Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 09 mai 2007

Songda Ouedraogo, Artiste burkinabé

medium_faux_pretexte.jpg"Faux prétexte" : Songda Ouedraogo

songdaouedraogo@hotmail.com

A voir ici :

Le mur tordu, galerie d'art contemporain

Matières et sens

Expo collégiale avec:

Atif Mohamed

Bartoli Claude Henri

Doherty Annick

Dumaitre Hervé

40 rue de la Méditerranée à Montpellier

du 10 mai au 8 juin 2007

10 h-13 h et 17-20 H

04 67 20 00 67

mardi, 08 mai 2007

Noailles le diabolique

"Le serpent qui tenta Ève, qui renversa Adam par elle, et qui perdit le genre humain, est l'original dont le duc de Noailles est la copie la plus exacte, la plus fidèle, la plus parfaite, autant qu'un homme peut approcher des qualités d'un esprit de ce premier ordre, et du chef de tous les anges précipités du ciel. La plus vaste et la plus insatiable ambition, l'orgueil le plus suprême, l'opinion de soi la plus confiante, et le mépris de tout ce qui n'est point soi, le plus complet; la soif des richesses, la parade de tout savoir, la passion d'entrer dans tout, surtout de tout gouverner; l'envie la plus générale, en même temps la plus attachée aux objets particuliers, et la plus brûlante, la plus poignante; la rapine hardie jusqu'à effrayer, de faire sien tout le bon, l'utile, l'illustrant d'autrui; la jalousie générale, particulière et s'étendant à tout; la passion de dominer tout la plus ardente, une vie ténébreuse, enfermée, ennemie de la lumière, tout occupée de projets et de recherches de moyens d'arriver à ses fins, tous bons pour exécrables, pour horribles qu'ils puissent être, pourvu qu'ils le fassent arriver à ce qu'il se propose; une profondeur sans fond, c'est le dedans de M. de Noailles. Le dehors, comme il vit et qu'il figure encore, on sait comme il est fait pour le corps: des pieds, des mains, une corpulence de paysan et la pesanteur de sa marche, promettaient la taille où il est parvenu. Le visage tout dissemblable: toute sa physionomie est esprit, affluence de pensées, finesse et fausseté, et n'est pas sans grâces. Une éloquence naturelle, une élocution facile, une expression telle qu'il la veut; un homme toujours maître de soi, qui sait parler toute une journée et avec agrément sans jamais rien dire, qui en conversation est tout à celui à qui il veut plaire, et qui pense et sent si naturellement comme lui, que c'est merveille qu'une fortuite conformité si semblable. Jamais d'humeur, égalité parfaite, insinuation enchanteresse, langage de courtisan, jargon des femmes, bon convive, sans aucun goût quand il le faut, revêtu sur-le-champ des goûts de chacun; égale facilité à louer et à blâmer le même homme ou la même chose, suivant la personne qui lui parle; grand flatteur avec un air de conviction et de vérité qui l'empêche d'y être prodigue, et une complaisance de persuasion factice qui l'entraîne à propos malgré lui dans votre opinion, ou une persuasion intime tout aussi fausse, mais tout aussi parée, quand il lui convient de vous résister, ou de tâcher, comme malgré lui, de vous entraîner où il est entraîné lui-même. Toujours à la mode, dévot, débauché, mesuré, impie tour à tour selon qu'il convient; mais ce qui ne varie point, simple, détaché, ne se souciant que de faire le bien, amoureux de l'État, et citoyen comme on était à Sparte. Le front serein, l'air tranquille, la conversation aisée et gaie, lorsqu'il est le plus agité et le plus occupé; aimable, complaisant, entrant avec vous quand il médite de vous accabler des inventions les plus infernales, et quelque long délai qui arrive entre l'arrangement de ses machines et leur effet, il ne lui coûte pas la plus légère contrainte de vivre avec vous en liaison, en commerce continuel d'affaires et de choses de concert, enfin en apparences les plus entières de l'amitié la plus vraie et de la confiance la plus sûre; infiniment d'esprit et toutes sortes de ressources dans l'esprit, mais toutes pour le mal, pour ses désirs, pour les plus profondes horreurs, et les noirceurs les plus longuement excogitées, et pourpensées de toutes ses réflexions pour leur succès. Voilà le démon, voici l'homme."

