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jeudi, 26 mai 2016

Elephant Rock sculpture, India

Elephant Rock sculpture, India.jpg

20:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inde

lundi, 01 septembre 2008

Une hypothèse vertigineuse

PC110650.jpgLe temps, c’est de l’argent. Eh non… Pas seulement. C’est de l’argent pour une petite part, pour de la petite monnaie, et c’est pour cela que le ressentiment et l’esprit de vengeance, bloqués sur la transaction économico-politique, autrement dit financière, en veulent tellement et constamment, à n’en plus finir, chaque jour, à chaque instant et en ce moment même, au temps. Il fallait leur opposer une hypothèse vertigineuse : c’est l’Éternel Retour.
(Philippe Sollers,  L'ÉVANGILE DE NIETZSCHE, Éd. le cherche midi, 2006)

Photo de Nina Houzel, Inde

mardi, 03 juin 2008

Carnets Indiens, avec Nina Houzel, suite

      302633333.jpg 1083307232.2.jpg           
                   
                   
         187488159.jpg          
          Photos de Nina Houzel    
    « Ici, la mousson vient de commencer,   
  les flamboyants sont encore en fleurs   
  et la saison des mangues bat son plein… »            

jeudi, 28 février 2008

L'inde toujours...

12851019.jpg2069214322.JPG1814721856.jpgQuelques photos de Nina Houzel, qui vit actuellement en Inde du Sud, voir son blog ici

13:53 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : inde, photo, nina houzel

mercredi, 03 octobre 2007

Miel mon sari !

cccf7d51f4ba3da60f650abc834acba7.jpgNina, j'espère que tu ne m'en voudras pas, ce contrepet est de Jean Azarel, je n'y résiste pas !

Photo : Nina Houzel 

14:02 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Inde, Nina Houzel

vendredi, 28 septembre 2007

Carnets indiens

Très belles photos de l'Inde, de Nina Houzel, à voir ici

19:58 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Inde, Nina Houzel

mardi, 20 février 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (28)

medium_COORG_5_037.jpgUn symbole visé, lire ici

Photo : Nina Houzel 

mardi, 06 février 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (25)

medium_COORG_5_023.jpgUn pays frémissant de bruits d'ailes
et de galopades furtives,
prodigue de tentations vivantes..."

Maurice Genevoix

Photo : Nina Houzel

vendredi, 02 février 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (24)

medium_P8250359.jpgIl y a de l'électricité partout, cela est sûr. Des courants qui traversent les quantités de fils, de résistances, et des étincelles, beaucoup d'étincelles. Quand un homme regarde une femme, cela fait une étincelle. Quand une auto croise une autre auto, au hasard sur la grand-route, il y a une étincelle qui éclate. Quand une graine germe, il y a un drôle de craquement électrique, et quand un caillou reçoit le premier rayon du soleil, à 6 heures 05, c'est aussi important qu'une flamme, qu'un mot, qu'une pensée. L'électricité vibre tout le temps dans le sol, et c'est pour cela que les gens sautillent et dansent. Cela fait une musique continuelle, comme le chant des criquets ou le vrombissement des abeilles, et ceux qui connaissent cette musique savent qu'ils ne seront jamais seuls.

Le Clézio. L'inconnu sur la terre

Photo : Nina Houzel

mercredi, 31 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (23)

medium_P.jpgCar sans le grain de poivre, ce qui s'achève aujourd'hui en Orient et en Occident n'aurait peut-être jamais commencé. Ce fut le poivre qui amena les grands navires de Vasco de Gama sur l'océan, depuis la tour de Belem à Lisbonne jusqu'à la côte de Malabar ; tout d'abord à Calicut et, plus tard, à cause de son port en forme de lagon, à Cochin. Les Anglais et les Français cinglèrent dans le sillage de ce Portugais arrivé le premier, de façon que dans cette période dite de la Découverte-de-l'Inde - mais comment pouvions-nous être découverts puisque nous n'étions pas couverts auparavant ? - nous étions "moins un sous-continent qu'un sous-condiment", comme disait ma distinguée mère. "Depuis le début, ce que le monde voulait de cette sacrée mère Inde était clair comme le jour, ajoutait-elle. Ils venaient chercher des choses épicées, comme n'importe quel homme qui va voir une putain."

Salman Rushdie, Le dernier soupir du Maure.

Photo : Nina Houzel

lundi, 29 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (22)

medium_COORG_5_082.jpgLa méditation est un des arts majeurs dans la vie, peut-être «l'art suprême», et on ne peut l'apprendre de personne: c'est sa beauté. Il n'a pas de technique, donc pas d’autorité. Lorsque vous apprenez à vous connaître, observez-vous, observez la façon dont vous marchez, dont vous mangez, ce que vous dites, les commérages, la haine, la jalousie —être conscients de tout cela en vous, sans option, fait partie de la méditation.

