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mercredi, 20 décembre 2006

Faire éclater l'azur

medium_boudin7.jpg"Nager en plein ciel, arriver aux tendresses de nuages, suspendre ces masses, au fond bien lointaines dans la brume grise, faire éclater l'azur"

Eugène Boudin, ami et maître de Claude Monet.

mardi, 19 décembre 2006

Le talent de Madame Morisot

medium_Morisot-Young_20Woman_20in_20a_20Ball_20Gown-1879_201.jpgmedium_morisot.gif

lundi, 18 décembre 2006

Pourvu que je me souvienne du soleil !

medium_02_0504041130311.jpgLe château de Chillon (château féodal, situé au pied des Alpes au bord du lac Léman, non loin de la retraite de Courbet à la Tour de Peilz
(1874)

Pourvu que je me souvienne du soleil ! Gustave Courbet (entrant dans sa cellule en 1871) (
Cité par Mireille D.)

Elu de la Commune de Paris en 1871, accusé d'avoir dirigé la chute de la Colonne Vendôme, il fut emprisonné, jugé et exilé volontaire en Suisse où il mourut, le 31 décembre 1877, à la Tour de Peilz, au bord du Léman, sans avoir jamais revu son pays natal.

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01:21 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, peinture, Courbet

mardi, 12 décembre 2006

Ricardo Mosner en couverture de "Senso"

medium_Senso.jpg

mercredi, 29 novembre 2006

Et pourtant la nature est très belle

Le dernier numéro de Ironie, ici en ligne, est consacré à Cézanne. Avec notamment le texte de Philippe Sollers : Solitude de Cézanne.

lundi, 27 novembre 2006

Tous les paysages du monde

medium_Tous_les_Matins_du_Monde.2.jpg « Je donnerais tous les paysages du monde pour celui de mon enfance."

Cioran

Frédérique Azaïs : Tous les matins du monde 

samedi, 25 novembre 2006

Comme la rendrait un enfant

medium_portada.jpg"Je prie chaque jour pour que le Seigneur me rende semblable à un enfant. C'est-à-dire qu'il me fasse voir la nature et la rendre comme la rendrait un enfant, sans préjugés."

Jean-Baptiste Corot

18:39 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, peinture, Corot

Quelque chose d'éphémère

"Mon ambition se limite au désir de transcrire quelque chose d'éphémère, et cependant cette ambition est démesurée."

Berthe Morisot

Berthe Morisot

medium_Lady_at_her_Toilette.2.jpg"Je n'aime que la nouveauté extrême ou des choses du passé".

Berthe Morisot

samedi, 11 novembre 2006

Histoires de bleu

medium_01.2.jpgChez Bona, depuis plusieurs jours, diverses contributions fort intéressantes sur la couleur bleue... Il fait référence notamment au livre : Bleu, histoire d'une couleur, de Michel Pastoureau, dont une interview est à lire ici.

Image de Claude Corbier

mercredi, 08 novembre 2006

Le catalan universel

medium_miro.gif

Les tableaux de Miro sont des symphonies, des hymnes à la vie. Ciel bleu, céruléen, nuages rouges. Il se voulait catalan universel. Miro, étonnant de simplicité, de clairvoyance, avouant que les mots n’étaient pas sa spécialité. Pourtant : Les choses suivent leur cours naturel. Elles poussent, elles mûrissent. Il faut greffer. Il faut irriguer, comme pour la salade. Ca mûrit dans mon esprit. Aussi je travaille toujours énormément de choses à la fois. Et même dans des domaines différents : peinture, gravure, lithographie, sculpture, céramique. Avec cette idée, de l’impression globale du tableau, qui revient. Pour moi, un tableau doit être comme des étincelles. Il faut qu’il éblouisse comme la beauté d’une femme ou d’un poème. Qu’il ait un rayonnement... Plus que le tableau lui-même, ce qui compte, c’est ce qu’il jette en l’air, ce qu’il répand. Miro, magicien, avec son désir d’être au plus près de la vie, des objets de tous les jours, ramenant de ses promenades sur la plage de Majorque des bouts de bois, de ficelle. Il voulait un art populaire et l’avait trouvé finalement. Partout du rouge, du bleu, de l’indigo, du jaune, la passion, voilà le catalan universel.

