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vendredi, 23 septembre 2005

Tout part à vélo

Rita approchant, les plates-formes pétrolières et les raffineries ferment, et le cours du baril s'envole. Avec un parcours qui l'amène droit sur le coeur de l'Amérique pétrolière, l'ouragan ravive les craintes d'explosion des cours et de pénurie d'essence.

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13:12 Publié dans Actu | Lien permanent | Commentaires (1)

Une conjuration générale

" Il y a de par le monde une conjuration générale contre deux choses, à savoir la poésie et la liberté "

Flaubert

11:40 Publié dans Maximes | Lien permanent | Commentaires (3)

jeudi, 22 septembre 2005

Avant de prendre une décision importante

Ronald Reegan, ancien président des Etats-Unis, avant de prendre une décision importante, se demandait toujours : Qu'est-ce que John Wayne aurait fait à ma place ?

17:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (15)

Ceux qui ont tourné le dos

Méfiez-vous de ceux qui tournent le dos à l’amour, à l’ambition, à la société. Ils se vengeront d’y avoir renoncé. (Cioran)

17:10 Publié dans Maximes | Lien permanent | Commentaires (4)

Truc de prophète

Truc de prophète. – Pour deviner à l’avance les façons d’agir d’hommes ordinaires, il faut admettre qu’ils font toujours la moindre dépense d’esprit pour se libérer d’une situation désagréable. (Nietzsche)

16:42 Publié dans Maximes | Lien permanent | Commentaires (1)

Un penseur ?

  • C’est un penseur : cela signifie qu’il s’entend à prendre les choses avec plus de simplicité qu’elles n’en ont. (Nietzsche)

15:35 Publié dans Maximes | Lien permanent | Commentaires (0)

Si clone

Soucieux d'éviter une nouvelle crise, les services du président ont fait en sorte qu'il puisse se rendre le plus tôt possible dans les zones sinistrées en laissant son agenda de samedi et dimanche vide de rendez-vous.(Apprend-on dans Le Monde, ça s'appelle prendre des mesures...)
 

11:42 Publié dans Actu | Lien permanent | Commentaires (0)

Ce sont des choses qui règnent

Le faux choix dans l'abondance spectaculaire, choix qui réside dans la juxtaposition de spectacles concurrentiels et solidaires comme dans la juxtaposition des rôles (principalement signifiés et portés par des objets) qui sont à la fois exclusifs et imbriqués, se développe en luttes de qualités fantomatiques destinées à passionner l'adhésion à la trivialité quantitative. Ainsi renaissent de fausses oppositions archaïques, des régionalismes ou des racismes chargés de transfigurer en supériorité ontologique fantastique la vulgarité des places hiérarchiques dans la consommation. Ainsi se recompose l'interminable série des affrontements dérisoires mobilisant un intérêt sous-ludique, du sport de compétition aux élections. Là où s'est installé la consommation abondante, une opposition spectaculaire principale entre la jeunesse et les adultes vient en premier plan des rôles fallacieux : car nulle part il n'existe d'adulte, maître de sa vie, et la jeunesse, le changement de ce qui existe, n'est aucunement la propriété de ces hommes qui sont maintenant jeunes, mais celle du système économique, le dynamisme du capitalisme. Ce sont des choses qui règnent et qui sont jeunes ; qui se chassent et se remplacent elles-mêmes. 

Guy Debord, la société du spectacle

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La blessure la plus proche du soleil

La lucidité est la blessure la plus proche du soleil

René Char

09:12 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (3)

mercredi, 21 septembre 2005

Où tu dois installer ton vouloir ardent

Distingue clairement qu'il y a deux consciences en toi. Celle de la dense matière de ta chair et celle de ton être essentiel qui a la faculté d'être attentif à cette chair. Voilà où se situe le centre de ton attention où tu dois installer ton vouloir ardent.

Hermès Trismégiste Tables d'Emeraude, TABLETTE XV : LE SECRET DES SECRETS 

22:06 Publié dans Hermès | Lien permanent | Commentaires (0)

Peut-on faire une omelette avec un seul oeuf ?

De quelqu’un qui aime les commérages ou fait toute une histoire de peu de chose, on dit parfois qu’il est capable de faire une omelette avec un seul oeuf. Jolie expression que José Bové, en sage paysan, affectionne particulièrement. Mais jusque-là cette formule rustique n’était pas destinée à être prise au pied de la lettre. Avec la mésaventure de Laurent Fabius, samedi à la fête de l’Humanité, les choses ont changé...

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21:28 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (11)

Une négation de la vie qui est devenue visible

Le concept de spectacle unifie et explique une grande diversité de phénomènes apparents. Leurs diversités et contrastes sont les apparences de cette apparence organisée socialement, qui doit être elle-même reconnue dans sa vérité générale. Considéré selon ses propres termes, le spectacle est l'affirmation de l'apparence et l'affirmation de toute vie humaine, c'est-à-dire sociale, comme simple apparence. Mais la critique qui atteint la vérité du spectacle le découvre comme la négation visible de la vie ; comme une négation de la vie qui est devenue visible.

