mercredi, 02 janvier 2019
Le pouvoir du consommateur
20:48 Publié dans Alimentation, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Lisez !
20:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Futur
“Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur.”
Winston Churchill
et Magritte...
18:59 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : churchill, magritte
mardi, 01 janvier 2019
Avoir du temps pour l’amour
“Voici le premier pressentiment de l’éternité : avoir du temps pour l’amour. ”
Rainer Maria Rilke
18:40 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rilke
lundi, 31 décembre 2018
« Vive la révolution sociale ! »
Étonnant destin que celui de cet anarchiste italien, venu s’installer à Sète comme boulanger. Révolté par l’injustice sociale et politique qui l’accompagne depuis sa naissance, il décide à l’âge de vingt ans d’assassiner le président de la République…
À la barre, il raconte les injustices dont il a été le témoin, la misère des ouvriers : « Je suis parti de ma terre natale parce que j’en venais souvent aux larmes en voyant des petites filles de huit ou dix ans obligées de travailler 15 heures par jour pour une misérable paye de 20 centimes (…) Et, d’un autre point de vue, j’ai vu des milliers de gens qui ne travaillent pas, qui ne produisent rien et qui vivent grâce au labeur des autres ; qui chaque jour dépensent des milliers de francs pour se divertir ; qui corrompent les filles des ouvriers ; qui possèdent des logements de quarante ou cinquante pièces ; vingt ou trente chevaux, plusieurs serviteurs ; en un mot, tout les plaisirs de la vie.» Et il termine par ces mots : « Faites attention, l’homme récolte ce qu’il a semé. » Il est bien évidemment condamné à mort. Il accueille le verdict en criant : « Vive la révolution sociale ! ».
Il écrit une dernière lettre à sa mère : « Je vous écris ces quelques lignes pour vous faire savoir que ma condamnation est la peine de mort. Oh ! Ma chère mère, ne pensez pas mal de moi ! Mais pensez que si j’ai commis cet acte, ce n’est pas que je sois devenu un malfaiteur, et pourtant, beaucoup diront que je suis un assassin et un malfaiteur. Non, parce que vous connaissez mon bon cœur, la douceur que j’avais lorsque j’étais auprès de vous ! Et bien, aujourd’hui encore, c’est le même cœur. Si j’ai commis cet acte, c’est parce que j’étais las de voir le monde aussi infâme. »
Extraits de "Sante Geronimo Caserio, anarchiste et assassin d’un président" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge éditeur.
http://www.papillon-rouge.com/
12:55 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ces héraultais qui ont fait l'histoire, sante geronimo caserio
lundi, 24 décembre 2018
Je cherche
"Je cherche une clarté qui change tous les mots."
Joë Bousquet
Knossos
19:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joë bousquet
Une pensée pour eux !
19:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rien n'est plus merveilleux pour l'homme que d'être dans un entier repos
"S'il n'en reste qu'un, je serai celui-là. J'affirme donc tranquillement, et, s'il le faut, contre la planète entière, que rien n'est plus merveilleux pour l'homme que d'être dans un entier repos, sans passion, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son être, sa sérénité, sa capacité, sa liberté, sa jouissance, sa plénitude. Immédiatement, il sortira, du fond de son être, l'amusement, la lumière, la joie, la gaieté, la reconnaissance, l'espoir."
Philippe Sollers, Le Secret
Photo : Darusz Kclimczack
18:40 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers
mardi, 11 décembre 2018
Dans Art Vues de décembre / janvier
12:02 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ces héraultais qui ont fait l'histoire
lundi, 10 décembre 2018
Quand les casseurs et les femens étaient sur nos billets...
19:17 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gilets jaunes
dimanche, 09 décembre 2018
Joseph Delteil, poète du Midi
Joseph Delteil a besoin du Sud, de « ce dur soleil qui casse les apparences comme on casse des noix. » Dans un premier temps, ils s'installent avec Caroline près de Tavel, dans le Gard. Il s'agit d'abolir « le ping-pong des relations mondaines » et de « retrouver l'ancien sein de la terre maternelle. » Paulhan lui offre de participer de manière plus régulière à la N.R.F., il ne donne pas suite. Il renonce définitivement à sa passion dispendieuse pour le jeu.
Après avoir vendu la maison du Gard, vagabondé entre l'Aude et l'Hérault, c'est finalement la Tuilerie de Massane qu'en octobre 1937, Caroline, Joseph et sa sœur Marie achètent. Le domaine, avec ses soixante mille pieds de vigne, s'étend le long de la route de Grabels. « Donc, il y avait, là-bas dans les garrigues de Montpellier, une espèce de vieille métairie à vins, à lavandes et à kermès, à demi-abandonnée, et dont j’ai fait une oasis dans le désert, un point de vie comme il y a des points d’eau : la Deltheillerie. »Toute la famille Delteil - père, mère et sœur - abandonnant son village, vient s'y installer.
