mercredi, 12 novembre 2008
Jacki Maréchal expose à Koblenz, à la galerie Laïk
Jean-Marc Laïk est un galeriste très reconnu dans le cercle des galeries européennes. Il exerce depuis 30 ans et sa galerie à Koblenz n'est que la tête d'épingle d'une activité à large faisceaux. Il est très apprécié en tant que découvreur et travaille en connexion avec beaucoup d'autres galeries en Allemagne, en Suisse et en Italie. En outre il est présent sur la plupart des grandes foires internationales en Europe. Il est français d'origine, a passé sa jeunesse aux Etats-Unis, puis a vécu à Honk Kong avant de s'installer définitivement en Allemagne. Il parle sept langues. Il vit une semaine par mois au Népal.
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mardi, 11 novembre 2008
Posséder c'est perdre
L'art nous délivre de façon illusoire, de cette chose sordide qu'est le fait d'exister... En art, il n'y a pas de désillusion,
car l'illusion s'est vue admise dés le début. Le plaisir que l'art nous offre ne nous appartient pas, à proprement parler :
nous n'avons donc à le payer ni par des souffrances, ni par des remords...
Par le mot art, il faut entendre tout ce qui est cause de plaisir sans pour autant nous appartenir : la trace d'un passage,
le sourire offert à quelqu'un d'autre, le soleil couchant, le poème, l'univers objectif. Posséder c'est perdre. Sentir sans posséder, c'est conserver, parce que c'est extraire de chaque chose son essence.
Fernando Pessoa
L'incertitude du poète : Chirico
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dimanche, 09 novembre 2008
Nous manufacturons des réalités
« Nous attribuons généralement à nos idées sur l’inconnu la couleur de nos conceptions sur le connu: si nous appelons la mort un sommeil, c’est qu’elle ressemble, du dehors, à un sommeil ; si nous appelons la mort une vie nouvelle, c’est qu’elle paraît être une chose différente de la vie. C’est par le jeu de ces petits malentendus avec le réel que nous construisons nos croyances, nos espoirs – et nous vivons de croûtes de pain baptisées gâteaux, comme font les enfants pauvres qui jouent à être heureux. Mais il en va ainsi de la vie entière : tout au moins de ce système de vie particulier qu’on appelle en général civilisation. La civilisation consiste à donner à quelque chose un nom qui ne lui convient pas, et à rêver ensuite sur le résultat. Et le nom, qui est faux, et le rêve, qui est vrai, créent réellement une réalité nouvelle. L’objet devient réellement différent, parce que nous l’avons, nous, rendu différent. Nous manufacturons des réalités. »
Fernando Pessoa, Le Livre de l'intranquillité
Magritte, Le Château des Pyrénées
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vendredi, 07 novembre 2008
Artemisia Gentileschi
Remarquablement douée et aujourd'hui considérée comme l'un des premiers peintres baroques, l'un des plus accomplis de sa génération, elle s'impose par son art à une époque où les femmes peintres ne sont pas facilement acceptées. Elle est également la première femme à peindre l'histoire et la religion à une époque où ces thèmes héroïques sont considérés comme hors de portée d'un esprit féminin.
Autoportrait
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jeudi, 06 novembre 2008
Vinci or not Vinci ?
"Cette Marie-Madeleine est sans doute un des clous de l'exposition de Koekelberg. Jusqu'ici, elle avait été attribuée à un élève de Léonard de Vinci, Giovan Pietro Rizzoli, dit Il Giampetrino. Mais le Pr Carlo Pedretti, 83 ans, expert mondial ès Leonardo, est persuadé d'y voir la patte du maître. « A tout le moins, on peut voir que Léonard regardait par-dessus son épaule », dit-il. Mais il va plus loin : il croit que l'œuvre est de Léonard lui-même : « Je le sens. J'accompagne Léonard depuis tant d'années que je sais quand il intervient. Ici je suis sûr que la facture va bien au-delà de ce que pouvait faire son meilleur élève. »
Léonard de Vinci n'a guère peint de nus féminins. Carlo Pedretti croit savoir que le commanditaire le voulait expressément. « Il avait demandé une femme. Une peinture religieuse, bien sûr. Mais une qu'il pouvait embrasser. Marie-Madeleine s'imposait. Le peintre a même gommé le vase que Marie-Madeleine tient dans la plupart de ses représentations. »
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mardi, 04 novembre 2008
Sarx
A l’heure où les écrans et tout ce qui nous entoure nous éloigne de plus en plus des sensations vraies – par exemple la plupart des objets avec lesquels nous sommes en contact au quotidien sont des produits manufacturés et ne sont plus faits directement par la main de l’homme -, Jacki Maréchal, dans une série de douze tableaux (dont ces trois là font partie) a choisi d’aborder symboliquement la problématique de la chair et du « toucher » Le terme « sarx » signifie « chair » en grec ancien.
