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mardi, 20 février 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (28)

medium_COORG_5_037.jpgUn symbole visé, lire ici

Photo : Nina Houzel 

vendredi, 26 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (18)

medium_DSCN4275.JPGImagine que tu coupes un grand bambou en deux ;

De la partie basse, façonne une femme,

De la partie haute, un homme;

Frotte-les ensemble

Jusqu'à ce qu’ils s’enflamment :

Dis-moi maintenant,

Le feu qui naît,

Est-il mâle ou femelle,

O Ramanatha ?

- il est désir.

 

Devara Dasimayya

(traduit du kannada par A.K. Ramanujan)

 

Photo : Nina Houzel

jeudi, 25 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (17)

medium_P8240225.jpgPour moi, la vérité dans le roman est étroitement liée au degré de conviction qu’inspire sa peinture de la réalité intérieure. Si cette réalité intérieure est convaincante, le lecteur peut accepter les arguments les plus invraisemblables. J’ai l’impression que de nos jours on a du mal à accepter que la fiction puisse prendre des libertés avec la réalité, alors que c’est dans la nature même de la fiction d’être infidèle au réel. C’est en nous racontant des histoires qui ne sont pas vraies que le roman s’approche de la vérité.

Salman Rushdie (interview à lire en entier ici)

Photo : Nina Houzel

Carnets indiens, avec Nina Houzel (16)

medium_Pondichery2_Tif_suite_021.jpgL'Inde nous apparaît aujourd'hui comme un musée de l'histoire où tous les âges de l'humanité coexistent dans un éternel présent.

Alain Daniélou

Photo : Nina Houzel

mercredi, 24 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (15)

medium_P8250334.jpgLorsque Gandhi, comme je l'ai rappelé plus haut, disait que la Terre était assez riche pour satisfaire tous les besoins mais pas l'avidité, il visait juste, avec la concision qui lui était habituelle. En dépit de notre légitime inquiétude devant la rapide augmentation de la population mondiale,il demeure vrai que la planète est capable de nourrir plusieurs milliards d'êtres humains supplémentaires, pour peu que nous apprenions à faire la différence entre nos besoins réels et nos fantasmes subliminaux. Pour citer un exemple, est-ce une bonne idée pour les paysans indiens d'abandonner les cultures vivrières pour la production des fleurs (saturées de pesticides)destinées aux marches du Moyen-Orient, d'Europe, et d'ailleurs ? C'est le marché qui détermine ce que le paysan devra planter, disent les économistes.Selon cette logique, il est normal de passer de la production de nourriture pour les populations locales à la production de fleurs pour les  monarchiesdu désert. Lorsque l'économiste Kumarappa demanda à Gandhi de suggérer des critères qui pourraient aider un économiste à faire des bons choix, ce dernier lui répondit de choisir "le dernier homme" comme référence. Le conseil de Gandhi était clair : lorsque l'on doute du résultat d'une certaine décision politique, la solution consiste à se demander si cette decision serait de nature a améliorer le sort du "dernier homme", le plus pauvre de la communauté. Le "dernier homme" est généralement oublié dans les stratégies néolibéralesqui constituent les moteurs du présent processus de mondialisation. Les réserves de compassion s'épuisent chez tout le monde surtout  lorsque l'on n'est pas soi-même le "dernier homme". Mais tout le problème est  là. Ce processus nous afffecte du premier au dernier.

Lettres du Gange, Siddharta

Photo : Nina Houzel

mardi, 16 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (8)

medium_PC110650.jpgPeindre un tableau, c'est comme jouer au jeu de go. On s'efforce de déposer sur l'échiquier des "points disponibles". Plus il y en a, plus on est sûr de gagner.

Huang Ping-Hung (Chine, Dynastie Ts'ing)

Photo : Nina Houzel