Saint-Simon, Mémoires, Noailles le diabolique

Les rencontres autour du livre Nouvelles de la Révolte - 1907-2007

Voir ici les prochaines rencontres

C'est le sujet même de l'art, de tous les arts et de la pensée.

medium_212_029.jpgBrecht a écrit que la différence entre le vieux théâtre et le théâtre politique, c'est que dans le vieux théâtre on voit que la souffrance humaine est tragique parce qu'elle est inévitable, alors que le théâtre politique moderne est tragique parce qu'il montre que la souffrance humaine est évitable. C'est le sujet même de l'art, de tous les arts et de la pensée.

Judith Malina, Living Theater

Photo : Jean-Louis Bec

lundi, 07 mai 2007

L'amour de leur servitude

Un état totalitaire vraiment "efficient" serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d'esclaves qu'il serait inutile de contraindre, parce qu'ils auraient l'amour de leur servitude.

Aldous Huxley

L'amour

L'amour donne de l'esprit, et il se soutient par l'esprit

Pascal

L'ignorance, l'oubli et le caché

medium_211004.jpgLe spectacle organise avec maîtrise l'ignorance de ce qui advient et, tout de suite après, l'oubli de ce qui a pu quand même être connu. Le plus important est le plus caché.

"Un excellent auteur" cité par Philippe Sollers dans "Le secret"

Photo : Jean-Louis Bec

dimanche, 06 mai 2007

Chroniques d'une élection (67)

medium_12513813_p.jpg

samedi, 05 mai 2007

La cabane trempée, toujours...

medium_belle_20photobis_20cabane_20trempee_20accueil_20bis.jpgLa " Cabane Trempée ", 14ème arrosage.

Crée en 1994 par Denis Leenhardt et Gisèle Cazilhac, cette association, ou plutôt ce groupe d’amis Artistes, investit chaque année une ancienne cabane de pêcheur, pour une expo d’Art à tendance contemporaine, atypique et excentrée, au bord de l’étang de l’Or. Cette année , ils ne seront pas moins de 40 artistes de la région, à accrocher leurs toiles aux tamaris ou sur les murs décrépis, et rencontrer les visiteurs, chaque année plus nombreux…( 2000 en 2006)
Les cabaniers trempés de cette année :
Denis Leenhardt, Gisèle Cazilhac, Marjolaine Mayran, Patricia Dottini,Virginie Guidée, Anne Jean-Joseph, Pavel Peck ,Morphée, Luc Muratet, Bénédicte Watine-Eloy, B. D'Ambrosio, Jean de Blanchard, Philippe Boniface ,Chantal Bossard, Frédérique Azaïs, Miccam, Marion De La Fontaine, Virginie Cétaire, Sandrine Vergnet, Isabelle Wheeler, Cédric Picard , Juha, Catherine Semprez, Jean-Guillaume Petit , Sylvaine Jenny,Yola.Z, PatüK, Isabelle Marsala, Vogel-Singer, Pascal Marmol, Lydi, Pierre Callon, Hervé Quillot, Antonia, Claudine Dumur, François Diot, Jean Michel Oulieu, Christine Caffarel, François Bouët, Bertrand Lecointre, Solinia, Céleste, Françoise Dagues , Sandrine Tulissi...Et Cerisola....

Exposition les 1er Mai, les 5, 6,7 et 8, 12et 13, 17,18,19,20, 26 et 27 Mai , ainsi que les 2 et 3 Juin….
Ouvert de 14h à 19h . Entrée libre …

" La Cabane Trempée " : Deuxième cabane, rive gauche du Salaison, après le Plan Marius Olive, aux cabanes du Salaison, 34130 Mauguio.
Renseignements, plan d’accès, et programme plus détaillé sur le Site internet :
http://www.lacabanetrempee.com/
Ou http://lacabanetrempee.blogspot.com/
Contact :Denis.leenhardt@free.fr
Tel : 04 67 29 63 21 ou 06 68 43 54 38

A propos des "Nouvelles de la révolte"

(article paru dans le Journal L'indépendant)
NOUVELLES DE LA REVOLTE DE 1907
Difficile pour des écrivains d'aujourd'hui de donner des "nouvelles de la révolte" sans tomber dans l'hagiographie ou le déjà lu. Une quinzaine de courageux ont relevé le défi et, si quelques-uns d'entre eux n'ont pu éviter les clichés convenus qui alimentent depuis un siècle la légende, ceux qui tirent leur épingle du jeu sont les petits malins qui ont habilement contourné le sujet. "Le sucre dans le quart" de René Escudié, "L'agent secret" de Raymond Alcovère où on apprend comment l'écrivain Joseph Conrad a convaincu Ferroul de prendre la tête de la révolte, "Obéissance à la loi" de Francis Zamponi qui établit un lien entre 1907 et Jean Moulin, "Le dernier pour la route" de Serguei Dounovetz qui mêle humour et tragédie, "Epinglé comme un phylloxera vastatrix" de François Darnaudet, polar viticole dans le TGV et "Rouge" de Lilian Bathelot, drame d'une révolte qui couve toujours, sont les réussites de ce recueil.
"Nouvelles de la Révolte, Cap Béar éditions, 229 pages, 14 euros.

