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lundi, 10 janvier 2022

Jean Luc Godard

Jean Luc Godard

Kees Scherer La jeune fille au Muguet, Paris 1950

Kees Scherer

dimanche, 09 janvier 2022

Jorge Luis Borges by Ferdinando Scianna, 1984

Jorge Luis Borges by Ferdinando Scianna, 1984.jpg

Jim Morrison by Andrew Kent

Jim Morrison, Andrew Kent

Madame Sagan

françoise sagan«On a parfois, comme ça, des idées sur soi, même purement "visuelles", mais irrévocables. Le reste du temps, on se laisse flotter sans se voir, on se laisse disparaître dans une traînée de bulles saumâtres et sans couleur vers les fonds les plus bas, aveugle, sourd et muet de désespoir.
Ou alors, au contraire on ressurgit superbe et triomphant dans l'œil de quelqu'un d'autre, aveuglé de ce soleil que vous êtes pour lui et qu'il invente au péril de son cœur.»
Françoise Sagan

vendredi, 07 janvier 2022

Cézanne, à la fin

R926-Le-Jardin-des-Lauves-c06.jpgCézanne, à la fin, ne peint plus que des couleurs. Un vent de folie balaye ses toiles. "La couleur est le lieu où notre cerveau et l’univers se rencontrent". La lumière absolue, irradiante, déborde tout. Le dessin et la couleur ne sont plus distincts : " quand la couleur est à sa richesse, la forme est à sa plénitude."
Raymond Alcovère, extrait du roman "Le Sourire de Cézanne", éditions N&B, 2007

jeudi, 06 janvier 2022

Maurice Bonnel “Au vieux bougnat” rue de Sèvres ,Paris 1950s

Maurice Bonnel

Force de la nature

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mercredi, 05 janvier 2022

Tbilisi, Georgia Photo de Giorgi Cherkezishvili

Tbilisi, Georgia, Giorgi Cherkezishvili

lundi, 03 janvier 2022

Une obscurité de glaïeuls

Two pines, Letter Muir.jpgUn vent de terre souffle une haleine chaude et mon cheval, rude et âpre comme le sel se cabre face à la montagne.

 Enfin le vent du soir coule une giclée de citron frais sur les collines et ce fleuve immense aux reflets roses qui file grand large vers la mer – ample mouvement de ses méandres, inachevé, cours à l’apparence immobile mais forces profondes, latentes, terribles.

Une obscurité de glaïeuls.

Maintenant, point nodal de l’existence, rien ne compte ici que les âmes et leurs écoulements réciproques et cette onde qui coule et nous relie.

Fi du temps et de l’espace multipliés.

Nous sommes de cette essence limpide et, de cap en cap jusqu’à la fraîcheur placide des futaies, cet échange d’ombre et de lumière, l’obscur et l’éclat enfin mêlés.

Un aigle pur et sage tournoie sur le faîte du monde.

Sa proie s’inscrit dans son être comme une prolongation de lui-même.

De profondes vallées, dans une eau verte et noire, se détachent de la brume.

Un pic insolite dresse sa palme sur le flot des hêtres. 

La forêt, noyée de pourpriers, ondule comme une flamme attisée par un souffle de forge qui inonde tout sur son passage.

Raymond Alcovère, L'aube a un goût de cerise, N&B éditions, 2010, extrait

Photo de Letter Muir

Dima Begma

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samedi, 01 janvier 2022

Ma carte de voeux

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10:07 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 30 décembre 2021

Tintin

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16:46 Publié dans Humeur, humour | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 29 décembre 2021

Lent balancement de la houle, dans un ciel anis, déchiré par le cri des mouettes

Philippe Berthet.jpgLent balancement de la houle, dans un ciel anis, déchiré par le cri des mouettes. Les minarets s’inscrivent en volutes sur l’horizon. Là, tout près, le cargo mugit, la fumée s’échappe à gros bouillons.

Gaétan n’a pas envie d’assister au départ, les mouchoirs agités qui s’envolent. Après trois semaines à Istanbul, l’idée de voyager sur ce bateau lui plaît. S’isoler, penser différemment peut-être...

 C’est alors qu’elle apparaît. Jamais il n’a vu de visage aussi défait. Elle marche comme un somnambule. Au moment où il ouvre la porte de sa cabine, elle s’évanouit devant lui. Il la prend dans ses bras et la dépose sur le lit, se frayant un chemin parmi les bagages. Il devine un je ne sais quoi de très jeune en elle, pourtant elle a peut-être le double de son âge. Cheveux fins, visage rond, presque lunaire, une douceur asiatique dans les traits. Une savante construction de lignes, d’arrondis, en arpèges, tout autour.

Il a l’impression par son regard, sa position, d’une échappée fulgurante dans l’intimité de quelqu’un. Elle dort, le visage légèrement apaisé. Il ferme la porte, s’assoit à côté du lit. Impossible de la quitter des yeux. Les machines vrombissent. Le cargo, avec des passagers à bord, se dirige vers Marseille.

Raymond Alcovère, Le Sourire de Cézanne, roman, 2007, N&B éditions, début du texte

Illustration : Philippe Berthet

lundi, 27 décembre 2021

B and V

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dimanche, 26 décembre 2021

En 1906, l'année où Cézanne meurt, Edvard Munch peint ce portrait de Nietzsche, mort six ans plus tôt.

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vendredi, 24 décembre 2021

San Francisco, 1955. By Vivian Maier

Vivian Maier

Le sapin de Noël. Salvador Dali. 1953

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jeudi, 23 décembre 2021

Anthologie de la répartie 3

Martine CarolUn cuistre demande à Martine Carol :

- Épouseriez-vous un imbécile pour son argent ?

- C’est une proposition ferme ?

11:38 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : martine carol

mercredi, 22 décembre 2021

Anthologie de la répartie 2

Question d'un journaliste au pape Jean XXIII :

- Combien de personnes travaillent au Vatican ?

- Environ la moitié.