Extrait du roman : "Le sourire de Cézanne", à paraître mai 2007, éditions N & B

samedi, 21 octobre 2006

La Terre était le paradis des dieux

medium_baigneus_pomb.jpg"Quels êtres admirables que ces Grecs. Leur existence était si heureuse qu'ils imaginaient que les dieux, pour trouver leur paradis et aimer, descendaient sur la Terre. Oui, la Terre était le paradis des dieux... Voilà ce que je veux peindre."

Renoir

vendredi, 20 octobre 2006

La camisole de force !

"Pour faire de la peinture, il faut être un peu fou. Je le suis moi-même. Quant à Cézanne, c'est la camisole de force."

Renoir

lundi, 16 octobre 2006

Berthe Morisot, regards pluriels

medium_12954_26086.2.jpg"Berthe Morisot avait une personnalité volontaire, mais elle était aussi énigmatique. Sa peinture dégage un certain mystère. Quels que soient les milieux sociaux figurés, ses portraits ne sont jamais mondains. Au contraire, ils font toujours appel à l'intime. Ses personnages ont des regards que l'on n'arrive pas à saisir, ils sont tournés vers le dedans : telle est la quête de la peintre", indique Maïthé Vallès-Bled, conservatrice du musée de Lodève.

"Je ne crois pas qu'il y n'ait jamais un homme traitant une femme d'égale à égal et c'est tout ce que j'aurais jamais demandé car je sais que je les vaux", écrit Berthe Morisot dans son carnet de notes en 1890.
medium_blurb200_lg.2.jpgBerthe Morisot, par Edouard Manet


"Il est grandement temps d'agir, de considérer la minute présente comme la plus importante des minutes et de faire ma perpétuelle volupté de mon tourment ordinaire, c'est-à-dire de travailler" (Berthe Morisot).

medium_nue_couchee.jpgBergère nue couchée - 1891
Sanguine - 37 X 54 cm
Collection particulière

Exposition à Lodève jusqu'au 29 octobre

mercredi, 11 octobre 2006

Les rapports infinis de l’univers

medium_klee.jpgDe nos jours, on veut faire voir la relativité des choses visibles et exprimer l’idée que l’objet visible n’est qu’un exemple isolé dans les rapports infinis de l’univers, et qu’il existe un nombre bien plus grand encore d’autres vérités.

Paul Klee

05:42 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture, art, Paul Klee

mardi, 10 octobre 2006

Les choses esquelles il y a de la perfection

medium_poussin.jpgOn peut passer des dizaines de fois devant un tableau de Poussin et ne rien voir. A son ami Chantelou : Les choses esquelles il y a de la perfection ne se doivent pas voir à la hâte, mais avec temps, jugement et intelligence. Il faut user des mêmes moyens à les bien juger comme à les bien faire. L’émotion tisse son œuvre. L’espace est baigné d’une douce lumière, transfiguré, présence de la volupté, mais aussi de la volonté farouche des hommes, touches graciles de vert dans le jade du ciel. Une perfection qu’on devinait confusément est là, manifeste, sur la toile. Lumière romaine, tour à tour triomphante et souple, sensualité des corps, justes, voluptueux, jamais idéalisés, tout précise l’harmonie, la justesse, l’éternel retour...

Extrait du roman : Le sourire de Cézanne, à paraître mai 2007, N & B éditions.

 

 

lundi, 09 octobre 2006

Je suis le peintre de l'espace

medium_Yves-Klein-Anthropometry--Ant-130-1960-80120.jpg"Je suis le peintre de l'espace. Je ne suis pas un peintre abstrait, mais au contraire figuratif, et réaliste. Soyons honnête, pour  peindre l'espace, je me dois de rendre sur place, dans cet espace même."

Yves Klein

(Centre Georges Pompidou, jusqu'au 5 février)

