lundi, 01 septembre 2008
Une hypothèse vertigineuse
Le temps, c’est de l’argent. Eh non… Pas seulement. C’est de l’argent pour une petite part, pour de la petite monnaie, et c’est pour cela que le ressentiment et l’esprit de vengeance, bloqués sur la transaction économico-politique, autrement dit financière, en veulent tellement et constamment, à n’en plus finir, chaque jour, à chaque instant et en ce moment même, au temps. Il fallait leur opposer une hypothèse vertigineuse : c’est l’Éternel Retour.
(Philippe Sollers, L'ÉVANGILE DE NIETZSCHE, Éd. le cherche midi, 2006)
01:10 Publié dans Philo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : éternel retour, inde, nietzsche, nina houzel, philippe sollers
Commentaires
Le mythe de L'Eternel retour avait été anticipé par Dostoïevski dès Les Démons, on a un rêve, une dégradation, une destruction, puis un nouveau rêve. J'avais fait un article sur Claude Lorrain que Dostoïevski et Nietzsche appréciait et qui peint cet Eternel retour.
Merci pour cette citation de Sollers, toujours plein de bon sens!
Écrit par : Léopold | lundi, 01 septembre 2008
Oui, ici, je m'en souviens bien, très intéressant :
http://leopoldrevista.canalblog.com/archives/2008/08/03/10120983.html#trackbacks
Écrit par : Ray | mercredi, 03 septembre 2008
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