Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 21 septembre 2005

Sublime, forcément sublime

La nuit est sublime, le jour est beau. Ceux qui possèdent le sentiment du sublime sont portés aux sentiments élevés de l'amitié, de l'éternité, du mépris du monde, par le silence d'une nuit d'été, lorsque les tremblantes lueurs des étoiles traversent la nuit brune et que la lune solitaire paraît à l'horizon.

Emmanuel Kant, Observations sur le sentiment du beau et du sublime

12:48 Publié dans Sublime | Lien permanent | Commentaires (8)

Commentaires

Kant n'était pas que philosophe, mais aussi poète ; quoique les deux soient de toute façon liés par la notion de Beau.

Écrit par : Mab | mercredi, 21 septembre 2005

Je me permets de vous conseiller deux lectures..

La troisième Critique de Kant (Critique de la faculté de juger, troisième partie)

Art et science à l'âge classique de Saint Girons.

Eleuthéria.

Écrit par : Eleuthéria | mercredi, 21 septembre 2005

Précision (rectification ?) : il s'agit bien de la Critique de la Faculté de juger, troisième et dernière "Critique" de Kant (1781, puis 1787 : Crit. de la Raison pure ; 1788 : Crit. de la Raison Pratique ; 1790 : Crit de la Fac de juger), mais c'est dans la Première partie (consacrée à la fac. de juger esthétique, donc au beau et au sublime) et, surtout, du §23 au §29 (cela correspond à "l'Analytique du Sublime"). Les textes sont denses mais… Il y a des exemples (qui ne sont, bien sûr, dit Kant, que des "béquilles du jugement"…), notamment, qui permettent de mieux concevoir ce qu'il faut entendre par sublime chez Kant.
Quant à la remarque de Calou, c'est bien vrai, alors que Kant ne brille pas particulièrement par l'aspect "poétique" de son style (hum…), il lui arrive, quand il s'émerveille devant la nature, ou quand il parle du sublime en l'homme (sa dignité et sa moralité) ou quand il aborde les sujets esthétiques, de proposer des passages qui "frôlent" la poésie philosophique (il ne faut pas oublier que les premiers textes dits "philosophiques" étaient des poèmes, cf le poème de Parménide, au premier chef des Présocratiques), mais Kant n'est pas Bachelard (que Ray pourrait titiller, car il a écrit des pages très belles et fortes sur les poètes et la poétique, n'est-ce pas Ray ?), ni Blanchot (dont "L'Espace littéraire" est un des plus grands livres… L'as-tu lu, Calou ?), entre autres.

Écrit par : J.-J. M. | jeudi, 22 septembre 2005

Erreur de ma part : la remarque sur la "poésie" de Kant n'est pas de Calou, mais de Mab, I am sorry, ceci dit je maintiens ce que j'ai dit… Mab a rasion itou !

Écrit par : J.-J. M. | jeudi, 22 septembre 2005

Non pas encore lu celui-là JJM. En ce moment, je suis dans Karl Marx de Jacques Attali pour accompagner qui tu sais dans ses études, histoire d'en discuter et de la stimuler...

Écrit par : Calou | jeudi, 22 septembre 2005

Bon Kourage !

Écrit par : J.-J. M. | jeudi, 22 septembre 2005

Komme tu dis, pff...

en parallèle je suis aussi avec Antonio Munoz Molina et il me déçoit, c'est bien la première fois, car vraiment RIEN D'EXTRAORDINAIRE dans ces nouvelles-là...

Écrit par : Calou | jeudi, 22 septembre 2005

A propos de sublime, ce soir je vais voir la grande Isabelle (Huppert) au théâtre, bonne soirée !

Écrit par : Ray | jeudi, 22 septembre 2005

Les commentaires sont fermés.