Prolongement de tous les autres sens, la main ici volontairement traitée de manière symbolique, touche un autre corps qui souvent n’est qu’ombre, voir poussière, ou mieux encore, pure ontologie.
Il faut lire dans cette série de toiles une démarche allégorique, qui lie au toucher, une structure de notre conscience de l’autre et de sa corporéité unique. De l’harmonie de l’action dépendra la subtilité de relation qui va du monde extérieur vers cet unique intime, et de là, vers la richesse illimitée du toucher.
Le projet est de révéler dialectiquement le toucher, par un art purement visuel qui s’adresse à l’œil de l’autre, et donne envie de franchir la frontière vers cet autre à la main tendue, miroir affranchi par l’horizon du corps de celui qui voit. La main, ici symbole du sens du toucher, montre la limite de l’œil et le surpasse au final.
Pour toutes informations et projets : jackimarechal@yahoo.fr
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jeudi, 23 octobre 2008
Frédérique Azaïs-Ferri au Café Léon, vernissage ce jeudi
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mercredi, 22 octobre 2008
Jacki Maréchal, peintre
JACKI MARECHAL
expose à la
Galerie Laïk
- Altehof - 56068 Koblenz
Peintures récentes
du 9 novembre au 30 novembre 08
La réputée galerie Laïk est présente dans la plupart des foires internationales d'art contemporain.
Grand Palais des Champs Elysées
Avenue Winston Churchill - Paris
Jacki Maréchal
sera présenté au :
Salon des artistes français - 21 au 30 novembre 08
Salon dans lequel ont exposés les artistes les plus célèbres, dont les peintres :
Le Brun, de la Tour, Poussin, Chardin, Watteau, Boucher, Fragonard, David, Ingres, Meissonnier, Géricault, Delacroix, Courbet, Millet, Puvis de Chavannes, Mary Cassatt, Daumier, Manet, Fantin-Latour, Pissaro, Renoir, Corot, Monet, Cézanne, Degas, Dufy, Maurice Denis, Rouault, Picabia, Carzou, Fontanarosa, Buffet...
et au
Salon du dessin et de la peinture à l'eau - 21 au 30 novembre 08
Le Salon du Dessin et de la Peinture à l'Eau se tient tous les deux ans à Paris il est destiné exclusivement aux peintures sur papier, principalement dans le domaine de l'art contemporain.
Les fondateurs : Masson, Aujame, Berthommé Saint André, Brayer, Brianchon, Cadiou, Cavaillès, Chapelain-Midy, Dunoyer de Segonzac, Hambourg, Jacquemin, Lhote, Oudot, Villon, de Waroquier ...Jacki maréchal
3. rue Brunet
01100 Oyonnax
France
06 16 26 07 58
Maison des artistes : M753485
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samedi, 18 octobre 2008
Exposition ” L’Etre Argentin” par les artistes de El Colectivo*
“Un homme se fixe la tâche de dessiner le monde. Tout au long des années, il peuple l’espace d’images de provinces, de royaumes, de montagnes, de golfes, de vaisseaux, de maisons, d’instruments, d’astres, de chevaux et de personnes. Peu avant de mourir il découvre que ce patient labyrinthe de lignes trace l’image de son visage.
Jorge Luis Borges
Exposition “Reflejos / Reflets” à la Maison d’Argentine de la Cité Universitaire.
Vernissage le vendredi 24 Octobre à 19 heures.
