lundi, 15 janvier 2007
J'irai jusqu'au bout du langage...
Frédérique Azaïs
10:03 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, peinture, Frédérique Azaïs
dimanche, 14 janvier 2007
Aurore, or du temps
16:28 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, Frédérique Azaïs
Dessine-moi un bonbon !
toutes les techniques acceptées y compris "l'éphémère"
peinture/sculpture/collages/photo/aquarelle/mosaïque etc....
conditions sur demande
http://presencedesarts.hautetfort.com
creas@mac.com ou presencedesarts@hotmail.fr
00:20 Publié dans Concours | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, concours, présence des arts, bonbon
samedi, 13 janvier 2007
Densité du vide
Le ciel a courbé sa tête. Les fleurs desséchées du soleil tournoient en ombelles autour des cimes. Le brouillard se lève et repose du monde.
Des torsades de ciel blanchissent les rizières - attelages et paysans courbés sous la chaleur de juillet. Des murs de latérite jettent des ornières dans la plaine ombrée de nuit. Il pleut des flèches de soleil acerbes comme des sagaies et drues comme un nuage de sauterelles.
Un vent de terre souffle une haleine chaude et mon cheval, rude et âpre comme le sel se cabre face à la montagne.
Enfin le vent du soir coule une giclée de citron frais sur les collines et ce fleuve immense aux reflets roses qui file grand large vers la mer – ample mouvement de ses méandres, inachevé, cours à l’apparence immobile mais forces profondes, latentes, terribles. Une obscurité de glaïeuls.
Maintenant, point nodal de l’existence, rien ne compte ici que les âmes et leurs écoulements réciproques et cette onde qui coule et nous relie. Fi du temps et de l’espace multipliés. Nous sommes de cette essence limpide et, de cap en cap jusqu’à la fraîcheur placide des futaies, cet échange d’ombre et de lumière, l’obscur et l’éclat enfin mêlés.
Un aigle pur et sage tournoie sur le faîte du monde. Sa proie s’inscrit dans son être comme une prolongation de lui-même.
De profondes vallées, dans une eau verte et noire, se détachent de la brume. Un pic insolite dresse sa palme sur le flot des hêtres. La forêt, noyée de pourpriers, ondule comme une flamme attisée par un souffle de forge qui inonde tout sur son passage.
Je suis né dans la lumière et ne connais pas de plus grand reposoir, la fraîcheur sourde de la terre, son humidité primordiale.
Des palais se découpent dans les nuages, plus amples et translucides à mesure que le regard s’aiguise et se love dans l’infini du bleu. Une brise légère et indécise virevolte entre les arbres. La lune, lointaine encore, court sur les cimes et telle une queue de comète avale les derniers brouillards.
Le ciel est pris de folie. Le feu s’est emparé de la pierre rougie par la fournaise et dégorge des combes entraînant le vent et le haut de la montagne dans un crépitement de couleurs.
La chute infinie des torrents gigogne précipite une écume blanche et aérienne dans de profonds ravins creusés de saphirs et d’herbes folles. Les sensations formant le fond de mon être, je crois être impénétrable.
La terre de Chine est élévation. Rien de plat. Tout porte ici au sublime. Le ciel a des langueurs océanes pour ce placenta ocre, ardent et cru, zébré de solitude et d’esprit divin.
Les flammes du couchant claquent leurs ombres mouvantes aux brumes du soir. Une longue déclinaison de nuages frise l’horizon. La lumière sépulcrale de la nuit n’effacera pas tout à fait la magie du lieu : ici sont les antres de la terre.
Comme des étoiles jetées en pâture qui cherchent leur devenir – ô le geste auguste du semeur ! - j’erre aux confins de cette orbe dont le centre est partout et la circonférence nulle part.
Ici je suis ivre de soleil, d’absence et de joie. La lumière est en moi, au cœur même, des nuages se lèvent et le feu des météores rejoint le sel de la terre.
