mercredi, 09 mai 2007
Songda Ouedraogo, Artiste burkinabé
"Faux prétexte" : Songda Ouedraogo
A voir ici :
Le mur tordu, galerie d'art contemporain
Matières et sens
Expo collégiale avec:
Atif Mohamed
Bartoli Claude Henri
Doherty Annick
Dumaitre Hervé
40 rue de la Méditerranée à Montpellier
du 10 mai au 8 juin 2007
10 h-13 h et 17-20 H
04 67 20 00 67
00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Songda Ouedraogo
mardi, 08 mai 2007
C'est le sujet même de l'art, de tous les arts et de la pensée.
Brecht a écrit que la différence entre le vieux théâtre et le théâtre politique, c'est que dans le vieux théâtre on voit que la souffrance humaine est tragique parce qu'elle est inévitable, alors que le théâtre politique moderne est tragique parce qu'il montre que la souffrance humaine est évitable. C'est le sujet même de l'art, de tous les arts et de la pensée.
Judith Malina, Living Theater
00:10 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : littérature, art, pensée, théâtre, Brecht
lundi, 07 mai 2007
L'ignorance, l'oubli et le caché
Le spectacle organise avec maîtrise l'ignorance de ce qui advient et, tout de suite après, l'oubli de ce qui a pu quand même être connu. Le plus important est le plus caché.
"Un excellent auteur" cité par Philippe Sollers dans "Le secret"
03:09 Publié dans Société du spectacle | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, art, photo, Jean-Louis Bec, Guy Debord
samedi, 05 mai 2007
La cabane trempée, toujours...
La " Cabane Trempée ", 14ème arrosage.
Crée en 1994 par Denis Leenhardt et Gisèle Cazilhac, cette association, ou plutôt ce groupe d’amis Artistes, investit chaque année une ancienne cabane de pêcheur, pour une expo d’Art à tendance contemporaine, atypique et excentrée, au bord de l’étang de l’Or. Cette année , ils ne seront pas moins de 40 artistes de la région, à accrocher leurs toiles aux tamaris ou sur les murs décrépis, et rencontrer les visiteurs, chaque année plus nombreux…( 2000 en 2006)
Les cabaniers trempés de cette année :
Denis Leenhardt, Gisèle Cazilhac, Marjolaine Mayran, Patricia Dottini,Virginie Guidée, Anne Jean-Joseph, Pavel Peck ,Morphée, Luc Muratet, Bénédicte Watine-Eloy, B. D'Ambrosio, Jean de Blanchard, Philippe Boniface ,Chantal Bossard, Frédérique Azaïs, Miccam, Marion De La Fontaine, Virginie Cétaire, Sandrine Vergnet, Isabelle Wheeler, Cédric Picard , Juha, Catherine Semprez, Jean-Guillaume Petit , Sylvaine Jenny,Yola.Z, PatüK, Isabelle Marsala, Vogel-Singer, Pascal Marmol, Lydi, Pierre Callon, Hervé Quillot, Antonia, Claudine Dumur, François Diot, Jean Michel Oulieu, Christine Caffarel, François Bouët, Bertrand Lecointre, Solinia, Céleste, Françoise Dagues , Sandrine Tulissi...Et Cerisola....
Exposition les 1er Mai, les 5, 6,7 et 8, 12et 13, 17,18,19,20, 26 et 27 Mai , ainsi que les 2 et 3 Juin….
Ouvert de 14h à 19h . Entrée libre …
" La Cabane Trempée " : Deuxième cabane, rive gauche du Salaison, après le Plan Marius Olive, aux cabanes du Salaison, 34130 Mauguio.
Renseignements, plan d’accès, et programme plus détaillé sur le Site internet : http://www.lacabanetrempee.com/
Ou http://lacabanetrempee.blogspot.com/
Contact :Denis.leenhardt@free.fr
Tel : 04 67 29 63 21 ou 06 68 43 54 38
16:45 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, la cabane trempée
L'amour fou
Au beau printemps de 1952 vous viendrez d'avoir seize ans et peut-être serez-vous tentée d'entrouvrir ce livre dont j'aime à penser qu'euphoniquement le titre vous sera porté par le vent qui courbe les aubépines... Tous les rêves, tous les espoirs, toutes les illusions danseront, j'espère, nuit et jour à la lueur de vos boucles et je ne serai sans doute plus là, moi qui ne désirerais y être que pour vous voir. Les cavaliers mystérieux et splendides passeront à toutes brides, au crépuscule, le long des ruisseaux changeants. Sous de légers voiles vert d'eau, d'un pas de somnambule une jeune fille glissera sous de hautes voûtes, où clignera seule une lampe votive. Mais les esprits des joncs, mais les chats minuscules qui font semblant de dormir dans les bagues, mais l'élégant revolver-joujou perforé du mot « Bal » vous garderont de prendre ces scènes au tragique. Quelle que soit la part jamais assez belle, ou tout autre, qui vous soit faite, je ne puis savoir. Vous vous plairez à vivre, à tout attendre de l'amour. Quoi qu'il advienne d'ici que vous preniez connaissance de cette lettre - il semble que c'est l'insupposable qui doit advenir - laissez-moi penser que vous serez prête alors à incarner cette puissance éternelle de la femme, la seule devant laquelle je me sois jamais incliné. Que vous veniez de fermer un pupitre sur un monde bleu corbeau de toute fantaisie ou de vous profiler, à l'exception d'un bouquet à votre corsage, en silhouette solaire sur le mur d'une fabrique - je suis loin d'être fixé sur votre avenir laissez-moi croire que ces mots : « L'amour fou » seront un jour seuls en rapport avec votre vertige.