Extrait de Joseph Delteil, poète du Midi, dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge Éditeur
http://www.papillon-rouge.com/
Photo : La Tuilerie de Massane
11:59 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joseph delteil, ces héraultais qui ont fait l'histoire
samedi, 08 décembre 2018
Patrick Geddes, Le Précurseur
Patrick Geddes pose ses valises à Montpellier. En 1890, un premier Collège des Écossais est établi faubourg Saint-Jaumes. Geddes y retrouve Flahault et donne au collège un nouvel élan. Naît le projet d'une abbaye de Thélème en hommage à Rabelais, un centre d'études interdisciplinaires où l'enseignement n'est pas séparé de la vie. En 1924, Geddes acquiert sept hectares de garrigue, au lieu-dit les Brousses, futur plan des Quatre-Seigneurs, au nord de Montpellier, sur une éminence dominant la plaine. L’architecte Edmond Leenhardt réalise l'extension du bâtiment existant. La tour offre une vue panoramique, des Cévennes au littoral. Chaque étage correspond à une échelle de regard afin d'appréhender les relations qui articulent le local au global, le particulier à l'ensemble.
Les deux pavillons, des Écossais et des Indiens, destinés à accueillir étudiants et chercheurs, se prolongent par des terrasses et jardins symboliques, lieux d'agrément, mais aussi d'expérimentation et de méditation. Deux autres pavillons (des Américains et de la Palestine), ne seront jamais érigés puisque Geddes meurt à Montpellier en 1932. Ensuite, le lieu deviendra la Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, puis en 1941, centre régional pour les chantiers de jeunesse. En 1942, les héritiers vendent le domaine à la Ville de Montpellier, qui cède le terrain en 1945 à l'Éducation nationale et en 1974, l'école d'architecture s'implante sur le site.
Extrait de Patrick Geddes, Le Précurseur
Dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"
Papillon Rouge éditeur
http://www.papillon-rouge.com/
(Photo : Le Collège des Ecossais, à Montpellier)
18:21 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patrick geddes, ces héraultais qui ont fait l'histoire
vendredi, 07 décembre 2018
Dans La Gazette de Montpellier du 6 décembre 2018 : Des livres d'ici sous le sapin
18:06 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la gazette de montpellier, ces héraultais qui ont fait l'histoire
jeudi, 29 novembre 2018
Extrait de "Frédéric Bazille, l'oeuvre inachevée" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"
Autant par le choix de ses thèmes que par son style, Frédéric Bazille se démarque de la peinture académique du 19e siècle et appartient à la modernité. Il s’oppose à Alexandre Cabanel, grand maître de l’académisme de la cour de Napoléon III et montpelliérain lui aussi. Tout les différentie, à commencer par le milieu : Cabanel est issu d’une famille ouvrière et catholique, Bazille d’une famille protestante et fortunée ; mais aussi le style et les choix esthétiques ; Bazille se situe dans le sillage des réalistes, Courbet, Manet ou Rousseau. Comme eux et Cézanne, il peint sur le motif. Les formes diluées, les personnages vaguement esquissés n’apparaissent pas chez lui. Alors que Cabanel et ses confrères néoclassiques peignent l’Antiquité gréco-romaine, des allégories sacrées ou profanes, des nus idéaux et des portraits courtisans, Bazille et ses camarades représentent leurs contemporains en costumes du temps, leurs intérieurs et les paysages dans lesquels ils vivent. Leurs nus ne sont pas idéaux, leurs portraits ne sont pas complaisants, y compris ceux qu’ils font les uns des autres.
Extrait de "Frédéric Bazille, l’œuvre inachevée" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge éditions
Frédéric Bazille, autoportrait à la palette.
http://www.papillon-rouge.com/
15:31 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédéric bazille, ces héraultais qui ont fait l'histoire
mercredi, 28 novembre 2018
Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire dans le journal L'Agathois du 22/11/2018
19:17 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agde, emmanuel laurens, madame saqui, ces héraultais qui ont fait l'histoire
lundi, 26 novembre 2018
"Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", sur Radio Lodève, ici en podcast !
Où l'on reparle de quelques uns des personnages de "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", sur Radio Lodève, ici en podcast :
http://radiolodeve.com/…/23-legis…/604-raymond-alcovere.h...
19:27 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ces héraultais qui ont fait l'histoire
Bon anniversaire à Montpellier...
