Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 30 septembre 2005

Ciel brouillé

On dirait ton regard d'une vapeur couvert ;
Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?)
Alternativement tendre, rêveur, cruel,
Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.

Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,
Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés,
Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord,
Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.

Tu ressembles parfois à ces beaux horizons
Qu'allument les soleils des brumeuses saisons...
Comme tu resplendis, paysage mouillé
Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé !

Ô femme dangereuse, ô séduisants climats !
Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,
Et saurai-je tirer de l'implacable hiver
Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ?

Baudelaire

Rembrandt, paysage avec un moulin

Miroirs...

"La France est fascinée par ce spectacle et on la comprend. On doute qu’il lui ai jamais été mis sous les yeux un miroir aussi clair de ce qu’elle est devenue. Elle peut voir là en vraie grandeur et en temps réel ce que sont ses enfants les jeunes gens d’aujourd’hui, quel est le résultat de son système d’éducation, et plus généralement de son système social de transmission des connaissances et des valeurs et ce que c’est que d’être vivant et d’habiter la terre maintenant parmi nous aujourd’hui pour des garcons et des filles à l’orée de l’âge adulte. Elle peut entendre ce qu’est sa langue, elle peut appréhender ce qu’est le sens des mots au sein d’un groupe considéré comme représentatif d’une tranche d’age et mesurer le degré de richesse, de complexité et d’éfficacité des instruments syntaxiques des sujets sous observation. Par voie de conséquence elle a tout loisir d’apprécier le type de rapports humains qui fleurissent grâce à ces instruments là, les idéaux qu’ils autorisent ou qu’ils suscitent, la weltanschauung d’une génération. Ce qui lui créve les yeux c’est le néant, non pas certes le grand néant métaphysique dont sont sortis les œuvres intrépides, d’immenses courants de pensée, des religions entières et quelques dizaines de civilisations plus ou moins raisonnables non un tout petit néant de rien du tout , un néant sans ombres et sans échos, sans rien qui puissent suggérer la plus élémentaire abîme. Trente ou quarante siècles de culture de l’âme ou du regard n’ont pas laissé la moindre trâce. Les parthénons ont été batis en vain, les comédies humaines et divines sont lettres mortes. Si des hymnes à la joie ont jamais retenti aucun écho n’en ait jamais parvenu jusqu’au loft. Qu’il y ait eu des peintures qu’il y en ait peut-être encore, que des paysages aient émus des voyageurs, qu’une sorte de lyrisme ait pu sourdre des mots, qu’on ait jamais pu s’exhalter pour une cause, pour une patrie, pour une idée fausse, un pan de mur jaune, le chagrin d’un peuple ou d’un roi, une fleur sur le tapis rien de tout cela n’émet plus la moindre perceptible vibration entre les lofteurs. Le sens s’arrête au bout des gestes de manger, de saisir, de désirer, de jouer, aucun tremblement sématique dans l’air et moins encore dans le temps. Sauf à quitter une bonne fois la condition humaine et le statut d’être conscient il ne semble pas qu’on puisse aller moins loin, convoquer moins de mots, ni tracer un cercle signifiant plus étroit. "
Renaud Camus

Magritte (les amants)

(Merci à Alina Reyes qui m'a permis de reproduire ce texte envoyé en commentaire sur son blog par et Guillaume)

L'étoile a pleuré rose

L'étoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles,
L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins ;
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain.

Rimbaud

Frida Kahlo, autoportrait, 1926

Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien

 

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ? ton regard infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore;
Tu répands des parfums comme un soir orageux;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté, monstre énorme, effrayant, ingénu!
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds.

 

Charles Baudelaire (extrait des Fleurs du Mal)

Think tank

Ou comment marcher en S

Dans l’oubli d’exister à une époque qui survit à la beauté

(Suite et fin du poème de Mallarmé :  Le phénomène futur)