09:40 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, peinture, Yves Klein

vendredi, 06 octobre 2006

Vous sentirez la rumeur autour de la tête

C'est un des plus beaux textes écrits sur la peinture,medium_lucretia.jpg Cézanne racontant ses sensations devant un tableau de Véronèse : « Celui-là, il était heureux. Et tous ceux qui le comprennent, il les rend heureux. C’est un phénomène unique. Il peignait comme nous regardons, sans plus d’efforts. En dansant. Des torrents de nuances lui coulaient du cerveau. Il parlait en couleurs. Il me semble que je l’ai toujours connu. Je le vois marcher, aller, venir, aimer, dans Venise, devant ses toiles, avec ses amis ... Tout lui rentrait dans l’âme avec le soleil, sans rien qui le sépare de la lumière. Sans dessin, sans abstractions, tout en couleurs ... On a perdu cette vigueur fluide que donnent les dessous ... Regardez cette robe, cette femme contre cette nappe, où commence l’ombre sur son sourire, où la lumière caresse-t-elle, imbibe-t-elle cette ombre, on ne sait pas. Tous les tons se pénètrent, tous les volumes tournent en s’emboîtant. Il y a continuité ... Le magnifique, c’est de baigner toute une composition infinie de la même clarté atténuée et chaude et de donner à l’œil l’impression vivante que toutes ces poitrines respirent véritablement, mais là, comme vous et moi, l’air doré qui les inonde. Au fond, j’en suis sûr, ce sont les dessous, l’âme secrète des dessous qui, tenant tout lié, donnent cette force et cette légèreté à l’ensemble ... L’audacieux de tous les ramages, les étoffes qui se répondent, les arabesques qui s’enlacent, les gestes qui se continuent. .. Vous pouvez détailler : tout le reste du tableau vous suivra toujours, sera toujours là, présent, vous sentirez la rumeur autour de la tête, autour du morceau que vous étudierez. Vous ne pouvez rien arracher à l’ensemble. »

 

Extrait du "Dictionnnaire amoureux de Venise" de Philippe Sollers ; On pourra consulter aussi le magnifique petit livre de Joachim Gasquet aux éditions Encre marine : "Cézanne"

A lire en intégralité la note de Viktor Kirtov sur Pile-Face ici

Ici : Lucretia
1580
Oil on canvas, 109 x 90,5 cm
Kunsthistorisches Museum, Vienna

mercredi, 04 octobre 2006

Rien de plus apaisant que les fresques de Piero della Francesca

medium_flagellation.2.jpgRien de plus apaisant que les fresques de Piero della Francesca. Comme Cézanne il a poursuivi un chemin solitaire, sans chercher la gloire ni la protection d’hommes influents, préférant la poursuite de l’œuvre aux intrigues du monde. Reste la plénitude, un sentiment d’éternité, l’ensorcellement. Personne n’a imprimé à ses personnages autant de grâce, de sérénité sur les visages, jamais on n’a pu lire une telle absence d’anxiété jusque dans les scènes de violence, de guerre.

Extrait du roman : Le sourire de Cézanne, à paraître

Piero della Francesca, La flagellation

 

samedi, 30 septembre 2006

Les Demoiselles, trente ans au fond d'un atelier...

Les Demoiselles d'Avignon ; L'histoire d'un choc, trente ans au fond d'un atelier...

A 26 ans donc en 1906, Picasso décide d’abandonner la peinture réaliste qui est liée à l’apparence extérieure des objets. Picasso entre dans une nouvelle phase marquée par l’influence des arts grecs, des arts africains et de Cézanne (qui meurt en 1906). Il commence à peindre les visages comme si c’était des masques, en géométrisant le réel et en multipliant les points de vue pour représenter un objet. La forme est éclatée en plusieurs fragments pour s’ouvrir dans toutes les directions. La palette cubiste se réduit aux ocres et aux gris. Picasso rencontre Kahnweiler qui sera désormais son principal marchand. Le Cubisme s’inspire de Cézanne et des arts primitifs pour la géométrisation des volumes. Les objets sont fragmentés en plusieurs facettes permettant de les observer sous différents angles. Une figure peut ainsi être vue de profil et de face. Le clair-obscur traditionnel est remplacé par le camaïeu, peinture d’une seule couleur, dont les tons plus ou moins foncés suggèrent le relief.

Les demoiselles d’Avignon

Ce tableau, un des plus célèbres de la période du cubisme, est considéré à juste titre comme le début de l’art moderne. Pour la première fois au monde un peintre a radicalement transformé l’espace pictural. Ce tableau réalisé en 1907 ne sera révélé au public qu’en 1937. En effet en 1907 lorsqu’il dévoile sa toile "des demoiselles d’Avignon" c’est la consternation, le choc. Personne n’aime vraiment ce genre de tableau. Certains disaient de Picasso "quelle perte pour l’art français". Le tableau restera au fond d’un atelier face tourné contre un mur. En 1937 c’est la révélation...