André Breton
00:25 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, art, photo, lee Miller, André Breton, l'amour fou
mercredi, 02 mai 2007
ça, c'est Monet qui l'a trouvé !
"Le ciel est bleu, n'est-ce pas ? Eh bien, ça, c'est Monet qui l'a trouvé !"
Paul Cézanne
Claude Monet : Autoportrait
00:25 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Cézanne, Claude Monet, bleu
lundi, 30 avril 2007
Un cratère de volcan
"Un cratère de volcan entièrement caché par des bouquets de fleurs"
Courbet à propos de Delacroix
Delacroix : Cléopâtre et le paysan
22:09 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, Delacroix, Courbet
samedi, 28 avril 2007
Vous sentirez la rumeur autour de la tête...
« Celui-là, il était heureux. Et tous ceux qui le comprennent, il les rend heureux. C’est un phénomène unique. Il peignait comme nous regardons, sans plus d’efforts. En dansant. Des torrents de nuances lui coulaient du cerveau. Il parlait en couleurs. Il me semble que je l’ai toujours connu. Je le vois marcher, aller, venir, aimer, dans Venise, devant ses toiles, avec ses amis ... Tout lui rentrait dans l’âme avec le soleil, sans rien qui le sépare de la lumière. Sans dessin, sans abstractions, tout en couleurs ... On a perdu cette vigueur fluide que donnent les dessous ... Regardez cette robe, cette femme contre cette nappe, où commence l’ombre sur son sourire, où la lumière caresse-t-elle, imbibe-t-elle cette ombre, on ne sait pas. Tous les tons se pénètrent, tous les volumes tournent en s’emboîtant. Il y a continuité ... Le magnifique, c’est de baigner toute une composition infinie de la même clarté atténuée et chaude et de donner à l’œil l’impression vivante que toutes ces poitrines respirent véritablement, mais là, comme vous et moi, l’air doré qui les inonde. Au fond, j’en suis sûr, ce sont les dessous, l’âme secrète des dessous qui, tenant tout lié, donnent cette force et cette légèreté à l’ensemble ... L’audacieux de tous les ramages, les étoffes qui se répondent, les arabesques qui s’enlacent, les gestes qui se continuent. .. Vous pouvez détailler : tout le reste du tableau vous suivra toujours, sera toujours là, présent, vous sentirez la rumeur autour de la tête, autour du morceau que vous étudierez. Vous ne pouvez rien arracher à l’ensemble. »
Cézanne, à propos de Véronèse
Judith et Holopherne, vers 1582
Huile sur toile - 195 x 176 cm
Gênes, Galleria di Palazzo Rosso
20:14 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Véronèse, Cézanne, Venise
vendredi, 27 avril 2007
La cabane trempée
La Cabane Trempée, comme son nom ne l'indique pas,
est d'abord une association d'artistes...enfin...un groupe d'amis artistes,
qui organisent, ( depuis 1994 ) des expositions d'art contemporain,
dans une ancienne cabane de pêcheur ( nous y voilà ) ,
au bord de l'étang de l'Or, aux cabanes du Salaison, à Mauguio ( 34 )...Près de Montpellier
ET Pour 2007, ce sera comme d'habitude
Tous les week-ends et
jours fériés du mois de
Mai...
A savoir le Mardi 1er
Mai,
les week-end des
5,6,7 et 8 Mai,
12&13,17,18,
19&20,
26 & 27 Mai,
et aussi les 2 & 3 Juin.
Vous y verrez
notamment cette
toile de
Frédérique Azaïs
00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, peinture, Frédérique Azaïs, la cabane trempée
jeudi, 26 avril 2007
Tenir le monde entre mes doigts de silence
Terre de collines. Ocre et rouge. Achevalé sur ma monture, je parcours les steppes. Les ombres jouent avec les replis de la terre, le gris de la roche avec le bleu des montagnes.
Alpha et oméga du monde, rien ne semble avoir été posé ici par hasard. Ni les vallées, ni les lacs, ni les temples.