Exposition jusqu’au 20 Décembre 2008.
Avec notamment Ricardo Mosner, ici peinture murale
10:24 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, argentine, borges, ricardo mosner
jeudi, 16 octobre 2008
Le Temps calme
Cette œuvre : Le temps calme. Le bleu de l’eau et des météores se contemplent, enserrent le paysage, un rêve entre les deux, lui aussi dédoublé par son reflet. Sinon presque rien, des animaux paisibles, la montagne se fond dans l’architecture des nuages, les feuilles de l’arbre sur la droite s’effilochent irréelles, ténues, graciles. Les nuages s’envolent, la sensation de calme est rassemblée, ramenée partout, innervée.
Un homme au premier plan s’appuie sur une canne, près de lui un chien, mais leur regard flotte indifférent à cette beauté. Ils en sont tellement pénétrés qu’ils n’ont pas besoin de la regarder. Le mouvement de leur corps est le lever de rideau de la scène. D’autres personnages, minuscules, des cavaliers. L’un d’entre eux lance sa monture à toute vitesse, il va quitter le tableau, il n’a pas place ici, son départ imminent le montre. La tranquillité va reprendre sa place.
Partout dans l’œuvre de Poussin, ces nuances de teintes qui sculptent le paysage, répandues sur les contours, cieux déchirés, adamantins, douceur infinie des regards, apaisante. Souvent, les personnages sont pris de frénésie. C’est l’orage, le grand vent de l’Histoire, la Bible. Rien n’échappe à ce déferlement. Toujours les météores, les nuées décrivent l’action, les sentiments. La palette est infinie. Son but, la délectation, la sensualité pure, l’arrondi des corps. Cette chair que l’on respire. Plus on regarde un tableau de Poussin, plus on y décèle d’harmonie. Plus la vue s’éclaire, prend de l’expansion, devient assurée. La fièvre subtile qui se dégage de la composition gagne le spectateur.
Raymond Alcovère, extrait du roman "Le Sourire de Cézanne"
Nicolas Poussin, Le temps calme
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mercredi, 15 octobre 2008
Deux vernissages de Frédérique Azaïs-Ferri
Jeudi 16 octobre à partir de 18 H 30 à Jacou, au CIC, centre commercial Bocaud (04 67 45 95 10)
Vendredi 17 octobre à partir de 19 H à la foire expo, Hall Sud
Expo pendant toute la durée de la foire
Frédérique Azaïs-Ferri (06 87 27 62 91)
13:32 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, frédérique azaïs-ferri
mardi, 14 octobre 2008
Georges de la Tour
Georges de la Tour, Marie-Madeleine
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mardi, 07 octobre 2008
Le décollagiste Jacques Villeglé est à Beaubourg
20:29 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, expo, jacques villeglé, beaubourg
lundi, 22 septembre 2008
Les "Greguerias", de Ramon Gomez de la Serna
La forme brève invite paradoxalement à la lenteur. On y revient, on la savoure. Le texte court, par le peu de place qu’il occupe, n’envahit pas les pages ni l’emploi du temps. L’aphorisme, le trait, la maxime, légers, primesautiers en apparence, mais parfois incisifs comme un coup de poignard peuvent nous laisser sans défense en quelque sorte. Le court n’a pas bonne presse en Occident – rien de tel au Japon avec l’art du haïku – pourtant que serait-on sans La Rochefoucauld, Vauvenargues, Joubert ou Chamfort ?