Guy Debord, la société du spectacle

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Jeu des forces et ondes des forces

Savez-vous comment je vois le monde ? Des forces partout. Jeu des forces et ondes des forces. Il est un et multiple. S’accumulant ici tandis qu’il se réduit là-bas. Mer de forces agitées dont il est la propre tempête. Transformation éternelle dans un éternel va-et-vient avec d’énormes années de retour, flots perpétuel de formes, du plus simple au plus compliqué, allant du plus calme, du plus rigide et du plus froid au plus ardent, au plus sauvage, au plus contradictoire. Ce monde, qui est le monde tel que je le conçois, ce monde dionysien de l’éternelle création de soi-même, de l’éternelle destruction de soi-même, ce monde mystérieux des voluptés doubles... qui donc a l’esprit assez lucide pour le contempler sans désirer être aveugle ?"

Nietzsche, Fragments posthumes

16:42 Publié dans Philo | Lien permanent | Commentaires (0)

Sublime, forcément sublime

La nuit est sublime, le jour est beau. Ceux qui possèdent le sentiment du sublime sont portés aux sentiments élevés de l'amitié, de l'éternité, du mépris du monde, par le silence d'une nuit d'été, lorsque les tremblantes lueurs des étoiles traversent la nuit brune et que la lune solitaire paraît à l'horizon.

Emmanuel Kant, Observations sur le sentiment du beau et du sublime

12:48 Publié dans Sublime | Lien permanent | Commentaires (8)

L'énormité des mensonges

  • L’infériorité de l’esprit se mesure à la grandeur apparente des objets et des circonstances dont il a besoin pour s’émouvoir. Et surtout à l’énormité des mensonges et des fictions dont il a besoin pour ne pas voir l’humilité de ses moyens et de ses désirs. (Valéry)

11:09 Publié dans Maximes | Lien permanent | Commentaires (0)

Débats

  • Les débats les plus violents ont toujours eu lieu entre les doctrines ou les dogmes très peu différents. (Valéry)

10:23 Publié dans Maximes | Lien permanent | Commentaires (1)

Méfiez-vous !

"Méfiez-vous de ceux dont l'instinct de punir est puissant !"

Nietzsche

09:41 Publié dans Maximes | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 20 septembre 2005

Une Bible moderne

Le spectacle, compris dans sa totalité, est à la fois le résultat et le projet du mode de production existant. Il n'est pas un supplément au monde réel, sa décoration surajoutée. Il est le coeur de l'irréalisme de la société réelle. Sous toute ses formes particulières, information ou propagande, publicité ou consommation directe de divertissements, le spectacle constitue le modèle présent de la vie socialement dominante. Il est l'affirmation omniprésente du choix déjà fait dans la production, et sa consommation corollaire. Forme et contenu du spectacle sont identiquement la justification totale des conditions et des fins du système existant. Le spectacle est aussi la présence permanente de cette justification, en tant qu'occupation de la part principale du temps vécu hors de la production moderne.

Guy Debord, la société du spectacle

Nettoyage du blog

Ayant dépassé les 10 Méga impartis (ou sinon au-delà c'est payant) j'ai nettoyé le blog ce matin. Supprimé un certain nombre de notes, notamment mes nouvelles et ce qui m'avait semblé le moins intéressant. Si certains d'entre vous dont les textes ont été publiés souhaitent que je les supprime je le ferai bien sûr. J'ai enlevé aussi pas mal d'images (ce qui est le plus lourd bien sûr), sachant qu'on peut facilement les retrouver sur le net - A ce propos, pour ceux qui ne le sauraient pas, sur Google on peut sélectionner "images" et ainsi retrouver facilement les images recherchées. A bientôt.

14:14 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)

Extraits inédits de "Friterie-bar Brunetti" - 6

Je rêve, voyez-vous, qu’en ce moment-même où nous bavardons de tout et de rien, comme ça, sans souci autre que remettre la tournée, quelque jeune agitateur à joues creuses et tignasse drue, vivotant fort serré de menus expédients et d’amours illicites, le regard perdu dans son petit noir et baignant tout entier dans la lourde atmosphère d’un bistroquet de banlieue ne soit tout bêtement en train de porter la tempête en ses flancs. Possédé jusqu’à l’os par le sentiment sacré de la révolte, je l’imagine méditant devant sa tasse un projet de manifeste susceptible d’enflammer les faubourgs, de rallier à la fronde les plus sceptiques sur l’issue heureuse d’un grand chambardement et, dans un même élan de foi et d’enthousiasme, par sa seule énergie peuplant la poussière grise des boulevards d’une multitude criant à l’oppression et réclamant justice sous l’étendard de l’anarchie. Croyez-moi, on aurait bien besoin du chaos que nous promet ce jeune Bakounine, conspirant à deux tables de la nôtre si ça se trouve, pour remettre un peu d’ordre dans le bordel ambiant, rendre son âme au prolétaire et faire danser les maîtres sur la musique manouche. Gageons qu’il s’engage sans retour dans son entreprise de salut public et vienne au triple galop combler notre attente. Pourquoi voudriez-vous qu’il fasse les choses à moitié et traîne en route ? Il a vingt ans sans doute, des espérances qui vont de là à là et un cœur gros comme ça ; comptons sur lui pour faire voler le vieux monde en éclats!

(Extrait de "Friterie-bar Brunetti" : Pierre Autin-Grenier, à paraître le 6 octobre chez l'Arpenteur)

13:25 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (23)