Et cet âpre vent ne saurait corriger l’éclat du jour, si fin, si brillant, et puissant qu’il peut tout illuminer et détruire en une grappe de secondes.
Mauve obstacle à mon ennui, repentir du choix qui m’a amené jusqu’ici, des nuées accrochées à la montagne me dissimulent encore le grand débord du monde mais la plénitude – un nouvel ordre - est en moi ; je ne saurais être différent de ce que je suis.
Ici et maintenant, l’espace vide du monde et l’infinie densité du cosmos se confondent. Tout a été dit et il reste des mots encore.
Tout a été dit et le clair-obscur se recompose. Le feu est à la terre ce que la nuit est au ciel, cet instant ayant été. Pour toujours.
Comment se retourner sauf à se noyer dans le bleu de la nuit ? Les instants forment une farandole, des pépites versicolores, des passagers clandestins sur un horizon imaginaire, mais qu’importe ?
Alors que des minarets s’élèvent dans les couloirs du temps, l’Europe n’est qu’un prolongement de l’Asie, laquelle a tout créé et redeviendra le centre, le trou noir où tout fut posé, anéanti puis couvert d’une fine lumière blanche, d’un liseré doré où s’est émancipée l’espèce.
Le ciel bleu et pourpre naît strié de langues de feu et d’une caresse de soleil. Heureusement, l’univers n’a ni commencement ni fin. Le monde est une cavalcade où des chevaux endiablés escaladent et dévalent des pentes abruptes et baroques, peuplées d’animaux fabuleux, dans un grand remuement de vagues.
Temps. Amour. Quiétude. Les poètes fondent ce qui demeure. Éternellement en vie pour un jour d’exercice sur la terre.
Raymond Alcovère
Zao Wou Ki
00:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, art, peinture, Zao Wou Ki, Raymond Alcovère
jeudi, 11 janvier 2007
Rallumez les Lumières !
« chaque texte a toujours été prévu pour jouer avec d’autres, dans un ensemble ouvert ultérieur [...] » a écrit Philippe Sollers dans son avertissement à Eloge de l'infini.
Le Nouvel Obs a récemment consacré un dossier au Siècle des Lumières. A lire ici
Diderot par Fragonard
00:40 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, art, peinture, Siècle des Lumières, Sollers, Diderot, Fragonard
lundi, 08 janvier 2007
L'or du temps
Devant, ciel gris, âpre. Une chaleur insensible flotte. Le monde ne peut être paisible sans cette trouée lilas, monocorde, à fixer les nuages, les rendre transparents. La terre s’approfondit.
Une musique monte dans le lointain, symphonie élastique. Gammes bleues et mauves. La terre est prête à s’engouffrer dans l’océan. Terre blonde et vermeille. Un lit de terre.
Loin encore l’Europe est là, je la sens. J’y jette tous mes espoirs, je ne reverrai jamais les îles je crois. Pourquoi revenir en arrière ?
La symphonie de l’aurore jette une lumière ocre. Des plages longilignes dévorent la terre devant l’étrave du bateau.
Si j’étais peintre, je poserais mon chevalet ici. Le ciel étagé en rumeurs, les couleurs comme des bruits, des notes, qui s’attirent, se repoussent, s’aiment.
La nuit recouvre le monde d’un baume nourricier. Le fin halo de l’aube pose des reflets de nacre. La mer déferle et envahit. La plaine s’évase, roule ses méandres d’eau, de limon et de soleil.
La neige, fluide, volatile – jamais je n’avais rêvé un tel bonheur – lance un soubresaut de calme sur l’azur. L’air piqué de nuages, d’oiseaux blancs, déchiquette l’ombre.
La montagne, d’un coup fondue, disparue corps et âme, happée par le vent qui règne en maître. Le vent est le seul maître du ciel, de la terre et de la mer. Il attise les grandes passions et éteint les petites.
La scène se déroule sans ordre apparent. Une clarté dahlia, pulvérisée en fines gouttelettes mauves, disperse les derniers désordres de la nuit.
