mardi, 07 novembre 2006
Une horloge où toutes les heures sont égales
« La désorientation est constante, ponctuelle, courbée, systématique, mais n’engendre aucun désordre, au contraire. L’espace est simplement doublé et organisé en reflet, comme un échiquier. Les canaux, les piquets, les ruelles, les quais, les bateaux, les places, les ponts, les puits, le dallage même, orchestrent cette mise en scène géométrique. Le temps, lui, ne peut être, à chaque instant, que vertical, étagé, feuilleté, poudroyant, ouvert. Venise est un entrelacement de chemins qui ne mènent nulle part et qui se suffisent à eux-mêmes ; une horloge où toutes les heures sont égales »
Philippe Sollers, Eloge de l’infini
Photo : Gildas Pasquet
21:45 Publié dans Venise | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Venise, Philippe Sollers, Gildas Pasquet, littérature, photo
Commentaires
Est un Je vide et eaux
Écrit par : ... | mardi, 07 novembre 2006
La nature a horreur d'eau vide !
Écrit par : Ray | mercredi, 08 novembre 2006
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