La méditation ne consiste pas à suivre un système; ce n'est pas une constante répétition ou imitation; ce n'est pas une concentration. Une des méthodes favorites de certaines personnes qui enseignent la méditation est d'insister auprès de leurs élèves sur la nécessité de se concentrer, c'est-à-dire de fixer leur esprit sur une pensée et d'expulser toutes les autres. C'est la chose la plus stupide, la plus nocive que puisse faire n'importe quel écolier, lorsqu'on l'y oblige. Cela veut dire que pendant tout ce temps on est le lieu d'un combat entre la volonté insistante de se concentrer et l'esprit qui vagabonde, tandis qu'il faudrait être attentif à tous les mouvements de la pensée, partout où elle va. Lorsque votre esprit erre à l'aventure, c'est que vous êtes intéressé par autre chose que ce que vous faites.

Photo : Nina Houzel

Jiddu Krishnamurti

Carnets indiens, avec Nina Houzel (21)

medium_Bombay_2_073.2.jpgLes dieux, tout ce qui est de l’ordre du divin, sont là pour signifier aux hommes la gratuité.

Philippe Sollers, Le Coeur absolu

Photo : Nina Houzel

vendredi, 26 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (19)

medium_DSCN4454.JPGKIPLING L’ENCHANTEUR

Donnant la parole aux enfants, orphelins ou abandonnés, aux déclassés, exilés, soldats éreintés ou errants, aux amants broyés par l’implacable Destin (Mère Gunga et Empire colonial), Kipling a créé un monde et, simultanément, annoncé sa mort : le monde anglo-indien. Authentique métissage dont l’impossibilité n’est pas sans préfigurer l’extinction de l’Empire victorien quelques années après la mort de l’écrivain, qu’il n’a certainement pas souhaitée (il y tenait comme à “un paradis perdu”, dit A. Tadié, préface de Kim en Folio). L’image réductrice qui le faisait chantre de l’époque victorienne, ne tient pas devant le génie des textes, des contes aux nouvelles et à Kim, terme de la patiente élaboration d’un monde à venir, sa tragédie. Les fictions de Kipling, louées par Borges, explorent une intimité qui n’existe que par elles. Ce faisant, elles révèlent ce qui déjà bascule au coeur des êtres, tissent la passerelle entre un monde finissant et celui qui, lui succédant, n’a de visage que fantasmé. Kipling dévisage l’inconnu, jusqu’à lui donner une âme. Ni de l’anglais, ni de l’indien. Une âme bigarrée, mêlée mais partagée. Pour cela, il faut être visionnaire, voir au-delà de ce que d’ordinaire on perçoit. Tel ce personnage qui, dans La cité de l’épouvantable nuit, observe la ville endormie :“C’était là, en réalité, tout ce qu’il y avait à voir ; mais pas tout ce qu’on était capable de voir”. La prémonition, en l’occurrence, exige que soient franchies les bornes étroites de la sensation, que s’ouvrent des voies esthétiques inexplorées. Lieu de visions : l’Inde, où se joue le destin d’une humanité “à cru, tannée, toute nue, sans que rien s’interpose entre elle et le ciel de feu, sans rien sous les pieds que la terre vieillie, surmenée…” (La conversion d’Aurélien Mac Goggin). Terre soumise aux terribles coups du Destin. Les personnages sont pris dans les remous d’un “univers bouleversé” (Aurore trompeuse), dans “un sacré pays. Un pays sacrément pas ordinaire. Une espèce de pays fou” (Mulvaney, incarnation de Krishna). Kipling projette les personnages, et nous avec, “le plus loin possible de tous les êtres, de toutes les personnes” (Sa chance dans la vie). Rein ne vaut l’extase de l’amour : un musulman aime une “veuve d’hindou” (En temps d’inondation), une indigène un blanc (Lispeth, La noire et la blanche), un anglais une indigène (Hors du cercle, À mettre au dossier, Comment Mulvaney épousa Dina Shadd, Sans bénédiction nuptiale). Le trouble prémonitoire est d’une puissance rare dans les récits qui se déroulent dans la “zone frontière”, où “les relations se compliquent de la façon la plus bizarre entre le Noir et le Blanc” (Sa chance dans la vie), véritable mutation, annonciatrice d’un être inouï. Génie de l’écrivain qui donne vie et mort, dans le même temps, l’une doublée de son autre, sans laquelle rien n’aurait lieu. Lieu du texte, géo-graphie tissée de rêves et d’angoisses, de morts annoncées, de vies jetées au vent et au soleil. Inde brûlée, “grille où le feu est remplacé par le soleil”(Mulvaney, incarnation de Krishna), mais aussi “étroit et noir cul-de-sac où le soleil ne venait jamais” (Hors du cercle). Menace d’apocalypse : “une lueur dansait à l’horizon au grondement heurté d’un tonnerre lointain”(Sans bénédiction nuptiale). Fin annoncée ? Non. Les enfants seuls (Mowgli, Tod, Kim, etc.) portent ce qui, embryonnaire, n’est pas encore viable et reste à bâtir, par-delà misère, maladies et morts violentes que l’Histoire sécrète. L’essence de la prémonition, c’est le possible incarné par ceux qui, au seuil de l’ouvert, parlent comme Tod une langue aux accents cosmopolites, encore inhabitée.