D’un coup de baguette magique, l’opéra déferle. Le chef d’orchestre, les bras chargés de neige, dirige la scène, pointant un doigt menaçant sur l’horizon.
Tout s’anime et se referme en un même mouvement. Le temps est immobile, dressé comme une forteresse en pleine lueur. Une symphonie du nouveau monde.
Une frondaison blanche s’est répandue, annonciatrice de temps nouveaux. Qui sait, la fin des temps est peut-être venue, ici, à la limite de l’océan, sur cet arrondi de la terre, archipel de hasard, de roc, de vent et de sable, noyé.
Déchaînement des éléments. La terre va s’engloutir, revenir à sa vérité première. Matière, fusion, évanouissements.
L’homme disparaîtra, lui le passager clandestin, l’invité de la dernière heure. Il s’en ira sur la pointe des pieds après avoir coloré d’un peu de poésie l’or du temps.
Raymond Alcovère
Paul Klee
00:10 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, art, peinture, Paul Klee, Raymond Alcovère
dimanche, 07 janvier 2007
Une obscurité de raisins
Paul tes couleurs sont des fanaux, des lanternes dans le soir mauve, la cime étoilée des songes. Des cris, des hurlements, alliant l’ombelle au plus noir de la nuit, l’or au soufre, l’obscur à l’éclat. Ton amitié est là, par delà le temps, les embruns et les flammes. Ton œuvre perdurera, comme un soleil noir.
Être le mouvement ou ne pas être. Le ciel a pris sa hauteur, dans une obscurité de raisins. Vivre en pleine lumière. Se jeter dans l’abîme. Les écrans de fumée se dissipent, vite. La pluie drue et fine distille les vagues. Le jour se lève.
Chuchoter des mots pour apprivoiser le silence. Long Island. Villes imaginaires. La vie est un songe, accompli. Aurore, or du temps.
Raymond Alcovère
Paul Klee
00:50 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, art, peinture, Paul Klee, Raymond Alcovère
samedi, 06 janvier 2007
Ciel de pagodes
La brume se mêle au soleil. Océan de neige, un grand calme. Je changerai non de vie, mais d’identité. Je bois l’aube. Tremblements, orages, luxuriance. Ordalie de vents. Bégaiement du temps.
Tout peut s’arrêter car rien ne s’arrêtera jamais. L’abîme est un fracas. Ivre de colère, il s’abandonne. Les anges y volent obscurément, symphonie bleu nuit de la pluie et du vent.
Un virage s’amorce. La grande mue de la mer de nuages. Le vent s’efface pour laisser la place au jour. Ciel de pagodes, échelles vers le soleil.
Arrivée de toujours, qui t’en ira partout. La lumière chez Rimbaud, Cézanne, est partout présente, donnée, irradiante, primordiale.
Je devine un trois-mâts au mouillage, dans un mitan de bonace, illuné, la clairière des Antilles. Parfums frêles de vanille et de jasmin. Les palétuviers plongent leurs racines dans notre mémoire myosotis, aux reflets vert sauge.
Va-et-vient de l’aurore. Élévation. Hêtres pourpres, en robe garance. Le seul mot de liberté est tout ce qui m’exalte encore.
Grand désordre de neige. Les météores s’effacent, perdues en circonvolutions.
Page blanche, moment de l’exaltation. La recherche du sens est peut-être la plus grande erreur, finalement.
Raymond Alcovère
01:39 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, art, peinture, Paul Klee, Raymond Alcovère
lundi, 01 janvier 2007
Tenir le monde entre mes doigts de silence
Terre de collines. Ocre et rouge. Achevalé sur ma monture, je parcours les steppes. Les ombres jouent avec les replis de la terre, le gris de la roche avec le bleu des montagnes.
Alpha et oméga du monde, rien ne semble avoir été posé ici par hasard. Ni les vallées, ni les lacs, ni les temples. Vallées fumeuses de brume, étagées de rizières. Pays cosmique. Vérité inscrite dans les pierres. Élan de la pensée. Le tumulte s’est arrêté.
