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mercredi, 17 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (9)

medium_P5272769.jpgCe qui de toi effleure l'aile des albatros

tu ne le connaîtras jamais

Jean-Luc Aribaud

Photo : Nina Houzel

 

vendredi, 12 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (6)

medium_Bombay_2_084.jpgComment peut-on apprendre à se connaître soi-même ? Par la méditation, jamais, mais bien par l'action

Gandhi

Photo : Nina Houzel

jeudi, 11 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (7)

medium_C.jpgInde, vents, mers, pays du plus lointain, l'esprit flotte, vents sereins, mirages légers, pays vertical

Photo : Nina Houzel

Carnets indiens, avec Nina Houzel (5)

medium_Bombay_2_029.jpg« Donner de l’amour, les lâches ne le peuvent pas. C’est la prérogative des humains courageux."

Gandhi

Photo : Nina Houzel

Carnets indiens, avec Nina Houzel (4)

medium_Bombay_2_073.jpgA travers la forêt des plaisirs sensoriels, rôde, en quête d'une proie, un tigre redoutable, que l'on appelle "le mental".

Viveka-çuda-Mani

Photo : Nina Houzel

mercredi, 10 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (3)

medium_Bombay_023.jpgSois comme la fleur, épanouis toi librement; et laisse les abeilles dévaliser ton coeur !

Bhagavad Gita

Photo : Nina Houzel

Carnets indiens, avec Nina Houzel (2)

medium_P1013657.jpgDans Nocturne indien, il y a une photographe et un écrivain. Tout se passe à demi-mots. C'est un livre magique, magnifiquement construit. La vie de Tabucchi est un roman. Comme écrivain, il affectionne la forme brève. Dans une interview au Matricule des anges, il cite Cortazar : "L'écrivain des récits sait parfaitement que le temps est son ennemi". L'interviewer insiste : "Il y a dans vos récits des trous, des pans entiers d'histoire que le lecteur doit reconstituer". Tabucchi répond : "J'appelle le lecteur à la complicité, parce que quand on raconte une histoire on ne la connaît pas parfaitement, on ne peut pas tout dire; l'écrivain aujourd'hui a perdu la clairvoyance des écrivains du XIXe siècle, il n'est pas sûr de lui, de la réalité, il a besoin d'être appuyé par quelqu'un, le lecteur, mon semblable mon frère."

Raymond Alcovère

Photo : Nina Houzel

mardi, 09 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (1)

medium_P5272863.jpgJe relis Noctune indien de Tabucchi. Il y a longtemps, ce livre m'avait impressionné, après j'avais lu presque tous les livres de Tabucchi. Avec lui les limites entre le réel et le rêve sont déplacées, on flotte entre les deux, on est bien dans cet inter-monde. Mais, alors que chez la plupart des écrivains qui habitent cette frontière indécise, on trouve plutôt de la froideur, chez lui l'émotion est toujours présente, palpable. Nocturne indien, c'est une histoire de voyage rêvé. J'aime les voyages rêvés. Je ne connais rien de l'Inde, je n'y ai jamais mis les pieds. Vers le milieu du livre, Tabucchi cite Victor Hugo, dans Les Travailleurs de la mer : "Le corps humain pourrait bien n'être qu'une apparence. Il cache notre réalité, il s'épaissit sur notre lumière ou sur notre ombre."

Raymond Alcovère

Photo : Nina Houzel :"Bangalore. Le parc de Lalbagh"