Dans le silence inquiet de tous les yeux suppliant là-bas le soleil qui, sous l’eau, s’enfonce avec le désespoir d’un cri, voici le simple boniment : « Nulle enseigne ne vous régale du spectacle intérieur, car il n’est pas maintenant un peintre capable d’en donner une ombre triste. J’apporte, vivante (et préservée à travers les ans par la science souveraine) une Femme d’autrefois. Quelque folie, originelle et naïve, une extase d’or, je ne sais quoi ! par elle nommé sa chevelure, se ploie avec la grâce des étoffes autour d’un visage qu’éclaire la nudité sanglante de ses lèvres. A la place du vêtement vain, elle a un corps ; et les yeux, semblables aux pierres rares, ne valent pas ce regard qui sort de sa chair heureuse : des seins levés comme s’ils étaient pleins d’un lait éternel, la pointe vers le ciel, aux jambes lisses qui gardent le sel de la mer première. » Se rappelant leurs pauvres épouses, chauves, morbides et pleines d’horreur, les maris se pressent : elles aussi par curiosité, mélancoliques, veulent voir.

Quand tous auront contemplé la noble créature, vestige de quelque époque déjà maudite, les uns indifférents, car ils n’auront pas eu la force de comprendre, mais d’autres navrés et la paupière humide de larmes résignées se regarderont ; tandis que les poëtes de ces temps, sentant se rallumer lers yeux éteints, s’achemineront vers leur lampe, le cerveau ivre un instant d’une gloire confuse, hantés du Rythme et dans l’oubli d’exister à une époque qui survit à la beauté.

jeudi, 29 septembre 2005

Le phénomène futur

Un ciel pâle, sur le monde qui finit de décrépitude, va peut-être partir avec les nuages : les lambeaux de la pourpre usée des couchants déteignent dans une rivière dormant à l’horizon submergé de rayons et d’eau. Les arbres s’ennuient et, sous leur feuillage blanchi (de la poussière du temps plutôt que celle des chemins), monte la maison en toile du Montreur de choses Passées : maint réverbère attend le crépuscule et ravive les visages d’une malheureuse foule, vaincue par la maladie immortelle et le péché des siècles, d’hommes près de leurs chétives complices enceintes des fruits misérables avec lesquels périra la, terre.

Mallarmé

Photo : Cecil Beaton

Pourquoi rêver toujours un éternel printemps

Pourquoi rêver toujours un éternel printemps, alors que tout nous est donné, là, maintenant, dans...

Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui !

Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n'avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui.

Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie,
Mais non l'horreur du sol où le plumage est pris.

Fantôme qu'à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s'immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l'exil inutile le Cygne.

Mallarmé

Photo : Cecil Beaton


Septembre

Septembre, sentiment de légèreté, danse mauve des feuilles dans l'air du soir, la nature les arbres le ciel si présents, si justes, que le printemps est déjà là

Les carottes ont crû

Réhabilitons le circonflexe

L'union de la terre et de l'eau

 Oui, je crois que c'est à force de mettre les pieds dans le plat que nous déméritons de la vie éternelle. Le temps il faut l'aimer sinon il a honte, il se cache sous des grimaces et on ne sait plus où le trouver, il faut le valser, le danser en tournant mais en se décalant à l'oblique à chaque tour, alors là, quand c'est vraiment parti, on ne touche plus sol, c'est la grande joie !

(Ces mots de Alina Reyes, dans un commentaire d'une de ses notes : l'oblique beauté du temps)

 

mercredi, 28 septembre 2005

La bibliothèque de la chambre obscure

Alberto Savinio était si mécontent des encyclopédies qu’il se fit la sienne pour son usage personnel. Je crois avoir fait la même chose avec la littérature de ce siècle, car chez moi, dans une chambre noire, j’ai réuni tous mes auteurs favoris. Il n’y a pas un matin où, en guise de ce que nous pourrions appeler échauffement, je ne pêche au hasard, dans l’obscurité, un tome et je ne le relise dans mon lit jusqu’à ce que monte l’un de ces désirs irrépressibles de me mettre à écrire. Ensuite, pour bien m’assurer que tout ira pour le mieux, je prends un café, j’allume une cigarette et je vais à la fenêtre depuis laquelle je peux voir toute la ville. Là je fume et je pense à la vie et à la mort, jusqu’à ce que me vienne la sensation, parfois trompeuse, d’être définitivement prêt pour l’écriture. Je ne saurais vivre sans cette bibliothèque que j’ai constituée pour mon usage personnel, ce qui revient à dire que je ne serais rien ni personne sans ma fenêtre. Le roi de la chambre obscure c’est Bartleby, qui pour moi représente la parabole à l’origine de la littérature contemporaine, son étape fondamentale : l’histoire de l’homme exilé dans le monde, l’histoire d’un humble copiste ou employé aux écritures qui me rappelle tant le Kafka qui promenait dans tout Prague son étrange manteau chauve-souris et son chapeau melon noir. Kafka aurait été légèrement différent s’il n’avait pas lu Robert Walser - pour moi, il n’y a pas de livre plus fascinant que son Jakob von Gunten -, l’extravagant écrivain suisse qui ressemble tant au personnage de Bartleby, surtout lorsqu’il se retirait de temps en temps à Zurich, dans la « Chambre d’écriture pour désœuvrés ». Et là, assis sur un vieux tabouret, à la tombée du jour, dans la lumière pâle d’un quiquet à pétrole, il utilisait sa microscopique et élégante calligraphie pour copier des adresses ou faire d’autres menus travaux de ce genre que lui commandaient des entreprises, des associations ou des personnes privées.