Le dénuement de la pierre, de la terre ici, me plaît, j’aime ce désordre lent des vallées, l’air de solitude qui flotte sur les collines.
Reflets velours, incarnat du couchant, montagnes au loin, calquées en lignes bleues. Grand remuement de vagues, statufiées.
Oiseaux blancs qui couvent la terre spongieuse, virevoltant. D’autres lignes, d’autres montagnes donnent de l’épaisseur au ciel safran, une profondeur de champ.
Les grandes étendues désertiques de la Chine du Nord sont le lit de mes rêves. Une harmonie bienveillante s’est posée ici. Je peux rester des heures entières seul au milieu des plaines, à fouir du regard les détours de l’horizon.
Blondeur des collines. Pureté froide, odeurs de sapins. Grandes étendues dorées du pays des glaces. Vagues de givre giflant la peau tendue de froid. Lucidité coupante de l’air.
Voici un temple taoïste, juché sur une colline. Encorbellements de la pierre. Les rizières au loin dessinent leurs courbes lentes. Après-midi tiède et vert.
Seuls les temples, juchés sur des collines, tracent le passage de l’homme. Le désir d’immobilité et de silence innervé dans cette terre est proche de l’hallucination. Mon existence tout d’un coup me semble artificielle. L’action que je mène bien vaine. Découverte de l’espace. Le temps est une pluie de guirlandes sur la mer.
Pourquoi être si près du monde et si loin des siens ? Rien ne peut me retenir à la terre. Devant cette solitude étoilée, mes pensées vont vers vous, si loin, et que j’aime. Puissé-je traverser ces océans et tenir à nouveau le monde entre mes doigts de silence.
Raymond Alcovère
Paul Klee
A vous tous je souhaite une année 2007 pétillante et chaleureuse...
Je m'éclipse pour quelques jours, à bientôt...
20:26 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, art, peinture, Paul Klee, Raymond Alcovère
La peinture de Lambert Savigneux : une symphonie colorée
00:10 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Lambert Savigneux
jeudi, 28 décembre 2006
La neige
Vent, feu, soleil, font trembler les limites, la neige elle, évapore, dissout, recouvre. Reste une pureté glacée, à croquer le ciel, étoiles blanches immobiles, sucre candi, à figer le mouvement. La neige épouse les contours et les ombres, toute lutte remise à plus tard, dans un silence de feutrine.
Raymond Alcovère
Friedrich, matin, 1821
19:34 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, poésie, Friedrich, peinture, art
mardi, 26 décembre 2006
L'arbre solitaire
Friedrich
22:12 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Friedrich
Le sentiment qu’il y a de la vie dans ce qui a été créé
Il dit : les poètes dont on dit qu’ils nous donnent la réalité n’ont pas non plus la moindre idée de ce qu’est la réalité ; mais ils sont malgré tout plus supportables que ceux qui veulent la transfigurer. Il dit : le bon Dieu a fait le monde comme il devait l’être et nous ne gribouillerons assurément rien de mieux ; notre unique effort doit consister à l’imiter autant que possible dans nos créations. J’exige en tout – vie, possibilité d’exister, cela suffit. Et il n’est plus besoin dès lors de se poser la question de savoir si c’est beau ou laid. Au-delà de ces deux termes, le seul critère en matière d’art est le sentiment qu’il y a de la vie dans ce qui a été créé.
Büchner, Lenz
Frédérique Azaïs : "Bleu"
11:43 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, littérature, peinture, Büchner, Lenz, Frédérique Azaïs
dimanche, 24 décembre 2006
Passerelle
Quand avril fait deuil de ses lilas, que moutonne l'eau du lac sous les rafales du mistral et que merles transis pas plus que rousserolles ne vous donnent envie de chanter, alors où voulez-vous aller puiser la force d'encore continuer jusqu'à la passerelle, là-bas, où les grands roseaux bleus font signe et nous appellent ?