C'était un 26 novembre 985, et pour la première fois, apparaissait son nom dans les documents d'archives, dans cette fameuse donation d'une terre dite de Montpellier à la famille des Guilhem par le comte de Melgueil et son épouse qui avait été transcrite au début du 13ème siècle dans le "Liber Instrumentorum Memoralium" (source Archives communales de Montpellier)
"Au nom du seigneur, moi Bernard, comte, et mon épouse Sénégonde, nous ensemble également, sommes donateurs à Guilhem, pour son service et sa bonne volonté, de quelque chose de notre propre alleu, qui est dans le territoire de la cité de Maguelone, dans les abords du château de Substantion, dans les limites de la villa de Candillargues nous te donnons un manse, et dans les limites de la villa de Montpellier, nous te donnons un manse où demeure Amalbert, avec leurs limites et toutes leurs dépendances qui reviennent à ces manses qui nous viennent de la donation d'un homme du nom de Bert, c'est-à-dire maisons, enclos, cours, jardins, oliviers, issues, champs, vignes, prés, forêts, garrigues, arbres fruitiers et non fruitiers, eaux et leurs cours, toutes choses, et sur toutes choses, au titre de possession, tant des droits actuels que les droits à obtenir, dans leur intégralité. Ainsi, nous te donnons, autant qu'il revient à ces manses, comme la loi salique m'oblige, de telle sorte que, de ce jour et dans l'avenir, tu les ais, les tiennes, les possèdes, et les défendes. Assurément, si quelqu'un, nous ne croyons pas que cela puisse arriver, ou si nous donateurs, ou si un homme voulait rompre cette charte de donation ou qu'il l'a trouble, qu'il ne puisse revendiquer ce qu'il demande, mais qu'à titre de composition, il te donne cet alleu au double ou amélioré. Et que dans l'avenir, cette charte demeure ferme et stable en tout temps avec la stipulation annexée.
Cette charte de donation est faite le 6 des calendes de décembre de la 22ème année du règne du roi Lothaire.
Signum du comte Bernard et de son épouse Sénégonde, nous ensemble également qui avons ordonné d'établir cette charte et l'avons confirmée de nos mains et avons prescrit aux témoins de la corroborer"
Texte de Fabrice Bertrand
10:56 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montpellier, histoire
Un peu d'Histoire...
10:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : emmanuel macron
samedi, 24 novembre 2018
"Jean Vilar, une vie pour le théâtre" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"
Jean Vilar a poursuivi et concrétisé une idée, celle d'un théâtre populaire, pour que le plus grand nombre accède aux chefs-d’œuvre. Acteur, metteur en scène, directeur, aussi soucieux d'art que de gestion, il a porté et incarné le Festival d'Avignon et le mythique TNP (Théâtre National Populaire). Aujourd'hui encore, il reste la référence.
Jean Vilar naît le 25 mars 1912 à Sète, où ses parents tiennent une boutique de chaussures-bonneterie. Son père l'initie à la littérature et il apprend le violon à 6 ans. En terminale, il admire Valéry, écrit des pièces de théâtre, écoute du jazz mais échoue au baccalauréat. Il réussit la session d'automne, s'inscrit en Lettres à Montpellier, puis au bout de deux ans, étouffe. En novembre 1932, il prend le train de nuit pour Paris, en glissant un mot sous l'oreiller de sa mère : «Je ne suis pas nonchalant ; j'ai de la volonté, du courage, du culot quand il le faut.» La suite le prouvera.
Extrait de "Jean Vilar, une vie pour le théâtre" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"
03:55 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean vilar, ces héraultais qui ont fait l'histoire
jeudi, 22 novembre 2018
Il avait tué la marionnette
Mais c’est à Montpellier, au 9 rue de la Vieille intendance, « dans une chambre où Auguste Comte a passé ses premières années » qu’il écrit Monsieur Teste. Pour Borges, ce personnage est «peut-être la plus extraordinaire invention des lettres contemporaines.» Même s’il l’a souvent nié, Valéry n'a jamais pu se défendre d'avoir peint un autoportrait. Sa créature, en effet, l'a accompagné toute sa vie. (...) Fruttero et Lucentini, dans La Prédominance du crétin, lui consacrent un superbe texte qui clôt le recueil : « Monsieur Teste n’est pas un symbole commode, un héros triomphant que l’on peut suivre en rangs, en entonnant des slogans. En un certain sens, il a toujours été vaincu. Mais à intervalles assez longs, quand les trottoirs hurlants se sont momentanément vidés, on peut toujours, si on le désire, entendre son pas nocturne, régulier, imperturbablement solitaire. »
Extrait de Paul Valéry, "Il avait tué la marionnette" dans "50 Héraultais qui ont fait l'Histoire."
09:50 Publié dans Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul valéry, ces héraultais qui ont fait l'histoire