Il serait impossible de rencontrer quelqu’un de plus extravagant que Walser si Raymond Roussel n’avait pas existé, lequel vivait enfermé en lui-même, dans sa roulotte aux persiennes baissées, contemplant la lumière incréée qui naissait à l’intérieur de lui, à l’intérieur de son œuvre, consacrée à une espèce de cybernétique appliquée à la littérature et qui aurait produit des œuvres aussi géniales que Locus Solus et Impressions d’Afrique. Ces deux livres sont placés entre l’œuvre de Walser et celle de Flaubert dans ma bibliothèque constituée à mon usage personnel. Flaubert est là parce que sa trajectoire littéraire calculée transforma l’histoire de la littérature et permit l’apparition d’œuvres d’avant-garde comme celles de Roussel et de Walser, ses extravagants compagnons de rayonnage. Flaubert ne fit rien de moins que de hisser à la perfection la plus haute le roman réaliste (Madame Bovary) et ensuite de le dynamiter, de le briser avec cette minutieuse étude de la stupidité humaine qu’est Bouvard et Pécuchet.

Ce roman de Flaubert, non perçu en son temps pour ce qu’il est, un roman extraordinaire, a eu néanmoins de fervents admirateurs, et parmi eux se détache le grand Jorge Luis Borges, son plus grand défenseur. Quand je me suis mis à lire Borges, ce fut pour moi la même chose que, pour saint Paul, tomber de cheval sur le chemin de Damas. Je ne sais pourquoi nommer Borges me ramène toujours à Fernando Pessoa, duquel on disait qu’il mentait ou feignait d’écrire alors que simplement il sentait avec l’imagination et non avec le cœur.

À côté des œuvres complètes de Pessoa, il y a Vladimir Nabokov, qui ne ressemble en rien au poète portugais. Lolita et, surtout, Feu pâle me rappellent qu’en littérature il faut toujours prendre des risques, car comme le disait Michel Leiris, le voisin d’étagère de Nabokov, les tragédies que nous mettons en scène sont des tragédies réelles dans lesquelles le sang est répandu et où l’on joue sa propre vie. Il faut toujours prendre le taureau de la littérature par les cornes, comme le savait très bien Louis-Ferdinand Céline, qui écrivit la plus radicale des descentes aux enfers.

Dans l’obscurité, Voyage au bout de la nuit fait un clin d’œil à James Joyce, non pas à l’auteur d’Ulysse, quand bien même ce livre a changé le destin de la littérature en la libérant de toute sa rhétorique antérieure, mais à l’auteur de Gens de Dublin, que je considère, à côté du Cathédrale de Raymond Carver, comme un livre de lecture incontournable pour quiconque se pose la question d’écrire un jour des récits. Je ne sais plus qui m’a raconté il y a peu que Juan Rulfo fut un grand admirateur du Joyce nouvelliste, bien que, de toute évidence, il soit difficile de le découvrir dans son Pedro Páramo, pour la simple raison que ce bref roman est différent de tout ce qui existe, il me semble, et que c’est le seul livre qui, étant donné l’incroyable surprise nichée entre ses pages, m’a laissé muet, complètement muet pendant des heures.

