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jeudi, 27 novembre 2008

Si Cézanne a raison, j’ai raison

cover_Cezanne%20-%20Mont%20Sainte-Victoire%20and%20Chateau%20Noir.jpgMatisse (1925) : « Remarquez que les classiques ont toujours refait le même tableau, et toujours de façon différente. À partir d’une certaine époque, Cézanne a toujours peint la même toile des Baigneuses. Bien que le maître d’Aix eût sans cesse refait le même tableau, ne prend-on pas connaissance d’un nouveau Cézanne avec la plus grande curiosité. À ce propos, je suis fort étonné que l’on puisse se demander si la leçon du peintre de La Maison du pendu et des Joueurs de cartes est bonne ou néfaste. Si vous saviez toute la force morale, tout l’encouragement que me donna pendant toute ma vie son merveilleux exemple ! Aux moments de doute, quand je me cherchais encore, effrayé parfois de mes découvertes, je pensais : Si Cézanne a raison, j’ai raison, et je savais que Cézanne ne s’était pas trompé. »

00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, peinture, cézanne, matisse

mardi, 25 novembre 2008

7 ateliers s'ouvrent au public

cartonparcoursweb.jpgLes 28, 29 et 30 novembre, Frédérique Azaïs-Ferri mais aussi :

Bénédicte Watine-Eloy

Patricia Dottini

Marjolaine Mayran

Luc Muratet

Talou Coron

Denis Leenhardt

vendredi, 21 novembre 2008

Une impression de fraîcheur

A864.JPGJe demandais récemment à Jacki Maréchal comment il peignait, s’il « retravaillait beaucoup ses tableaux » ; Voici sa réponse :

La grande difficulté de l'art c'est le recul, Braque disait: "lorsqu'un tableau ne vous semble pas fini, retournez le contre le mur pendant un an, parfois il se finit de lui-même"... Bonnard disait aussi : "je vous attends à la deuxième couche", autrement dit, un premier jet ne suffit pas, il est nécessaire de résoudre la dialectique du" faire" et du "laisser faire", il faut donc de toute façon travailler en profondeur mais sans sur-écrire, ou sur-peindre. Pour moi c'est : au début du laisser faire, au milieu du faire et à la fin du savoir faire... Donc des retouches ou des repentirs, il n'y a que ça dans une toile... Généralement on fait d'abord une toile de travail, c'est une toile qui sert à travailler et qui finit souvent par être usée, fatiguée (Rodin dans le film Camille Claudel reproche aux élèves, "vous fatiguez la terre"), on reprend ensuite cette toile, souvent dans un format plus grand et là les problèmes de compo etc. étant résolus on peint plus directement dans le vrai, ce qui donne une impression de fraicheur...

mercredi, 19 novembre 2008

Claude-Henri Bartoli au Mexique

AFFICHE CENTRO CULTURAL POR ENVIO.jpg

Claude Henri-Bartoli, qui a longtemps vécu à Montpellier, est maintenant au Mexique, où il expose. Il explique ici sa démarche :

Ma démarche est très simple : trouver, débusquer, m’approprier, partout, dans toutes les civilisations (peut-être avant la disparition de ce qui fait nos différences) les signes d'un esprit qui nous quitte.

Ne pas réaliser des images, mais comprendre de l’intérieur la ou les raisons qui produisent telle ou telles images, telle représentation de ce qui n’a pas vocation à prendre forme.

Chercher partout où il se trouve le SACRE (au sens d’effroi que lui donne pascal Quignard dans le Sexe et l’Effroi. NRF éditeur)

Alors ce qui semble emprunt redevient analogie…

Ai-je inventé les mots que j’utilise ?……NON

Alors pourquoi devrais-je inventer les formes, les couleurs, je les utilise dans une construction dont je revendique la paternité

Contact

lundi, 17 novembre 2008

Les chefs d'oeuvre du Musée Fabre (3)

14897morisot.jpgBerthe Morisot

 

dimanche, 16 novembre 2008

Les chefs d'oeuvre du Musée Fabre (2)

