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mardi, 09 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (1)

medium_P5272863.jpgJe relis Noctune indien de Tabucchi. Il y a longtemps, ce livre m'avait impressionné, après j'avais lu presque tous les livres de Tabucchi. Avec lui les limites entre le réel et le rêve sont déplacées, on flotte entre les deux, on est bien dans cet inter-monde. Mais, alors que chez la plupart des écrivains qui habitent cette frontière indécise, on trouve plutôt de la froideur, chez lui l'émotion est toujours présente, palpable. Nocturne indien, c'est une histoire de voyage rêvé. J'aime les voyages rêvés. Je ne connais rien de l'Inde, je n'y ai jamais mis les pieds. Vers le milieu du livre, Tabucchi cite Victor Hugo, dans Les Travailleurs de la mer : "Le corps humain pourrait bien n'être qu'une apparence. Il cache notre réalité, il s'épaissit sur notre lumière ou sur notre ombre."

Raymond Alcovère

Photo : Nina Houzel :"Bangalore. Le parc de Lalbagh"

Commentaires

je trouveTabucchi très jouissif , la frontière entre réel et rêve ( irréalité, immaginaire … peut être sa passion pour Pessoa et Lisbonne ? ) lui fait résider dans la langue comme dans une autre réalité , aussi vivante que l'autre supposée , le tout dans un esprit pétillant de malice , c'est le propre des grands artistes !

Écrit par : aloredelam | mardi, 09 janvier 2007

Oui, il est bon de le lire (et Pessoa bien sûr) puis d'aller à Lisbonne !

Écrit par : Ray | mardi, 09 janvier 2007

Les commentaires sont fermés.