Puis il y a Witold Gombrowicz — son Journal ne nous aide pas seulement à vivre mais il nous rend intelligents —, et il en reste beaucoup d’autres. Le mystérieux Jan Hydejeck, par exemple, l’auteur de La Passion, selon Rita Malú, livre publié en 1925 dans sa Prague natale, fascinant et très étrange catalogue d’espions de l’eucharistie, c’est-à-dire de voyeurs de l’hostie, Montaigne et Philippe II entre autres. Il y a, évidemment, cet homme minuscule et terrorisé que fut Bruno Schulz et qui parvint, dans Les Boutiques de cannelle, à faire de la lointaine Drohobycz, sa ville natale, la plus belle ville de toute l’histoire de la littérature. Et il reste aussi, bien sûr, les Espagnols, je ne les oublie pas. Pío Baroja, par exemple. Don Pío-Pío, comme l’appelait Ramón Gómez de la Serna, qui depuis des années cohabite admirablement avec un autre Ramón, Valle-Inclán, dans l’obscurité infinie de ma chambre secrète.

Enrique Vila-Matas, figure de proue de la littérature espagnole contemporaine, a déjà publié aux éditions Passage du Nord-ouest la lecture assassine, et Pour en finir avec les chiffres ronds.

Traduit de l’espagnol par Pierre-Olivier Sanchez

Collection : Traductions contemporaines

Sur Valéry encore

Fruttero et Lucentini, dans l’excellent : " La prédominance du crétin ", notent ces phrases trouvées dans le Journal de Gide : " Après-midi avec P.V. Longue conversation qui me laisse fourbu. " " Paul m’invite à dîner. Rentré très tard, épuisé " " Plaisir intense de revoir V., entre deux trains. Mais je repars brisé, la tête en feu. ".

Aux abois

Film d'une rare élégance, qui s'amuse au fur et à mesure à déjouer les codes qu'il met en place, et qui gagne ainsi en intensité dramatique. On pense à "L'étranger" de Camus mais aussi à "La vie sera un sourire du ciel clément" de Jean-Jacques Marimbert. Le personnage principal, dit Philippe Collin le réalisateur (à qui l'on doit "Les derniers jours d'Emmanuel Kant") est "un soliste plutôt qu'un solitaire". Temps suspendu, multiples identités, variations bunuelliennes, plans large suivis de plans serrès, tout est fait pour dérouter le spectateur, le troubler... D'après un roman de Tristan Bernard.

07:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5)

9, rue de la Vieille intendance à Montpellier

C'est à cette adresse que Paul Valéry a écrit "Monsieur Teste", tout près de la Place de la Canourgue et de la cathédrale de Montpellier, dans la même maison qui vit naître Auguste Comte (certains saisiront le clin d'oeil Houellebecquien). Les duettistes italiens Fruttero et Lucentini, qui ont réuni leurs chroniques de "La Stampa" sous le titre inspiré de "La prédominance du crétin", terminent le livre par ces lignes sur Valéry : « Monsieur Teste n’est pas un symbole commode, un héros triomphant que l’on peut suivre en rangs, en entonnant des slogans. En un certain sens, il a toujours été vaincu. Mais à intervalles assez longs, quand les trottoirs hurlants se sont momentanément vidés, on peut toujours, si on le désire, entendre son pas nocturne, régulier, imperturbablement solitaire ».

On pourra ici faire aussi une petite promenade littéraire à Montpellier

mardi, 27 septembre 2005

Plaisir

"La plus grande perfection de l’âme est d’être capable de plaisir"

Vauvenargues

19:40 Publié dans Maximes | Lien permanent | Commentaires (0)

Je suis été

Aujourd’hui vers 13 heures, mardi 26 septembre 2149, je suis arrivé à une telle présence à moi-même et au monde, place de la Canourgue à Montpellier, que j’étais ces roses qui se balancent doucement dans l’air léger de ce début d’automne.

Pierre Autin-Grenier au bistrot de la Fraternelle

Car si l’homme est de ceux qu’on n’oublie pas, l’écrivain est d’envergure : assurément un grand styliste mais surtout un styliste qui a quelque chose à dire en ces temps de verbe creux et de fausse parole...

Lire ici tout l'article sur le blog de Christian Cottet-Emard

Failure

Allez sur Google et tapez "failure"

Concours littéraire

Concours littéraire Salmigondis, infos ici

15:52 Publié dans Concours | Lien permanent | Commentaires (0)