se faisait en termes d’adversaires du communisme. Au bout de longues années, le subterfuge a été découvert, mais trop tard, la plupart des « contre-révolutionnaires » identifiés et mis hors d’état de nuire, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Le leurre avait parfaitement fonctionné. Le nouveau régime s’était ainsi constitué une base très solide, qui allait lui permettre de durer si longtemps.
Raymond Alcovère, extrait de "Rien compris au rock and roll"
Polar, Clairdeplume34 éditions, 2011
15:37 Publié dans Rien compris au rock and roll | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dzerjinski, rien compris au rock and roll
lundi, 18 février 2019
Vin
"À la première coupe, l’homme boit le vin ; à la deuxième coupe, le vin boit le vin ; à la troisième coupe, le vin boit l’homme."
Rabelais
William Merrit Chase
18:39 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : william merrit chase, rabelais
Une possibilité pour le bonheur
Léonore met en exergue de son livre une citation de Heidegger : L'acte de voir ne se détermine pas à partir de l'œil, mais à partir de l'éclaircie de l'être. Déjà, le peintre Caspar David Friedrich recommandait d'ouvrir l'œil de l'esprit, bien plus que l'œil physique. Cette éclaircie de l'être est le sujet du roman. "Les grand peintres apportent toujours un supplément d'âme, un regard inédit. Un jour nouveau nous est donné, une possibilité de vivre." Une possibilité pour le bonheur.
10:09 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le sourire de cézanne
dimanche, 17 février 2019
Reprise en main globale de la situation
Note de synthèse
NB ORG TS 101125
Reprise en main globale de la situation
L’abandon par le président Nixon en 1971 de l’étalon or a favorisé, comme préconisé par nos services, le dérapage des monnaies, le développement de l’économie virtuelle et la mainmise définitive des marchés financiers sur l’économie réelle. Commencée en 1974 avec la crise du pétrole, la dégradation de l’économie n’a pas cessé depuis, avec son corollaire la montée du chômage, la précarité, l’insécurité ; après « Les 30 glorieuses » qui avaient vu une relative prospérité, surtout dans les pays riches.
Le mouvement s’est accéléré dans les années 80 puis 90 ; la pauvreté a gagné du terrain partout, entraînant le repli sur soi, la peur du lendemain, la débrouille, la recherche de solutions individuelles.
Arrivé des Etats-Unis, le crédit s’est développé, rendant les populations dépendantes et assujetties ; la paralysie d’un pays par la grève comme on l’a vu en France en mai 68 est devenue impossible (dispositif complété par la destruction progressive des lois sociales).
L’argent, surtout depuis que la prospérité s’est envolée, est devenu une préoccupation majeure pour les gens. La publicité fait naître des désirs jamais rassasiés d’objets, d’images, de façons de vivre, au point que l’argent est l’étalon unique de réussite d’une vie : l’avoir a pris le dessus sur l’être.
Les barrières étatiques et douanières ont peu à peu sauté, les concentrations tissant une toile économique qui gouverne le monde. Les marchés financiers ont pris le pas sur les gouvernements ; d’où une défiance du politique dont chacun peut constater qu’il n’a plus de pouvoir sur l’économie réelle.
Les politiques ne peuvent faire autrement qu’accompagner le mouvement ; influant de moins en moins le cours des choses, ils se voient discrédités par les opinions publiques. Les partis de gauche surtout perdent de plus en plus de crédibilité ; l’opinion leur préfère des gouvernements de droite, moins ambigus.
En faisant sauter le verrou du communisme qui s’est terminé en échec en URSS - laquelle avait été longtemps maintenue sous perfusion par les pays occidentaux, et se présentait en même temps comme le repoussoir idéal - le libéralisme apparaît comme le seul système possible, le moins mauvais en tout cas.
La rupture sino-soviétique entre les deux grands régimes issus du communisme a été un événement capital - s’ils s’étaient alliés, le danger aurait été immense : la Chine s’est retrouvée momentanément dans l’ombre.
La chute du Mur de Berlin lui a ouvert un espace nouveau. La Chine n’a pas choisi l’affrontement ; au contraire elle utilise les armes du capitalisme, et domine même maintenant économiquement les pays occidentaux, sur leur propre terrain, devenu tout à fait logiquement le seul possible.
L’affrontement avec les Etats-Unis en fait les deux grandes puissances mais le processus d’alliance entre les deux, s’il est dissimulé n’en est pas moins réel et tangible, d’autant que d’autres pays émergents (Brésil, Inde, Afrique du sud, autres pays asiatiques) équilibrent mieux les centres de pouvoir apparents.