7072M.jpgSainte-Agathe

mercredi, 12 novembre 2008

Jacki Maréchal expose à Koblenz, à la galerie Laïk

A883.JPGVoir ici

Jean-Marc Laïk est un galeriste très reconnu dans le cercle des galeries européennes. Il exerce depuis 30 ans et sa galerie à Koblenz n'est que la tête d'épingle d'une activité à large faisceaux. Il est très apprécié en tant que découvreur et travaille en connexion avec beaucoup d'autres galeries en Allemagne, en Suisse et en Italie. En outre il est présent sur la plupart des grandes foires internationales en Europe. Il est français d'origine, a passé sa jeunesse aux Etats-Unis, puis a vécu à Honk Kong avant de s'installer définitivement en Allemagne. Il parle sept langues. Il vit une semaine par mois au Népal.

vendredi, 07 novembre 2008

Artemisia Gentileschi

456px-ArtemisiaSelfP.jpgRemarquablement douée et aujourd'hui considérée comme l'un des premiers peintres baroques,  l'un des plus accomplis de sa génération, elle s'impose par son art à une époque où les femmes peintres ne sont pas facilement acceptées. Elle est également la première femme à peindre l'histoire et la religion à une époque où ces thèmes héroïques sont considérés comme hors de portée d'un esprit féminin.

Autoportrait

Plus d'infos ici

jeudi, 06 novembre 2008

Vinci or not Vinci ?

718568-878336.jpg"Cette Marie-Madeleine est sans doute un des clous de l'exposition de Koekelberg. Jusqu'ici, elle avait été attribuée à un élève de Léonard de Vinci, Giovan Pietro Rizzoli, dit Il Giampetrino. Mais le Pr Carlo Pedretti, 83 ans, expert mondial ès Leonardo, est persuadé d'y voir la patte du maître. « A tout le moins, on peut voir que Léonard regardait par-dessus son épaule », dit-il. Mais il va plus loin : il croit que l'œuvre est de Léonard lui-même : « Je le sens. J'accompagne Léonard depuis tant d'années que je sais quand il intervient. Ici je suis sûr que la facture va bien au-delà de ce que pouvait faire son meilleur élève. »

Léonard de Vinci n'a guère peint de nus féminins. Carlo Pedretti croit savoir que le commanditaire le voulait expressément. « Il avait demandé une femme. Une peinture religieuse, bien sûr. Mais une qu'il pouvait embrasser. Marie-Madeleine s'imposait. Le peintre a même gommé le vase que Marie-Madeleine tient dans la plupart de ses représentations. »

mardi, 04 novembre 2008

La complexité d'un tableau de Nicolas Poussin

346011451_02aee2cd25.jpgLa Récolte de la Manne : Voir ici une vidéo explicative

Sarx

A8162web.jpgA l’heure où les écrans et tout ce qui nous entoure nous éloigne de plus en plus des sensations vraies – par exemple la plupart des objets avec lesquels nous sommes en contact au quotidien sont des produits manufacturés et ne sont plus faits directement par la main de l’homme -, Jacki Maréchal, dans une série de douze tableaux (dont ces trois là font partie) a choisi d’aborder symboliquement la problématique de la chair et du « toucher » Le terme « sarx » signifie « chair » en grec ancien.  

A8163web.jpgProlongement de tous les autres sens, la main ici volontairement traitée de manière symbolique, touche un autre corps qui souvent n’est qu’ombre, voir poussière, ou mieux encore, pure ontologie.

A8165web.jpgIl faut lire dans cette série de toiles une démarche allégorique, qui lie au toucher, une structure de notre conscience de l’autre et de sa corporéité unique. De l’harmonie de l’action dépendra la subtilité de relation qui va du monde extérieur vers cet unique intime, et de là, vers la richesse illimitée du toucher.

Le projet est de révéler dialectiquement le toucher, par un art purement visuel qui s’adresse à l’œil de l’autre, et donne envie de franchir la frontière vers cet autre à la main tendue, miroir affranchi par l’horizon du corps de celui qui voit. La main, ici symbole du sens du toucher, montre la limite de l’œil et le surpasse au final.

Pour toutes informations et projets : jackimarechal@yahoo.fr

http://jacki-marechal.com/

lundi, 03 novembre 2008

Diogène jetant son écuelle

jetant_cuelle_nicolas_poussin_1648_1.jpgL’écuelle était le seul objet usuel de Diogène. Comme les moines zen, il la transportait partout avec lui pour manger et pour boire. Jusqu’au jour où il vit un enfant boire à la fontaine dans ses deux mains en creux. Il jeta alors l’écuelle – luxe inutile. Nicolas Poussin l’a représenté en 1648.

