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mercredi, 31 octobre 2007

Mon questionnaire de Proust

Ma vertu préférée : l’humanité

Le principal trait de mon caractère : l’indépendance

La qualité que je préfère chez les hommes : l’intelligence

La qualité que je préfère chez les femmes : la sensualité et l’intelligence

Mon principal défaut : le manque d’ambition

Ma principale qualité : le discernement

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : le sens de l’amitié

Mon occupation préférée : l’art

Mon rêve de bonheur : un lieu de rêve avec les gens que j’aime

Quel serait mon plus grand malheur : perdre les gens que j’aime

A part moi -même qui voudrais-je être  : un génie

Où aimerais-je vivre : au bord de la mer

La couleur que je préfère : le bleu et le vert

La fleur que j'aime : toutes

L'oiseau que je préfère : tous

Mes auteurs favoris en prose : Chateaubriand, Stendhal, Flaubert, Nietzsche, Proust, Sollers

Mes poètes préférés : Homère, La Fontaine, Rimbaud, Baudelaire

Mes héros dans la fiction : Les Trois Mousquetaires

Mes héroïnes favorites dans la fiction : celles de mes romans

Mes compositeurs préférés : Vivaldi, Bach, Mozart, Chopin

Mes peintres préférés : Titien, Véronèse, Vélasquez, Poussin, Fragonard, Manet, Cézanne

Mes héros dans la vie réelle : ceux qui aident les autres sans faire parler d’eux

Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : les mêmes

Mes héros dans l'histoire : Mazarin, Jean Moulin

Ma nourriture et boisson préférée : les pommes de terre et le (bon) vin

Ce que je déteste par-dessus tout : la méchanceté

Le personnage historique que je n'aime pas : les tyrans sanguinaires

Les faits historiques que je méprise le plus : les génocides

Le fait militaire que j'estime le plus : les batailles pour la liberté

Le don de la nature que je voudrais avoir : le talent sans effort

Comment j'aimerais mourir : paisiblement

L'état présent de mon esprit : la curiosité intellectuelle

La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : celles qui font seulement du tort à ceux qui les commettent

Ma devise : « Le plus beau des courages, celui d’être heureux »

 

mardi, 30 octobre 2007

Le désordre des éléments

 

c35b6a252f2b70f8fa0dc7c8a26a2b94.jpgJ’ai marché plus d’une heure à la frange de la terre et de l’eau, à respirer l’atmosphère du dehors. J’aime ce temps vague, incertain, le désordre des éléments, ce gris lumineux, profond, le tumulte extérieur en harmonie avec l’intérieur. J’avais envie de retourner la voir maintenant, inquiet qu’elle soit partie, tenaillé par une furieuse envie d’être près d’elle, goûter à nouveau ses lèvres, tout son corps. Une brume opaque couvrait le ciel. Il n’y aurait pas de crépuscule mais une nuit lourde, installée comme chez elle.

Raymond Alcovère, Extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture 

Photo : Madagascar, Ile Sainte-Marie, août 2007 

lundi, 29 octobre 2007

Le bouquet

e37b3bff14956b097411bf70308a2e4d.jpgLambert Savigneux

Salon de l'écrit à l'écran, à Grigny (Rhône)


Samedi 10 & dimanche 11 novembre

Un salon de l'édition indépendante… Une manifestation unique en son genre, qui donne la parole aux auteurs et aux éditeurs, autour d'un verre ou d'une projection de film.

Avec les écrivains :

Pierre Autin-Grenier, Valère Staraselski, Jean-Pascal Dubost, Christian Valléry, Hélène Lanscotte.

Avec le réalisateur Olivier Brunet pour son documentaire Le plaisir d’exister – Michel Onfray et les universités populaires.

INAUGURATION du Salon le samedi à 11h30 en présence de René Balme, Maire de Grigny et remise du PRIX LÉO FERRÉ, Prix de littérature contemporaine de la Ville de Grigny.

Au Programme :

Des stands d'éditeurs indépendants dont les éditions CADEX, de presses alternatives (Le Sarkophage, La Décroissance, Casseurs de Pub, Réseau Voltaire, etc) et de libraires.

Des projections de films. Des spectacles, des rencontres et des tables-rondes. Des expositions et des animations tout au long de la manifestation par le Crieur public de la Croix-Rousse, stand multimédia par La M@ison et l'association ViVé.

renseignements :    04 72 50 14 78 et sur internet : http://www.grigny69.com/spip.php?article1343 

horaires :

Samedi de 11h à 19h / dimanche de 14h à 19h

Projection du vendredi soir : 20h (entrée libre).

dimanche, 28 octobre 2007

L'érémitisme médian

62ed8b526bde56d42a6cf07c73d39054.jpg"Le grand ermite réside à la cour, le petit ermite retourne dans ses collines encloses.

Les collines encloses sont trop désolées, la cour trop tumultueuse.
Mieux vaut être un ermite moyen, ermite tout en demeurant en charge,

Semblant absent tout en étant présent, ni trop occupé, ni trop oisif,

Sans souci ni labeur, échappant à la faim et au froid.
La vie réside en ce seul monde, et par principe il est difficile d'unir deux contraires.

Pauvre on endure le gel et la famine, riche l'anxiété et l'inquiétude abondent.
Seul le lettré ermite médian se retire, en demeurant heureux et tranquille.
Insuccès ou réussite, abondance ou misère, il réside dans l'intermédiaire des quatre."

