dimanche, 25 décembre 2005
Pastorale, par Matisse, 1905
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samedi, 24 décembre 2005
Verve, nuit de Noël
Matisse
18:47 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 23 décembre 2005
Joyeux Noël
17:43 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 17 décembre 2005
L'homme habite poétiquement
"L'art a toujours été quelque chose d'étranger à ma vie d'homme normal" Matisse
"L'homme habite poétiquement" Hölderlin
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mardi, 13 décembre 2005
Henri Matisse
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lundi, 12 décembre 2005
Le paradis des dieux
Quels êtres admirables que ces grecs, leur existence était si heureuse qu'ils imaginaient que les dieux, pour trouver leur paradis et aimer, descendaient sur la terre... Oui, la terre était le paradis des dieux. Voilà ce que je veux peindre.
Renoir
18:50 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 11 décembre 2005
Tous les bonheurs du monde
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vendredi, 09 décembre 2005
Arts-up, un nouveau site à découvrir
03:45 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 07 décembre 2005
Un nouvel espace permanent d'expositions à Vendargues
LIEU d'ART & de VIE
un nouvel espace d'expositions permanentes
VENDARGUES
3 Avenue de Montpellier
RN 113 entre la station TOTAL et le Feu
PARKING PRIVÉ
OUVERT TOUS LES JOURS DE 15h à 19h en Décembre
04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91 / 06 63 57 07 49
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mardi, 06 décembre 2005
Le mouvement du bras
Jupiter et Antiope, Watteau
19:03 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 27 novembre 2005
Messire Jacopo Tintoretto, peintre
Messire Jacopo Tintoretto, peintre.
Tel un grain de poivre qui recouvre, assomme et vaut l'arôme de dix bottes de pavots, c'est ainsi que vous êtes, vous qui êtes du même sang que les Muses. Bien que né depuis peu, vous êtes pourvu de beaucoup d'esprit et d'intelligence; votre barbe est peu fournie mais votre tête est bien pleine; votre corps est petit mais votre cour est grand, bien que jeune en âge vous êtes mûr en sagesse; et dans le peu de temps où vous avez été apprenti, vous avez appris davantage que cent qui sont nés maîtres. (...) Parmi ceux qui chevauchent le Pégase de l'art moderne, il n'en est pas de plus habile que vous dans la représentation des gestes, attitudes, poses majestueuses, raccourcis, profils, ombres, lointains, perspectives. On peut bien dire, en somme, que si vous aviez autant de mains que de qualités de cour et d'esprit, il n'y aurait pas de chose que vous ne puissiez faire, aussi difficile fut-elle. Vous m'êtes bien cher, oh mon frère, je le jure par le sang des moustiques, car vous êtes ennemi de la paresse : vous passez votre vie partagé entre l'accroissement de votre gloire, la restauration de vos forces physiques et l'édification de votre esprit. Cela s'appelle travailler pour en tirer bénéfice et gloire, manger pour vivre et ne pas dépérir, et faire de la musique et chanter pour ne pas devenir fou comme certains qui s'adonnent tant à leur art qu'ils en perdent d'un coup la raison et leur tête. (...) » (1547)
Cette lettre pleine d'humour provient d'un ami d'enfance du Tintoret (1519-1594), Andrea Calmo (1510-1571), lui aussi fils de teinturier, qui devint l'un des plus grands comédiens de Venise au XVIème siècle.
Jacopo Tintoretto - Autoportrait (v. 1548)
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lundi, 21 novembre 2005
La femme à la cravate noire
A cette époque, les peintres et les écrivains, c'était pareil. On vivait mélangés, avec probablement les mêmes soucis. On peut même dire que chaque écrivain avait son peintre. (...) Bientôt nous fûmes inséparables. C'est fou ce que nous avons pu boire, Modigliani et moi, et quand j'y pense, j'en suis épouvanté.
Blaise Cendrars
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dimanche, 13 novembre 2005
Vertige fondamental
Dans l’analyse qu’il fait de la Flagellation, de Piero della Francesca, Alain Jaubert écrit ceci, à propos du point de fuite : « Notre propre monde est lui-même illusion, il est comme l’émanation, le rêve d’une autre histoire qui aurait eu lieu dans un passé très ancien et qui se répète à l’infini, de génération en - génération. Piero a donc construit tout son tableau sur ce vertige fondamental. (...) Piero est contemporain de Christophe Colomb, il - appartient à cette génération d’hommes qui prétend justement affronter l’infini, qu’il soit océanique ou mathématique. Tous les savoirs sont convoqués dans un tableau manifeste qui traduit le passage d’un monde fini à un univers infini. »
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jeudi, 10 novembre 2005
Un grand vaisseau d'or
Quelquefois je vois au ciel des plages sans fin couvertes de blanches nations en joie. Un grand vaisseau d'or, au-dessus de moi, agite ses pavillons multicolores sous les brises du matin.