Jean-Jacques Marimbert

Photo : Nina Houzel

Carnets indiens, avec Nina Houzel (18)

medium_DSCN4275.JPGImagine que tu coupes un grand bambou en deux ;

De la partie basse, façonne une femme,

De la partie haute, un homme;

Frotte-les ensemble

Jusqu'à ce qu’ils s’enflamment :

Dis-moi maintenant,

Le feu qui naît,

Est-il mâle ou femelle,

O Ramanatha ?

- il est désir.

 

Devara Dasimayya

(traduit du kannada par A.K. Ramanujan)

 

Photo : Nina Houzel

jeudi, 25 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (17)

medium_P8240225.jpgPour moi, la vérité dans le roman est étroitement liée au degré de conviction qu’inspire sa peinture de la réalité intérieure. Si cette réalité intérieure est convaincante, le lecteur peut accepter les arguments les plus invraisemblables. J’ai l’impression que de nos jours on a du mal à accepter que la fiction puisse prendre des libertés avec la réalité, alors que c’est dans la nature même de la fiction d’être infidèle au réel. C’est en nous racontant des histoires qui ne sont pas vraies que le roman s’approche de la vérité.

Salman Rushdie (interview à lire en entier ici)

Photo : Nina Houzel

Carnets indiens, avec Nina Houzel (16)

medium_Pondichery2_Tif_suite_021.jpgL'Inde nous apparaît aujourd'hui comme un musée de l'histoire où tous les âges de l'humanité coexistent dans un éternel présent.

Alain Daniélou

Photo : Nina Houzel

mercredi, 24 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (15)

medium_P8250334.jpgLorsque Gandhi, comme je l'ai rappelé plus haut, disait que la Terre était assez riche pour satisfaire tous les besoins mais pas l'avidité, il visait juste, avec la concision qui lui était habituelle. En dépit de notre légitime inquiétude devant la rapide augmentation de la population mondiale,il demeure vrai que la planète est capable de nourrir plusieurs milliards d'êtres humains supplémentaires, pour peu que nous apprenions à faire la différence entre nos besoins réels et nos fantasmes subliminaux. Pour citer un exemple, est-ce une bonne idée pour les paysans indiens d'abandonner les cultures vivrières pour la production des fleurs (saturées de pesticides)destinées aux marches du Moyen-Orient, d'Europe, et d'ailleurs ? C'est le marché qui détermine ce que le paysan devra planter, disent les économistes.Selon cette logique, il est normal de passer de la production de nourriture pour les populations locales à la production de fleurs pour les  monarchiesdu désert. Lorsque l'économiste Kumarappa demanda à Gandhi de suggérer des critères qui pourraient aider un économiste à faire des bons choix, ce dernier lui répondit de choisir "le dernier homme" comme référence. Le conseil de Gandhi était clair : lorsque l'on doute du résultat d'une certaine décision politique, la solution consiste à se demander si cette decision serait de nature a améliorer le sort du "dernier homme", le plus pauvre de la communauté. Le "dernier homme" est généralement oublié dans les stratégies néolibéralesqui constituent les moteurs du présent processus de mondialisation. Les réserves de compassion s'épuisent chez tout le monde surtout  lorsque l'on n'est pas soi-même le "dernier homme". Mais tout le problème est  là. Ce processus nous afffecte du premier au dernier.

Lettres du Gange, Siddharta

Photo : Nina Houzel

Carnets indiens, avec Nina Houzel (14)

medium_BIRDS_1_081.jpg"Emigrer, c'est sans nul doute perdre sa langue et son foyer, être défini par les autres, devenir invisible ou, pire, une cible; c'est exprimer de profondes transformations et déchirements spirituels. Mais le migrant n'est pas simplement transformé par son acte : il transforme également son monde. Il est peut-être vrai que le migrant devient un mutant, mais c'est d'une telle hybridation qu'émergera la nouveauté."

Salman Rushdie

Photo : Nina Houzel

(Ca y est Nina a créé son blog : ici)

mardi, 23 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (13)

medium_P8250328.jpgMon corps est plus dans mon âme que mon âme n'est dans mon corps

Maître Eckhart

Photo : Nina Houzel

samedi, 20 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (12)

medium_D.jpgJe ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu'y circule librement la brise que m'apportent les cultures de tous les pays

Gandhi 

Photo : Nina Houzel