jeudi, 28 décembre 2006
La neige
Vent, feu, soleil, font trembler les limites, la neige elle, évapore, dissout, recouvre. Reste une pureté glacée, à croquer le ciel, étoiles blanches immobiles, sucre candi, à figer le mouvement. La neige épouse les contours et les ombres, toute lutte remise à plus tard, dans un silence de feutrine.
Raymond Alcovère
Friedrich, matin, 1821
19:34 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, poésie, Friedrich, peinture, art
Commentaires
C'est magnifique, et le tableau et les mots de raymons Aldovere qui collent après. Hélène larrivé
Écrit par : Hélène Larrivé | samedi, 30 décembre 2006
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