Bo Juyi (829)

Hokusai

18:51 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Bo Juyi, Hokusai

Aucune reconnaissance, aucune restitution

bb36c281ba46bf9cf70d0a9d72e2f0dd.jpgJe ne crois pas à une séparation bien nette entre la vie et la mort, entre Lucie et moi, entre ce qui me serait arrivé si Elle n’avait pas été là et... Parfois j’ai cette sensation qu’il n’y a qu’une réalité, la même tout le temps, que rien ne change vraiment. Un flot continu, peut-être sans commencement ni fin et nous sommes ce flot, ni plus ni moins. La joie et la tristesse ne sont que celles des  poètes. Les poètes qui écrivent des livres, mais aussi ceux de tous les jours,  dont les actes sont gratuits, cachés, qui embellissent le monde autour d’eux. Là est le vrai don, la poésie. Peut-être n’y a-t-il rien de vraiment beau qui ne soit complètement gratuit, n’appelle aucune reconnaissance, aucune  restitution.

Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", édtions n & b, 1998

samedi, 27 octobre 2007

Le mal

"Le mal, arrivé à un certain point, s'égorge lui-même"

Joseph de Maistre

Le monde comme il va

Quelques considérations sur la guerre et la stratégie chinoises, à écouter ici

Un peu de Léautaud ?

Il est difficile d’avoir de l’esprit avec des gens bêtes.

***

Il n’y a décidément rien de plus imbécile que ces gens qui se parent de ce titre : les intellectuels.

***

Rien ne fait mieux écrire que d’écrire sur ce qu’on aime.

***

Les beaux livres, décourager d’écrire ? C’est comme si vous disiez qu’une jolie femme décourage de faire l’amour.

Lire ici

vendredi, 26 octobre 2007

On ne choisit pas cette passion, elle s'impose

"En réalité, c'est l'expérience intérieure du langage qui me tient, m'entraîne, m'approfondit. On ne choisit pas cette passion, elle s'impose, et Sartre a tort : la littérature n'est pas une névrose, mais un chemin de connaissance de plus en plus magique et précis."

Ph. Sollers, Un Vrai roman

Un cabinet d'amateur

ed33407b17fd2191888f8d0134520bcc.jpgLe cabinet d’amateur de Cornelis van der Geent, un tableau de Willem van Haecht,

Question de regard...

Une caboche à voir, chez Jean-Louis Bec

03:00 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : photo, Jean-Louis Bec

jeudi, 25 octobre 2007

L'amour

0b052436ee1602dd207051ef4fabc84d.jpgFinalement, la joie, l'amour, le plaisir, sont peu abordés par les écrivains, c'est dommage !

Photo de Nina Houzel

Gesu Nuovo

f89dfbdbfad3fd49136549187e93188d.jpgJe me suis remis à écrire. Longues journées de soleil ininterrompu. L’automne point. Je suis déjà à jeudi, à cette rencontre. Nuits courtes. J’ai parcouru les églises baroques, Gesu Nuovo, San Gregorio Armeno, ébloui de lumière, saoulé de beauté, ors, arpèges, volutes, arabesques. Jusqu’à ne plus rien voir,  ne rien sentir. Je n’ai  même plus la force de marcher, j’erre dans les rues sans savoir où aller, heureux. Rentré dans ma chambre, j’ai dormi à peine allongé sur mon lit. Je devrais être fort, prudent, me comporter en adulte. Mais aimer, n’est-ce pas plutôt sentir, désirer, imaginer, vouloir mourir... Amour  baroque, comme il est vécu ici.  Ou  alors  plénitude,  oubli de soi, paix,  sérénité qui  fait tout oublier, Lucie...

Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", roman, éditions n & b, 1998 

 

mercredi, 24 octobre 2007

Baroque, vous avez dit baroque ?

"Et si la beauté" est de retour ; Allegria !

20:50 Publié dans Baroque | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Bona, baroque

Lee Miller, toujours...

9a69005b6665d64fb8aef6d01252ed77.jpgLire ici

Photo par Man Ray 

09:40 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : photo, Lee Miller

N'Guimoké

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01:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Guy Moquet

mardi, 23 octobre 2007

Pour les amateurs de décryptage d'images...

0aeb7810da7bfa5e53657a88a87051b6.jpgEt/ou de bières belges, voir ici...

Le fameur monologue de Molly Bloom

"C'est depuis peu de temps qu'un éclaircissement a eu lieu à propos de ce qu'il faut nommer la guerre des femmes, qui connaît un tournant d'époque considérable, à la faveur des mutations que nous connaissons. Cette guerre ne s'était jusqu'à maintenant racontée qu'à travers des religions, des mythes, plus ou moins argumentés et descriptifs. Mais ce n'est que maintenant que nous pouvons relire, rouvrir toute l'archive à ce sujet. Il nous suffit alors de nous mettre dans une position "ulysséenne", ce que le professionnel Joyce a bien compris au début du XX è siècle. Ce n'est pas un hasard si Ulysse se termine par le fameux monologue de Molly Bloom."

Philippe Sollers, Guerres Secrètes

lundi, 22 octobre 2007

Les vents de l'inspire

6f8be896bb97ca0fd3690ac2adf79a92.jpgLe nouveau blog de Lambert Savigneux, ici, bon vent !