L'amour fou

medium_Lee_Miller.jpgAu beau printemps de 1952 vous viendrez d'avoir seize ans et peut-être serez-vous tentée d'entrouvrir ce livre dont j'aime à penser qu'euphoniquement le titre vous sera porté par le vent qui courbe les aubépines... Tous les rêves, tous les espoirs, toutes les illusions danseront, j'espère, nuit et jour à la lueur de vos boucles et je ne serai sans doute plus là, moi qui ne désirerais y être que pour vous voir. Les cavaliers mystérieux et splendides passeront à toutes brides, au crépuscule, le long des ruisseaux changeants. Sous de légers voiles vert d'eau, d'un pas de somnambule une jeune fille glissera sous de hautes voûtes, où clignera seule une lampe votive. Mais les esprits des joncs, mais les chats minuscules qui font semblant de dormir dans les bagues, mais l'élégant revolver-joujou perforé du mot « Bal » vous garderont de prendre ces scènes au tragique. Quelle que soit la part jamais assez belle, ou tout autre, qui vous soit faite, je ne puis savoir. Vous vous plairez à vivre, à tout attendre de l'amour. Quoi qu'il advienne d'ici que vous preniez connaissance de cette lettre - il semble que c'est l'insupposable qui doit advenir - laissez-moi penser que vous serez prête alors à incarner cette puissance éternelle de la femme, la seule devant laquelle je me sois jamais incliné. Que vous veniez de fermer un pupitre sur un monde bleu corbeau de toute fantaisie ou de vous profiler, à l'exception d'un bouquet à votre corsage, en silhouette solaire sur le mur d'une fabrique - je suis loin d'être fixé sur votre avenir laissez-moi croire que ces mots : « L'amour fou » seront un jour seuls en rapport avec votre vertige.
André Breton

vendredi, 04 mai 2007

Chroniques d'une élection (66)

Très intéressant ! http://www.dailymotion.com/video/x1vfyt_gerard-miller-ana...

Dans la campagne aixoise

Dans la campagne aixoismedium_Couv-Lesourire.jpge, ce début janvier a les couleurs d’un automne tardif. Ocelles claires et limpides des chênes verts, fauve des feuilles caduques, dans les arbres touches mélangées de jaune, ocre, vermillon, rouille, reflets ombrés, aspect frêle des feuilles sur le point de chuter, translucides et légères, puis s’effondrant en poussière. Partout la végétation, en flot inépuisable, dégorge de gigantesques vasques sur les collines, les combes et les ravines. Bientôt les arbres dessineront des pinceaux, dressant leurs nervures dans le gris du ciel. Au milieu, clairsemés, les oliviers, lumineux et purs comme des incendies, les seuls à irradier de l’éclat quand l’horizon se couvre de gris, décharnés, noueux, rivés à la terre. Le vent se mêle aux forêts dans des vapeurs blanchâtres, traînées de gaze qui couronnent la Sainte-Victoire, ombre volcanique. Miracle, en cette saison les journées sont courtes, rares les promeneurs, lumière d’or étalée, formes étagées en volumes. A six heures, nuit noire, les gens s’affairent dans les rues comme en plein jour. Le mistral s’engouffre dans les venelles en bousculant les passants, danse des feuilles sur le soir mauve.

Raymond Alcovère, extrait du roman "Le sourire de Cézanne", vient de paraître, éditions n & b

 

jeudi, 03 mai 2007

Chroniques d'une élection (65)

Ségolène Royal aux Français: "Osez!"

Concert de soutien pour les enfants en difficulté

Concert de soutien pour les enfants en difficulté Entre France et Maroc Le 10 mai à la Salle Victoire 2 à Saint Jean de Vedas à 20h30 Organisé par : 6 Etudiants de sup de co Montpellier en partenariat avec l’association Occi’zen-enfance et art       http://www.occizen.com/ Objectifs :

1- Partager un moment avec le public, les enfants en difficulté et des artistes nationaux et régionaux.