Rimbaud, Une saison en enfer
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mardi, 01 novembre 2005
En dansant
Fermez les yeux, attendez, ne pensez plus à rien. Ouvrez-les... N'est-ce-pas... On ne perçoit plus qu'une grande ondulation colorée, hein ? une irisation, des couleurs, une richesse de couleurs. C'est ça que doit nous donner d'abord le tableau, une chaleur harmonieuse, un abîme où l'oeil s'enfonce, une sourde germination. Un état de grâce colorée. Tous ces tons vous coulent dans le sang, n'est-ce-pas ? On se sent ravigoté. On naît au monde vrai. On devient soi-même, on devient de la peinture... Pour aimer un tableau, il faut d'abord l'avoir bu, à longs traits. Perdre conscience. Descendre avec le peintre aux racines sombres, enchevêtrées, des choses, en remonter avec les couleurs, s'épanouir à la lumière avec elles. Savoir voir. Sentir... Surtout devant une grande machine comme en bâtissait Véronèse. Celui-là, allez, il était heureux. Et tous ceux qui le comprennent, il les rend heureux. Il est un phénomène unique. Il peignait comme nous regardons. Sans plus d'efforts. En dansant.
Cézanne, au Louvre, devant "Les noces de Cana" in "Joachim Gasquet, Cézanne", éditions Encre Marine
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mercredi, 19 octobre 2005
La nuit étoilée
Non, Van Gogh n'était pas fou, mais ses peintures étaient des feux grégeois, des bombes atomiques, dont l'angle de vision, à côté de toutes les autres peintures qui sévissaient à cette époque, eût été capable de déranger gravement le conformisme larvaire de la bourgeoisie second Empire et des sbires de Thiers, de Gambetta, de Félix Faure, comme ceux de Napoléon III. Car ce n'est pas un certain conformisme de moeurs que la peinture de Van Gogh attaque, mais celui même des institutions. Et même la nature extérieure, avec ses climats, ses marées et ses tempêtes d'équinoxe ne peut plus après le passage de Van Gogh sur terre, garder la même gravitation.
Antonin Artaud
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jeudi, 06 octobre 2005
Les Cimaises d'automne 2005
SALON de PEINTURE
du 7 au 13 OCTOBRE
Espace Armingué, VENDARGUES
VERNISSAGE :VENDREDI 7 Octobre 18H30
Peinture représentée ici : Frédérique Azaïs
10:45 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 18 septembre 2005
Une sorte de champ énergétique
Simon Leys dans : « Essais sur la Chine », notamment dans le texte: « Poésie et peinture, aspects de l’esthétique chinoise classique » note que le concept central de la pensée chinoise est celui du « qi », c’est-à-dire souffle, énergie. L’artiste doit capter cette énergie et l’injecter dans son œuvre. Ainsi pour un chinois, « la relation entre un paysage peint et le paysage extérieur n’est pas une relation d’imitation ou de représentation ; la peinture n’est pas un symbole du monde, c’est le lieu de sa présence réelle. (…) L’objet de la peinture n’est pas de décrire les apparences du réel, mais d’en manifester la vérité ». Leys note « que les grands artistes d’Occident sont arrivés empiriquement aux mêmes conceptions ». Il cite successivement Flaubert, Claudel ou encore Picasso : « Il ne s’agit pas d’imiter la nature mais de travailler comme elle ». Leys continue : « Le peintre doit s’efforcer de faire de sa peinture une sorte de champ énergétique ». Conception à rapprocher de cette réflexion de André Masson : « La grande peinture est une peinture où les intervalles sont chargés d’autant d’énergie que les figures qui les déterminent ».
Rubens, le triomphe de Venus
16:50 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 16 septembre 2005
Une possibilité de vivre
Les grands peintres apportent toujours un supplément d’âme, un regard inédit. Un jour nouveau nous est donné, une possibilité de vivre.
22:00 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
La relativité des choses
« De nos jours, on veut faire voir la relativité des choses visibles et exprimer l’idée que l’objet visible n’est qu’un exemple isolé dans les rapports infinis de l’univers, et qu’il existe un nombre bien plus grand encore d’autres vérités ».
Paul Klee
Peinture : De Kooning, sans titre 7
04:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (9)