Pas ou très peu de moralisme chez Ramon Gomez de la Serna. Les « greguerias » , écrites entre 1910 et 1962, sont plutôt du côté du clin d’œil, de la poésie, du merveilleux, elles ouvrent le regard, le transforment parfois…
Lorsqu’une femme se repoudre après un entretien, on dirait qu’elle efface tout ce qui a été dit
Pelez une banane, elle vous tirera la langue
Le problème avec l’hélicoptère c’est qu’il a toujours l’air d’un jouet
Les aboiements des chiens sont de véritables morsures
La lune baigne les sous-bois d’une lumière de cabaret
La pluie nous rend tristes parce qu'elle nous rappelle l'époque où nous étions poissons
La bouteille de champagne a ceci d’aristocratique qu’elle refuse qu’on la rebouche
Les ailes des automobiles sont comme les moignons des ailes d’avion qu’elles auraient pu être
Le drapeau grimpe au mât comme s’il était l’acrobate le plus agile au monde
Lorsqu’une femme marche pieds nus sur les dalles le bruit de ses pas provoque une fièvre sensuelle et cruelle
Ne disons pas de mal du vent, il n’est jamais très loin
Les animaux sauvages, lorsqu'ils parlent de ceux qui vivent dans les parcs zoologiques, les qualifient, avec mépris, de "bureaucrates"
« Tuer le temps » est une rodomontade de bravache
L’histoire est un prétexte pour continuer à tromper l’humanité
Le crépuscule est l’apéritif de la nuit
Le poisson est toujours de profil
Le q est un p qui revient de la promenade
Le pire avec les médecins c’est qu’ils vous regardent comme si vous étiez quelqu’un d’autre
Les larmes désinfectent la douleur
Editions Cent pages, Grenoble, 1992. Présentation de Valéry Larbaud, 160 pages.
Bona Mangangu. La Mer exilée du silence. Huile sur toile. 25P. Août 08. Mer d'Irlande
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vendredi, 19 septembre 2008
Paolo Uccello
Il se nommait vraiment Paolo di Dono ; mais les Florentins l’appelèrent Uccelli, ou Paul les Oiseaux, à cause du grand nombre d’oiseaux figurés et de bêtes peintes qui remplissaient sa maison : car il était trop pauvre pour nourrir des animaux ou pour se procurer ceux qu’il ne connaissait point. On dit même qu’à Padoue il exécuta une fresque des quatre éléments, et qu’il donna pour attribut à l’air l’image du caméléon. Mais il n’en avait jamais vu, de sorte qu’il représenta un chameau ventru qui a la gueule bée. (Or le caméléon, explique Vasari, est semblable à un petit lézard sec, au lieu que le chameau est une grande bête dégingandée.) Car Uccello ne se souciait point de la réalité des choses, mais de leur multiplicité et de l’infini des lignes ; de sorte qu’il fit des champs bleus, et des cités rouges, et des cavaliers vêtus d’armures noires sur des chevaux d’ébène dont la bouche est enflammée, et des lances dirigées comme des rayons de lumière vers tous les points du ciel.
Extrait de Marcel Schwob, Vies imaginaires, 1896. Lire le texte en entier ici
13:11 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, peinture, uccello, marcel schwob
jeudi, 18 septembre 2008
Voyages fantastiques, collages de Philippe Lemaire
Exposition à Lille jusqu'au 30 septembre, 147 boulevard de la Liberté 59000 Lille
(Angle Place Richebé - Métro République)
Voir ici
00:17 Publié dans collage | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : collage, art, voyage, philippe lemaire
mardi, 16 septembre 2008
Le nouveau site d'Elisabeth Molimard, tourneuse sur bois
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lundi, 08 septembre 2008
Les miniatures de Frédérique Azaïs-Ferri
Il y en aura mille mardi, à l'Art Café, en voici quelques unes
Place des Beaux-Arts à Montpellier, du 2 au 30 septembre 2008
Le carré décliné : "Histoires"
Vernissage mardi 9 septembre à partir de 18 H
04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91
03:25 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, événement, miniatures, frédérique azaïs-ferri
dimanche, 07 septembre 2008
Frédérique Azaïs-Ferri à l'Art-Café, vernissage ce mardi
Place des Beaux-Arts à Montpellier, du 2 au 30 septembre 2008
Le carré décliné : "Histoires"
Vernissage mardi 9 septembre à partir de 18 H
04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91
07:41 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédérique azaïs-ferri, vernissage, carré, art, peinture abstraite
jeudi, 04 septembre 2008
Plutôt Michel-Ange que les gros bouddhas peinturlurés
Lire ici dans le Journal du mois de Philippe Sollers
Michel-Ange, La Tentation d'Adam et Eve, détail, la Chapelle Sixtine
00:20 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, peinture, michel-ange, philippe sollers