Une averse sauvage désole soudain sentes et sous-bois qu'au sortir de la forêt ne viendra consoler aucun arc-en-ciel, ils sont tombés des nues les cerfs-volants de fine étoffe qu'enfant nous lancions à l'assaut du soleil et maintenant même l'iris des marais prend sous nos pas une pâleur d'ennui tandis que s'évanouissent en ricanant dans le vent les souvenirs jaunis des jours passés.
Quelque chose de nous déjà doucement gagne l'agonie qu'on voudrait voir encore cavaler vers la vie, au cœur cependant la tranquille espérance qu'un frisson de lumière, agitant là-bas les grands roseaux bleus, suffira sans doute pour atteindre bientôt la passerelle.
Pierre Autin-Grenier, Les Radis bleus
Pissaro, le vieux pont de Chelsea
19:24 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, Pierre Autin-Grenier, art, peinture, Pissaro
samedi, 23 décembre 2006
L'expression des impressionnistes
En avril 1874 (pendant ce temps, à Londres Rimbaud peaufine Les Illuminations) les Artistes anonymes associés trouvent pour exposer leurs oeuvres un local au 35 boulevard des Capucines, qui abrite les ateliers d'un artiste original, Felix Tournachon dit Nadar. Proche de Manet, Baudelaire et Offenbach, célèbre pour ses coups d'éclats (et notamment pour ses voyages en ballon), encore inconnu, tantôt riche tantôt pauvre, les causes déséspérées le touchent. Le 15 avril, l'exposition ouvre ses portes. Le 25, Louis Leroy, critique du Charivari, voulant se gausser du tableau de Monet Impression soleil levant titre sa chronique : L'expression des impressionnistes.
Photo : Nadar en ballon
02:02 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, impressionnistes, Nadar, photo
vendredi, 22 décembre 2006
Fleuve d'oubli
La première rencontre de Berthe Morisot et Edouard Manet a lieu au Louvre devant le tableau de Rubens : Le débarquement de Marie de Medicis à Marseille, que Berthe copie. C'est un des ces jours où les copistes sont autorisés à travailler et où le Louvre fourmille d'étudiants aux Beaux-Arts et d'apprentis artistes. D'après Jean Prévost qui a fait une étude sur Baudelaire (1964) c'est le seul Rubens dont dispose le Louvre à l'époque et dont il s'est donc inspiré pour son poème Les phares.
07:50 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Berthe Morisot, Manet, Rubens
Don Manet y Zurbaran de las Batignollas
Il admirait les italiens, Titien, le Tintoret et surtout Véronèse, Rubens, les Hollandais, mais par-dessus tout les Espagnols ; il venait souvent au Louvre copier Vélasquez : « C’est le peintre des peintres (…) J’ai trouvé chez lui mon idéal en peinture ; la vue de ses chefs-d’œuvre m’a donné grand espoir et pleine confiance. » Au point que la critique l’appelle (finement) : « Don Manet y Zurbaran de las Batignollas ».
00:30 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Manet, Espagne, Vélasquez
jeudi, 21 décembre 2006
Corot avait trouvé une couleur
A plus de soixante ans, son talent n’était toujours pas reconnu, mais il formera Pissaro et Berthe Morisot. Et les autres impressionnistes le considèrent comme un génie. Il avait une couleur bien à lui, une peinture toute en nuances, à laquelle il a su insuffler du mystère.
00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Corot
mercredi, 20 décembre 2006
Faire éclater l'azur
"Nager en plein ciel, arriver aux tendresses de nuages, suspendre ces masses, au fond bien lointaines dans la brume grise, faire éclater l'azur"
Eugène Boudin, ami et maître de Claude Monet.
08:14 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, peinture, Eugène Boudin
mardi, 19 décembre 2006
Le talent de Madame Morisot
19:44 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, peinture, Berthe Morisot