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mardi, 01 mai 2007

Il avait l'air vaguement déçu d'un amant après l'amour

" Au bas de l'absidiole, dans une éclaboussure de lumière, je devine une forme oblongue et féminine, rousse de corps et noire de chevelure, où vais-je chercher cela ? L'homme penché sur elle l'embrassait d'un si dur mouvement , il exprimait de sa retentissante poitrine un chant si haut, dont jamais un cheval même de pur sang, même issu du désert de sable ,n'aurait percé le vent à travers sa crinière. [...] Les traits tendus, l'oeil dur, le front lisse et violent, le masque presque menaçant, Slava déchiffrait le mystère d'harmonie. Le menton haut levé, il enlaçait son violoncelle du bout des doigts comme si ça le brûlait, et quand enfin il s'arrêtait, son bras par-dessus la volute comme sur une gorge, il avait l'air vaguement déçu d'un amant après l'amour. " (Jules Roy in Rostropovitch Gainsbourg et Dieu, Albin Michel, 1992)

 

Lire l'article ici chez Laurent Morancé

Recherche photo ancienne de Montpellier

Suis à la recherche d'une photo ancienne de Montpellier de l'arrivée par la route de Nîmes pour illustrer cet extrait de mon roman "Le sourire de Cézanne" (merci de faire circuler) :

Un incident sur la voie bloque le train à l’entrée de Montpellier. Impatient de descendre, il l’entraîne dehors, ils se retrouvent devant le Corum puis au pied des Beaux-Arts. “ Tu vois, avant qu’on ne construise ce palais de béton, l’arrivée à Montpellier par la route de Nîmes était une pure merveille. On apercevait de loin l’arrondi des pins, la balustrade des Beaux-Arts se dessiner à l’horizon, c’était un peu d’Italie, un miracle, la lumière romaine. Toute mon enfance a été bercée par cette image".