2- Dégager du bénéfice pour continuer les actions en faveur des enfants en difficulté engagées depuis 5ans

     entre France et Maroc par l’association bénévole Occi’zen.

Les artistes présents avec Occi’zen : Karlex : artiste Newyorkais - Soul musique Golden Touch : groupe Montpelliérain - Sound System Reggae Dub

Qu’es aquo de Montpellier : groupe de musique occitane avec du Ska Reggae

Occi’zen – enfance et art : 5 ans d’histoire pour les enfants d’ici et d’ailleurs  
A Montpellier, en France et au Maroc l’association réalise des actions culturelles pour les enfants en difficulté :
  • Atelier Peinture à l’hôpital Lapeyronie pour les enfants lourdement hospitalisés
  • Caravane des artistes à l’hôpital A. de Villeneuve (danse, théâtre, peinture)
  • Ateliers peinture et Défilé de mode avec les ados de la Mosson

Depuis février 2004, Occi’zen a déjà réalisé 12 actions humanitaires dans le sud marocain, région de Ouarzazate :

  • Echanges avec les artistes et les enfants, peinture, théâtre
  • Dons de fournitures scolaires, vêtements, vélos, fauteuil roulant...

    Projet phare : Construire une maison aux enfants et aux étoiles dans la région de Ouarzazate pour recueillir et scolariser les enfants abandonnés

à suivre pour les enfants d’ici et d’ailleurs…

Programme : 20 h 30 GoldenTouch                                                                                                                                                                                                                21 h 00       Qu’es aquo?

22h00        Karlex

Prix/Prévente : Ü        5 euros avec le pass culture auprès du Crous

Ü        9,5 euros tarifs étudiants et demandeurs d’emploi

Ü        12,70 aux points de ventes habituels  Fnac – Carrefour – Virgin

Ü        11 euros tarif tout public auprès d’Occi’zen

Réservations/Occi’zen : Contact associatif - Khalid : 06 24 69 39 05

Contact étudiant - Véronique : 06 67 33 69 34                                                                                      

Contact  :  Directrice Occi’zen Sandrine Daudé : 06 22 04 31 54

Chroniques d'une élection (64)

Le tirage au sort a désigné Sarkozy pour parler le premier. Il commence comme sa caricature des Guignols : cacalme, coocool, zezen et la voix détimbrée. Elle, d'emblée, monte le son et impose ses thèmes (la dette, la croissance, etc.), obligeant son rival à la suivre sur son terrain. En face, Sarkozy ne cesse de regarder Arlette Chabot et Patrick Poivre d'Arvor, s'adresse à eux plutôt qu'à Royal. Elle le fixe, même quand la caméra n'est pas sur elle. Quand il parle, elle prend des notes. Ce qu'elle écrit ? Sûrement rien, mais la diversion marche : Sarkozy baisse les yeux et regarde, agacé, le stylo de Royal qui s'agite.
Celle-ci mène le débat comme une guérilla et se paie le luxe de se la jouer maîtresse d'école. Lui est sur la défensive. Son truc : l'appeler «Madame» sans cesse. Citer à plusieurs reprises le nom de François Hollande pour ramener Royal à son statut de compagne. Dans la position de son corps aussi, Royal est à l'offensive. Lui a le coude posé sur la table, le dos souvent voûté ; elle est avancée vers lui.

mercredi, 02 mai 2007

Le nouveau Magazine de "Autour des Auteurs" est en ligne

Le nouveau Magazine de "Autour des Auteurs" est en ligne

Inédits, Chroniques, Les oubliés, Entretiens, Vie du livre, arts plastiques...

ça, c'est Monet qui l'a trouvé !

medium_Monet_20_20Autoportrait_201886.jpg"Le ciel est bleu, n'est-ce pas ? Eh bien, ça, c'est Monet qui l'a trouvé !"

Paul Cézanne

Claude Monet : Autoportrait

mardi, 01 mai 2007

Testez votre subconscient !

Utile pour les jours à venir !

Mai 68

On s'est quand même beaucoup amusés, non ? dit Jean-Luc. C'est ce qu'ils ne comprendront jamais... Ils n'y ont jamais rien compris... Tu te rappelles ? "On a raison de se révolter"

Philippe Sollers, Femmes, p 427