Vallées fumeuses de brume, étagées de rizières. Pays cosmique. Vérité inscrite dans les pierres. Élan de la pensée. Le tumulte s’est arrêté.
Le dénuement de la pierre, de la terre ici, me plaît, j’aime ce désordre lent des vallées, l’air de solitude qui flotte sur les collines.
Reflets velours, incarnat du couchant, montagnes au loin, calquées en lignes bleues. Grand remuement de vagues, statufiées.
Oiseaux blancs qui couvent la terre spongieuse, virevoltant. D’autres lignes, d’autres montagnes donnent de l’épaisseur au ciel safran, une profondeur de champ.
Les grandes étendues désertiques de la Chine du Nord sont le lit de mes rêves. Une harmonie bienveillante s’est posée ici.
Je peux rester des heures entières seul au milieu des plaines, à fouir du regard les détours de l’horizon.
Blondeur des collines. Pureté froide, odeurs de sapins. Grandes étendues dorées du pays des glaces. Vagues de givre giflant la peau tendue de froid. Lucidité coupante de l’air.
Voici un temple taoïste, juché sur une colline. Encorbellements de la pierre. Les rizières au loin dessinent leurs courbes lentes. Après-midi tiède et vert.
Seuls les temples, juchés sur des collines, tracent le passage de l’homme. Le désir d’immobilité et de silence innervé dans cette terre est proche de l’hallucination. Mon existence tout d’un coup me semble artificielle. L’action que je mène bien vaine. Découverte de l’espace. Le temps est une pluie de guirlandes sur la mer.
Pourquoi être si près du monde et si loin des siens ? Rien ne peut me retenir à la terre. Devant cette solitude étoilée, mes pensées vont vers vous, si loin, et que j’aime. Puissé-je traverser ces océans et tenir à nouveau le monde entre mes doigts de silence.
Raymond Alcovère ; ce texte est inspiré de la vie du poète Saint-John Perse
00:15 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, art, photo, Jean-Louis Bec, Raymond Alcovère
mardi, 24 avril 2007
Sur la représentation du corps féminin
Un événement en peinture est toujours et à coup sûr un événement sur la représentation du corps féminin
Philippe Sollers
Cézanne, Une moderne Olympia, 1873-1874
02:20 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Cézanne, Olympia, corps féminin, Philippe Sollers
samedi, 21 avril 2007
Sa ressemblance avec tous
Je ne puis vivre personnellement sans mon art. Mais je n’ai jamais placé cet art au-dessus de tout. S’il m’est nécessaire au contraire, c’est qu’il ne me sépare de personne et me permet de vivre, tel que je suis, au niveau de tous. L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l’artiste à ne pas s’isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. Et celui qui, souvent, a choisi son destin d’artiste parce qu’il se sentait différent, apprend bien vite qu’il ne nourrira son art, et sa différence, qu’en avouant sa ressemblance avec tous. L’artiste se forge dans cet aller retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s’arracher.
Albert Camus, Discours de Suède, 1957
01:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, photo, Jean-Louis Bec, Albert Camus
vendredi, 20 avril 2007
Un inédit (de circonstance) de Pierre Autin-Grenier
ÉCOULEMENT DU TEMPS
Comme à la pendule de la cuisine le temps avait pris un coquet retard et qu’à moins de remplacer les piles fatiguées par des en pleine forme il paraissait évident que ce laisser-aller ne pouvait qu’empirer au fil de la journée, j’ai décidé de mettre à profit cette défaillance mécanique et employer les heures ainsi rendues disponibles à quelque éblouissante futilité susceptible d’un instant m’alléger l’âme. Nous étions une fois de plus en pleine période de guerre civile larvée et, certains jours, l’atmosphère en devenait d’une moiteur franchement étouffante.
Le couvre-feu interdisant toute sortie en soirée, bien qu’en ce début mai le ciel soit déjà d’été, je suis allé m’enfermer l’après-midi dans la petite salle du Rivoli revoir un de ces navets à la gloire du régime qui, pris au second degré, me font toujours intérieurement pleurer de rire tant le grotesque y dispute au grandiloquent sans que les protagonistes semblent seulement se douter qu’une telle mise en scène de leur bêtise les condamne à court terme au poteau. Si trois veilleuses mouchardes ne tremblotaient en permanence au plafond l’assistance serait certainement secouée de fou rire, au lieu de quoi tout le monde se lève et applaudit à la fin du film tandis que la régie envoie l’Hymne au Travail, comme l’exige le nouveau règlement.
