lundi, 11 décembre 2023
Dali à Venise, 1947
09:46 Publié dans Art, Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salvador dali, venise
mercredi, 06 décembre 2023
Raisonnable non ?
je crois à ce qui me fait plaisir
me transporte
m'enchante
m'allège
me donne le sentiment d'un salut
raisonnable non ?
09:43 Publié dans illuminations, Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers
dimanche, 24 juillet 2016
Une horloge où toutes les heures sont égales
« La désorientation est constante, ponctuelle, courbée, systématique, mais n’engendre aucun désordre, au contraire. L’espace est simplement doublé et organisé en reflet, comme un échiquier. Les canaux, les piquets, les ruelles, les quais, les bateaux, les places, les ponts, les puits, le dallage même, orchestrent cette mise en scène géométrique. Le temps, lui, ne peut être, à chaque instant, que vertical, étagé, feuilleté, poudroyant, ouvert. Venise est un entrelacement de chemins qui ne mènent nulle part et qui se suffisent à eux-mêmes ; une horloge où toutes les heures sont égales » : Philippe Sollers, Eloge de l’infini
Photo de Michael Kena
02:56 Publié dans Grands textes, Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venise, philippe sollers
mercredi, 02 septembre 2015
Venise
"Venise est une seule église traversée par l'eau"
Philippe Sollers, Paradis
22:08 Publié dans Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, venise
samedi, 25 juillet 2015
La Salute, à Venise
Deux coupoles, deux campaniles, mais l’église est ronde, elle tourne sur elle-même à l’intérieur, alors qu’à l’extérieur elle donne l’impression d’atterrir puissamment, comme le char céleste d’une divinité.
La Salute a ses oeuvres d’art (Titien, Tintoret), mais, bizarrement, n’en a pas besoin. Elle se suffit à elle-même (grand lustre comme un pendule d’observatoire).
C’est le seul monument vénitien qu’on peut admirer pour lui-même et son vide.
Philippe Sollers
23:26 Publié dans Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salute, venise, philippe sollers
lundi, 27 avril 2015
Venise
Veni itiam (reviens toujours)
Photo de Sabine Laporte-Alcovère
19:57 Publié dans Photo, Venise | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : venise, sabine laporte-alcovère
mercredi, 08 mai 2013
Venise toujours
Canaletto - Il braccio superiore del Canal Grande con San Simeone Piccolo (1738)
National Gallery, Londra
20:39 Publié dans Peinture, Venise | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : canaletto
dimanche, 15 août 2010
Tiepolo
Peu d’artistes, après Michel-Ange, ont été aussi souverains que Tiepolo dans l’art du plafond. C’est son élément, son ciel, son eau, sa vision renversée des corps, des chairs, des tissus, des matières. Chaque touche de pinceau est une note. Vous levez la tête, vous vous tordez le cou, vous le regardez grâce à un miroir dans l’allée centrale, vous recommencez, votre poids est toujours trop lourd, trop terrestre. Tiepolo, c’est du Saint-Esprit dans les cintres, du vent spirituel dans les voiles, les trombes, les effondrements calculés, les spirales, vol plané ou piqué, démonstration que la vie humaine en oiseau est possible. Ça descend vers vous, ça vous oblige à monter. Descente, ascension : c’est le fond de ce que cette religion veut dire.
Tiepolo est un ange, il devrait être depuis longtemps béatifié. Le mot « bienheureux » lui va comme une palette. Des anges, il en faut plein, avec des jambes, des pieds et des bras, pour maintenir la nacelle en navigation, écouter les nuages, varier les teintes, laisser des échancrures montrer des apparitions. Bon prétexte pour glorifier la peau, les soies, les bijoux, les velours, volupté, faste, mouvement et froissement du calme. La Vierge, comme modèle, est renouvelable à volonté, on vient encore d’en voir trois passant sur les quais. Encore une fois, vous êtes au bord de l’eau, vous accostez, vous montez les marches, vous passez la porte de bois massif, vous entrez, vous levez les yeux, le ciel réel vous tombe d’un coup sur la tête.
Philippe Sollers, Dictionnaire amoureux de Venise
10:21 Publié dans Venise | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : tiepolo, philippe sollers
mardi, 03 juin 2008
Là-haut
"Un jour, à Paris, Casanova est à l’Opéra, dans une loge voisine de celle de Mme de Pompadour. La bonne société s’amuse de son français approximatif, par exemple qu’il dise ne pas avoir froid chez lui parce que ses fenêtres sont bien " calfoutrées ". Il intrigue, on lui demande d’où il vient : " de Venise ". Madame de Pompadour : " De Venise ? Vous venez vraiment de là-bas ? " Casanova : " Venise n’est pas là-bas, Madame, mais là-haut. " Cette réflexion insolente frappe les spectateurs. Le soir même, Paris est à lui."
13:37 Publié dans Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venise, casanova, philippe sollers
jeudi, 01 mars 2007
Carnets indiens, avec Nina Houzel (31)
(Nina je n'arrive toujours pas à écrire un commentaire sur ton blog, alors voilà, très belle image, cette odyssée (baroque) de l'espace...
21:15 Publié dans Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, photo, Nina Houzel, Rajasthan
mardi, 07 novembre 2006
Une horloge où toutes les heures sont égales
« La désorientation est constante, ponctuelle, courbée, systématique, mais n’engendre aucun désordre, au contraire. L’espace est simplement doublé et organisé en reflet, comme un échiquier. Les canaux, les piquets, les ruelles, les quais, les bateaux, les places, les ponts, les puits, le dallage même, orchestrent cette mise en scène géométrique. Le temps, lui, ne peut être, à chaque instant, que vertical, étagé, feuilleté, poudroyant, ouvert. Venise est un entrelacement de chemins qui ne mènent nulle part et qui se suffisent à eux-mêmes ; une horloge où toutes les heures sont égales »
Philippe Sollers, Eloge de l’infini
Photo : Gildas Pasquet
21:45 Publié dans Venise | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Venise, Philippe Sollers, Gildas Pasquet, littérature, photo
mardi, 17 octobre 2006
Aucune contradiction
Venise est la civilisation de la non-séparation. Qui est prêt à admettre qu’il n’y a aucune contradiction entre sacré et profane, nature et culture, débauche et extase... ? Qui a intérêt au contraire, à maintenir la séparation ?
Philippe Sollers, L'évangile de Nietzsche, 2006
Titien, Flora
00:20 Publié dans Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Art, peinture, Titien, Venise, Sollers, Flora