23:05 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : diogène, poussin

mercredi, 22 octobre 2008

Jacki Maréchal, peintre

A8174webgi.jpgJACKI MARECHAL

expose à la
Galerie Laïk
- Altehof - 56068 Koblenz


Peintures récentes
du 9 novembre au 30 novembre 08

La réputée galerie Laïk est présente dans la plupart des foires internationales d'art contemporain.

GRAND PALAIS
Grand Palais des Champs Elysées

Avenue Winston Churchill - Paris

Jacki Maréchal

sera présenté au :

Salon des artistes français - 21 au 30 novembre 08


Salon dans lequel ont exposés les artistes les plus célèbres, dont les peintres :
Le Brun, de la Tour, Poussin, Chardin, Watteau, Boucher, Fragonard, David, Ingres, Meissonnier, Géricault, Delacroix, Courbet, Millet, Puvis de Chavannes, Mary Cassatt, Daumier, Manet, Fantin-Latour, Pissaro, Renoir, Corot, Monet, Cézanne, Degas, Dufy, Maurice Denis, Rouault, Picabia, Carzou, Fontanarosa, Buffet...

et au

Salon du dessin et de la peinture à l'eau - 21 au 30 novembre 08

Le Salon du Dessin et de la Peinture à l'Eau se tient tous les deux ans à Paris il est destiné exclusivement aux peintures sur papier, principalement dans le domaine de l'art contemporain.

Les fondateurs : Masson, Aujame, Berthommé Saint André, Brayer, Brianchon, Cadiou, Cavaillès, Chapelain-Midy, Dunoyer de Segonzac, Hambourg, Jacquemin, Lhote, Oudot, Villon, de Waroquier ...
Jacki maréchal
3. rue Brunet
01100 Oyonnax
France
06 16 26 07 58
Maison des artistes : M753485

mardi, 14 octobre 2008

Georges de la Tour

409px-Georges_de_La_Tour_009.jpgGeorges de la Tour, Marie-Madeleine

Tombera, tombera pas ?

cezanne_baigneur_bras_ecart-2.jpgC'est la famille Lemarché-Financier qui s'inquiète. Au fait ce bras droit, il part en avant ou en arrière ?

Pour plus de détails, lire ici

Paul Cézanne - Baigneur aux bras écartés. Huile sur toile (73 x 60 cm), coll. privée.

vendredi, 19 septembre 2008

Paolo Uccello

uccello1.jpgIl se nommait vraiment Paolo di Dono ; mais les Florentins l’appelèrent Uccelli, ou Paul les Oiseaux, à cause du grand nombre d’oiseaux figurés et de bêtes peintes qui remplissaient sa maison : car il était trop pauvre pour nourrir des animaux ou pour se procurer ceux qu’il ne connaissait point. On dit même qu’à Padoue il exécuta une fresque des quatre éléments, et qu’il donna pour attribut à l’air l’image du caméléon. Mais il n’en avait jamais vu, de sorte qu’il représenta un chameau ventru qui a la gueule bée. (Or le caméléon, explique Vasari, est semblable à un petit lézard sec, au lieu que le chameau est une grande bête dégingandée.) Car Uccello ne se souciait point de la réalité des choses, mais de leur multiplicité et de l’infini des lignes ; de sorte qu’il fit des champs bleus, et des cités rouges, et des cavaliers vêtus d’armures noires sur des chevaux d’ébène dont la bouche est enflammée, et des lances dirigées comme des rayons de lumière vers tous les points du ciel.

Extrait de Marcel Schwob, Vies imaginaires, 1896. Lire le texte en entier ici

jeudi, 04 septembre 2008

Plutôt Michel-Ange que les gros bouddhas peinturlurés

michelangelo.jpgLire ici dans le Journal du mois de Philippe Sollers

Michel-Ange, La Tentation d'Adam et Eve, détail, la Chapelle Sixtine

jeudi, 28 août 2008

Le site du peintre Anthony Oliver

Voir ici

samedi, 23 août 2008

Les autoportraits d'Elisabeth Vigée le Brun

VLBflor1.jpgElle en a peint 37, tous visibles ici

Rubens, autoportrait

Rubens_self_portrait.jpg