Les systèmes coercitifs, pour maintenir malgré tout la cohésion et l’adhésion autour d’eux, ont besoin d’un ennemi. La chute du Mur a créé un vide qu’il fallait combler. Ce fut le terrorisme.
Avantage, il maintient les populations dans la peur et permet d’installer des états policiers renforcés, un contrôle chaque jour plus accru, lié au développement des nouvelles technologies et à la cybernétique. Ainsi est monté en épingle un ennemi archaïque à qui nous donnons les moyens de rivaliser, de menacer avec succès l’occident. Autre avantage, il fait figure d’étendard et de contre feu pour les pays pauvres ; un conservatisme tout à fait favorable à nos intérêts peut ainsi perdurer.
La disparition du pétrole comme source d’énergie prépondérante affaiblira dans les décennies à venir leur source financière principale et partant, leur influence réelle et leur capacité de nuisance. Un chantier a été ouvert par nos services sur cette question.
Le développement exponentiel de la technique maintient les populations dans la dépendance à la consommation et les éloigne des sensations vraies.
Le règne de l’image et du virtuel crée un monde séparé où apparemment les limites ont disparu, devenant une sorte de refuge et de mythe. Création d’un sentiment illusoire de liberté qui éloigne du réel, lequel devient de plus en plus opaque, compétitif et violent.
La valeur refuge du virtuel est décuplée par la consommation de drogues issue de laboratoires techniquement très pointus, consommation en hausse constante qui présente le double avantage de diminuer l’esprit critique et la volonté des populations, en particulier de la jeunesse, de la rendre dépendante, et d’autre part de faire prospérer les mafias, lesquelles financent en tant que de besoin les opérations frauduleuses assurant la cohérence du système et le financement des pouvoirs en place.
L’aspect psychologique est essentiel. Dans les pays dits développés, l’esprit des populations doit sans cesse être accaparé, distrait par une foule d’informations inutiles et futiles.
L’objectif est de désamorcer peu à peu tout travail de mémoire, d’approfondissement, de véritable réflexion. Le temps est de plus en plus morcelé, compartimenté, de façon à lui enlever de l’épaisseur, de la constance. Il ne faut surtout pas que les gens parviennent avec des mots jusqu’à leurs sensations ni leur pensée ; tout doit être médiatisé à travers des écrans, des animations, sans trêve ni repos.
La sexualité sollicitée sans cesse sera mécanisée et surtout omniprésente comme spectacle, consommée, multipliée. Après avoir été censurée, elle est devenue obligatoire, ce qui la constitue en norme nouvelle. Son absence devient traumatisante de même que sa pratique standardisée et mécaniste. Il s’en suit un émiettement des relations humaines. Les taux de divorces sont croissants : la dernière structure de type communautaire, la famille, est en train d’éclater, isolant toujours plus les individus, conformément à nos plans.
Extrait de "Rien compris au rock and roll", polar d'espionnage, Raymond Alcovère, 2011, Clair de plume 34 éditions.
11:34 Publié dans Rien compris au rock and roll | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rien compris au rock and roll
Portrait d'une femme espagnole, Gustave Courbet, 1855
11:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gustave courbet
On naît vieux
Extrait de "Une conversation infinie, Josyane Savigneau Philippe Sollers", vient de sortir
11:22 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : josyane savigneau, philippe sollers
samedi, 09 février 2019
Dans Montpellier votre ville, février 2019
10:40 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ces héraultais qui ont fait l'histoire, montpellier votre ville
dimanche, 03 février 2019
L’Histoire a pour moteur essentiel les passions et non la raison
À l’heure où la France n’en finit plus de tenter de s’extraire de la crise des Gilets jaunes qui cristallise un profond mécontentement social, c’est un Michel Onfray combatif et particulièrement mordant qui monte au créneau pour dénoncer "la violence libérale" et l’écologie "des bobos urbains". Prenant la défense d’une colère populaire, selon lui, légitime, le philosophe normand, passé maître dans l’art de la polémique, stigmatise la confiscation du pouvoir par un système qui l’a volé au peuple.
11:46 Publié dans Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel onfray
jeudi, 31 janvier 2019
Rencontre dédicace autour de Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire
Mardi 12 février, à 19 H 30, à Castelnau-le-Lez,
salle VIP du Palais des Sports, 544 avenue de la Monnaie
Rencontre animée par René Lochon
dans le cadre des rencontres Média Cast
Cycle histoire régionale
Entrée libre
Renseignements : 06 12 72 38 88
17:14 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ces héraultais qui ont fait l'histoire
mardi, 29 janvier 2019
La vérité, enfin !
"Oui, les livres prennent du bon temps, bien plus que ceux qui les écrivent."