Cette absurde pantomime sur écran géant m’aurait sans doute déridé pour un bon moment si, au sortir de la séance, je n’étais tombé sur un sévère accrochage entre une brigade de patriotes et les forces paramilitaires pour le maintien de l’ordre. Deux miliciens blessés avait porté leurs congénères au comble du vertige qui firent feu à l’étourdie sur tout ce qui bougeait et semblait encore vouloir vivre. En un éclair une dizaine de jeunes gens du côté de leur dix-huitième année à peine furent abattus à même le pavé et quelques autres prestement embarqués qu’on ne reverrait sans doute plus à l’air libre avant longtemps. Tous les passants à plat ventre sur les trottoirs, casquettes et chapeaux ayant roulé au caniveau, certains aplatis contre les murs des immeubles et mains en l’air selon l’habitude. J’étais resté debout devant le cinéma tel un automate sans ressort, songeant dans le vide à l’époque ma foi heureuse d’avant l’entrée en vigueur des pouvoirs exceptionnels.
Sur le chemin du retour je suis passé par la quincaillerie Blondet voir s’il ne s’y trouverait pas par hasard deux piles neuves pour ma pendule. Certains jours on vieillit plus vite que d’autres certes, mais je me suis dit qu’il devenait quand même urgent que le temps reprenne au plus tôt son cours.
P.A.G
Extrait de « C’est tous les jours comme ça », inédit.
Dernier ouvrage paru : "L'ange au gilet rouge", nouvelles, L'Arpenteur Gallimard, avril 2007
Peinture de Annie Caizergues
08:00 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, art, inédit, Pierre Autin-Grenier, Annie Caizergues
mardi, 17 avril 2007
Une sorte de point aveugle de notre existence
Voilà Raphaëlle, tu es à Florence, avec des gens, à un concert où je vais interpréter les plus belles mélodies pour toi. Où es-tu exactement ? Ici ? Ailleurs ? Nulle part. En toi ? Même pas. De toute façon, je vais t’emmener encore plus loin. Sais-tu qu’il y a un lieu tout proche auquel nous n’accédons jamais ? Une sorte de point aveugle de notre existence, vois-tu ? Il nous habite, nous n’y pouvons rien, c’est ainsi, nous lui appartenons, c’est notre bulle, et pourtant, faibles, nous nous tenons au dehors, le plus souvent.
Jean-Jacques Marimbert, Raphaëlle, éd du Ricochet, 2000
Photo : Jean-Luc Aribaud
08:55 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, art, photo, Florence, Jean-Luc Aribaud, Jean-Jacques Marimbert, Raphaëlle
lundi, 16 avril 2007
A Florence...
A Florence, on étouffe toujours un peu, c’est écrasant à force, on baigne dans le liquide épais de l’imagination (…) Elle se sent protégée par l’histoire qui émane des palais, des fenêtres à lamelles, du ciel bleu lui-même qui glisse sur l’Arno en un reflet couleur terre.
Jean-Jacques Marimbert, Raphaëlle, éd du Ricochet, 2000
Photo : Jean-Luc Aribaud
08:06 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, art, photo, Florence, Jean-Luc Aribaud, Jean-Jacques Marimbert, Raphaëlle
dimanche, 15 avril 2007
Cette grande écriture chiffrée qu'on entrevoit partout
"Les hommes vont de multiples chemins. Celui qui les suit et qui les compare verra naître des figures qui semblent appartenir à cette grande écriture chiffrée qu'on entrevoit partout : sur les ailes, la coquille des œufs, dans les nuages, dans la neige, dans les cristaux et dans la conformation des roches, sur les eaux qui se prennent en glace, au-dedans et au dehors des montagnes, des plantes, des animaux, des hommes, dans les lumières du ciel, sur les disques de verre et les gâteaux de résine qu'on a touchés et frottés, dans les limailles autour de l'aimant et dans les conjonctures singulières du hasard". (Novalis, Les Disciples de Saïs.)
Photo : Jean-Louis Bec
16:56 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, art, photo, Jean-Louis Bec, Novalis
La rivière redécouverte...
Photos : Jean-Louis Bec, la rivière est le Lez, petit fleuve côtier et méditerranéen qui frôle Montpellier...
00:15 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, photo, Jean-Louis Bec, Le Lez
jeudi, 12 avril 2007
Les corps...
03:35 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, photo, Jean-Louis Bec, Philippe Sollers
mercredi, 11 avril 2007
Elan d'art 2007
A Elan d'art cette année, entre autres : Jean-Louis Bec, photographe, et aussi Gildas Pasquet, qui présentera plusieurs séries de photos, accompagnées de textes, dont un de Raymond Alcovère...
Vernissage ce vendredi, au Corum à Montpellier, 18 h 30
12:37 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, photographie, Elan d'art, événemement, Jean-Louis Bec
La beauté seule
“ La beauté seule, en effet, rend tolérable un besoin de désordre, de violence et d’indignité qui est la racine de l’amour. ”
Georges Bataille
Photo : Gildas Pasquet
01:50 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photo, art, Gildas Pasquet, Bataille