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samedi, 04 février 2023

Intensité

fernando pessoa« La valeur des choses n'est pas dans la durée, mais dans l'intensité où elles arrivent. C'est pour cela qu'il existe des moments inoubliables, des choses inexplicables et des personnes incomparables. »

Fernando Pessoa

samedi, 17 décembre 2022

Vivre c’est être autre

fernando pessoa« Vivre c’est être autre. Et sentir n’est pas possible si l’on sent aujourd’hui comme l’on a senti hier. »

Fernando Pessoa

vendredi, 08 octobre 2021

Revirginité

Pierre Pipien.jpgTout effacer sur le tableau, du jour au lendemain, se retrouver neuf à chaque aurore, dans une revirginité perpétuelle de l'émotion - voilà, et voilà seulement ce qu'il vaut la peine d'être, ou d'avoir, pour être ou avoir ce qu'imparfaitement nous sommes.

Fernando Pessoa

Photo : Pierre Pipien

samedi, 25 septembre 2021

L'art

Sofie Conte.jpgL'art, en somme, est l'expression harmonieuse de la conscience que nous avons des sensations, autrement dit nos sensations doivent être exprimées de telle sorte qu'elles créent un objet qui deviendra pour d'autres une sensation. Les principes de l'art sont : 1) Toute sensation doit être pleinement exprimée ; 2) La sensation doit être exprimée de façon à pouvoir évoquer ; 3) L'ensemble ainsi produit doit ressembler autant que possible à un être organisé : il ne vivra qu'à cette condition.»

Fernando Pessoa (Lettre à un éditeur, dans "Fragments d'un voyage immobile")

Photo :  Sofie Conte

lundi, 28 septembre 2020

Son nom est personne (Lisbonne 1993)

Lisbonne 1993 (2).jpg

jeudi, 18 mai 2017

Tous les rêves du monde

fernando pessoa, Flor Garduño"Je ne suis rien. Je ne serai jamais rien. Je ne peux vouloir être rien. A part ça, je porte en moi tous les rêves du monde."
Fernando Pessoa

Photo de Flor Garduño

vendredi, 05 août 2016

Fernando Pessoa, 1928

fernando pessoa

20:06 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fernando pessoa

mardi, 30 décembre 2014

Hasard ?

maureen o'hara.jpg« C’est une règle de la vie que nous pouvons, et devons, apprendre avec tous ceux qui nous entourent. Certains des aspects les plus sérieux de la vie, nous pouvons les apprendre de charlatans et de bandits ; il est des philosophies que nous enseignent les imbéciles, il est des leçons de loyauté et de constance qui nous viennent par hasard, de rencontres de hasard. » 

Fernando Pessoa

Maureen O'Hara

mercredi, 30 juillet 2014

... j'entends passer le vent

... j'entends passer le vent, - et je trouve que rien que pour entendre passer le vent, il vaut la peine d'être né. - Fernando Pessõa

lundi, 15 mars 2010

L'Indifférent

watteau-indifferent.jpg« Je ne suis rien. Je ne serai jamais rien. Je ne peux vouloir être rien. A part ça, je porte en moi tous les rêves du monde »

Fernando Pessoa, Bureau de tabac

Watteau, L'Indifférent

mardi, 11 novembre 2008

Posséder c'est perdre

l'incertitude du poète_chirico.jpgL'art nous délivre de façon illusoire, de cette chose sordide qu'est le fait d'exister... En art, il n'y a pas de désillusion, 
car l'illusion s'est vue admise dés le début. Le plaisir que l'art nous offre ne nous appartient pas, à proprement parler : 
nous n'avons donc à le payer ni par des souffrances, ni par des remords... 
Par le mot art, il faut entendre tout ce qui est cause de plaisir sans pour autant nous appartenir : la trace d'un passage, 
le sourire offert à quelqu'un d'autre, le soleil couchant, le poème, l'univers objectif. Posséder c'est perdre. Sentir sans posséder, c'est conserver, parce que c'est extraire de chaque chose son essence.
Fernando Pessoa

L'incertitude du poète : Chirico

dimanche, 09 novembre 2008

Nous manufacturons des réalités

magritte.jpg« Nous attribuons généralement à nos idées sur l’inconnu la couleur de nos conceptions sur le connu: si nous appelons la mort un sommeil, c’est qu’elle ressemble, du dehors, à un sommeil ; si nous appelons la mort une vie nouvelle, c’est qu’elle paraît être une chose différente de la vie.  C’est par le jeu de ces petits malentendus avec le réel que nous construisons nos croyances, nos espoirs – et nous vivons de croûtes de pain baptisées gâteaux, comme font les enfants pauvres qui jouent à être heureux. Mais il en va ainsi de la vie entière : tout au moins de ce système de vie particulier qu’on appelle en général civilisation. La civilisation consiste à donner à quelque chose un nom qui ne lui convient pas, et à rêver ensuite sur le résultat. Et le nom, qui est faux, et le rêve, qui est vrai, créent réellement une réalité nouvelle. L’objet devient réellement différent, parce que nous l’avons, nous, rendu différent. Nous manufacturons des réalités. »

Fernando Pessoa, Le Livre de l'intranquillité

Magritte, Le Château des Pyrénées