Erri De Luca
17:24 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca
jeudi, 24 janvier 2019
Georges Frêche, il a réinventé Montpellier
Après les âges d'or du Moyen Âge et du 18 è, Montpellier sommeillait au milieu du 20 è ; Georges Frêche l'a réveillé. Professeur de droit, mais aussi historien, diplômé d'HEC et homme politique particulièrement combatif et déterminé, il a mené à bien un projet fou : réinventer la ville en s'inspirant de la Florence de Laurent de Médicis qui s'est développée au Quattrocento grâce à l’alliance de la finance, de l’intelligence, de la culture et du commerce. (...)
En 1977, à 38 ans, il prend la mairie. Sa liste d'Union de la Gauche, intitulée «Pour Montpellier», joue sur l’avenir et l’ouverture aux nouveaux Montpelliérains, alors que son adversaire commet une erreur avec son slogan «Montpellier aux Montpelliérains» ; déjà les deux tiers des habitants ne sont pas originaires de la ville !
Les années 60 avaient commencé de modifier en profondeur Montpellier, notamment par l'arrivée de 25 000 rapatriés d'Afrique du Nord et l'implantation de la société IBM. Mais la gestion de François Delmas, sage et prudente, manquait d'envergure. Avec Georges Frêche, tout change. Son ambition : faire de Montpellier une métropole européenne. Comment ? En développant conjointement l'activité culturelle, scientifique, architecturale et économique.
Et rapidement, le paysage montpelliérain se transforme : les services publics se renforcent, les Montpelliérains bénéficient de nouveaux moyens d’expression, des priorités émergent (éducation, énergies renouvelables, solidarité, droit des femmes, tiers monde, quartiers…).
Georges Frêche lance la notion de «technopole», «un équilibre entre la recherche, la culture, le sport et la qualité de vie». Les cinq axes sont l'agronomie, la médecine, les nouvelles technologies, les médias et le tourisme. Son credo : la vraie richesse, celle de l'avenir, c'est l’intelligence personnifiée par ses étudiants, ses chercheurs, ses laboratoires publics et privés et ses facultés, afin de créer des emplois non délocalisables.
Extrait de "Georges Frêche, il a réinventé Montpellier", dans Ces #Héraultais qui ont fait l'Histoire. Papillon Rouge éditeur
10:51 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire, Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : georges frêche, ces héraultais qui ont fait l'histoire
Dans Mon Hérault du mois
09:28 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ces héraultais qui ont fait l'histoire
lundi, 21 janvier 2019
A propos de "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"
Quelques articles parus sur le livre :
Émissions radio
20:11 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ces héraultais qui ont fait l'histoire
Entretien avec Progreso Marin, paru dans la revue l'En-je lacanien
Entretien avec Progreso Marin, paru dans la revue l'En-je lacanien, après la sortie de "L'Aube a un goût de cerise"
https://www.cairn.info/revue-l-en-je-lacanien-2010-1-page...
19:52 Publié dans L'Aube a un goût de cerise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'aube a un goût de cerise
dimanche, 20 janvier 2019
Léo Malet, le « père » du roman noir français
Léo Malet, le « père » du roman noir français, et surtout celui du célèbre détective Nestor Burma, naît à Montpellier, à Celleneuve, en 1909.(...)
En 1941, Léo se prend au jeu et décide d’écrire sous son vrai nom : achevé au cours de l'année 1942, 120, rue de la Gare est l'acte de naissance de l'agence Fiat Lux et de Nestor Burma, « l'homme qui met le mystère KO ». Aventureux, indépendant, libertaire, irrespectueux, cynique, individualiste, rêveur, désabusé, toujours fauché, faillible, désespéré par un monde qui tient le fric pour seul idéal, Burma promène sa nonchalance, son humour, sa gouaille dans un univers noir et onirique qu'il semble survoler sans jamais en faire vraiment partie. En ce sens, son plus proche parent est l'extraordinaire Philip Marlowe, créé par Raymond Chandler.
Mais son univers reste original et atypique : influencé par les surréalistes, il reconnaissait avoir appris à lire en dévorant Dumas et Zévaco et se voulait avant tout un auteur populaire. Et son style n’est pas dépourvu d’un certain classicisme, il utilise par exemple l’imparfait du subjonctif ! Quant à ses intrigues policières, elles sont parfaitement charpentées.
Extrait de "Léo Malet, le père du roman noir français" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge Éditeur. http://www.papillon-rouge.com/
03:22 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : léo malet, ces héraultais qui ont fait l'histoire
jeudi, 17 janvier 2019
Picasso, le sculpteur, 1931
18:37 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : picasso