Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 22 octobre 2006

Voilà le drame de l'Amérique, et peut-être du monde

medium_7212277.jpgVoilà le drame de l'Amérique, et peut-être du monde : la psychanalyse n'y existe plus puisque le cinéma a pris la place du réel.

A lire cet article à propos de  Marilyn dernières séances », roman de Michel Schneider ici

vendredi, 20 octobre 2006

John Huston aimait souligner

medium_082704.jpgla coïncidence entre l'invention du cinéma et celle de la psychanalyse"

Philippe Sollers, extrait d'une chronique pour Le Nouvel Observateur (n° 2184 du 14 au 20 septembre 2006) sur le livre de Michel Schneider : Marilyn dernières séances.Éditions Grasset.

jeudi, 19 octobre 2006

Plus on est de saints, plus on rit

medium_lacan.jpg"Plus on est de saints, plus on rit, c’est mon principe, voire la sortie du discours capitaliste - ce qui ne constituera pas un progrès, si c’est seulement pour certains."

Lacan

Article à lire ici 

également chez V.K.

Lacan vivant, là

mardi, 17 octobre 2006

Aucune contradiction

medium_flora.jpgVenise est la civilisation de la non-séparation. Qui est prêt à admettre qu’il n’y a aucune contradiction entre sacré et profane, nature et culture, débauche et extase... ? Qui a intérêt au contraire, à maintenir la séparation ?  

Philippe Sollers, L'évangile de Nietzsche, 2006

Titien, Flora

vendredi, 13 octobre 2006

Ce qui est plus intéressant que le péché

« Le péché est une invention. Ce qui est plus intéressant que le péché, c’est ce qui effraie tout le monde : c’est l’innocence.  »
Entretien 5 :
Extrait de L’Evangile de Nietzsche, Philippe Sollers, le Cherche midi (vient de sortir)

Note à lire ici

dimanche, 01 octobre 2006

Quant à Ségo, elle sent quelque chose : la France, avec jeu de mots, est en train de devenir la Hollande

Quant à Ségo, elle sent quelque chose : la France, avec jeu de mots, est en train de devenir la Hollande, elle veut une grande soeur maternelle, elle a bobo. Du simple point de vue publicitaire, si elle ne se fatigue pas trop vite, Ségo a un avantage : elle porte avec elle un avenir indiscutable de films, de magazines, de fringues, de sacs, de souliers, de bijoux, de lingerie fine, de produits de beauté, de propreté, de pureté, de dignité, de sécurité, de respect, de désirs d’enfance. Elle réprimande une petite Bretonne ? Et alors ? Elle se montre avec le play-boy Montebourg ? Pourquoi pas ? Le spectacle la veut et l’impose, face à des concurrents d’avant le 11-Septembre et le quinquennat. Problème de la parité : combien de femmes à droite ? Et à gauche, à part la vedette ? On attend de voir. Quant à Chirac, regonflé à l’international, impossible de ne pas l’imaginer pensant à la future passation de pouvoir : Sarkozy sur le perron de l’Elysée ? L’enfer. Ségolène s’avançant vers lui tout sourire ? Bernadette fera la tête, mais tant pis.

Extrait du Journal du mois, Philippe Sollers, dans le JDD, à lire en intégralité ici

mercredi, 27 septembre 2006

Ils croient que parler est gratuit

C’est une petite chose tout à fait extraordinaire découverte par Freud, qui consiste précisément en un· contrat. entre ce qui est dit et l’argent qu’on verse pour apprendre la vérité de ce qu’on dit. Autrement dit, ça signifie simplement que les gens ne savent pas ce qu’ils disent parce qu’ils croient que parler est gratuit.

Philippe Sollers, extrait d'une interview à lire en entier ici

vendredi, 22 septembre 2006

Quelques notes de lecture de l'année

Carnets nomades, de Bona Mangangu

Les muets de Trecorbier, de Olivier Cousin

Une vie divine, de Philippe Sollers

Le quatre de coeur, de Ellery Queen

Porte de la paix céleste, de Shan Sa

Visa pour Shangaï, de Qiu Xialong

La guitare, de Michel del Castillo

Destination inconnue, d'Agatha Christie

mardi, 19 septembre 2006

Le bonheur

medium_portrait_joueur_bonheur-2.2.gif

lundi, 18 septembre 2006

Bethsabée recevant la lettre de David

medium_bathsheb.jpgApparemment, celui-ci on est sûr qu'il est de Willem Drost, élève de Rembrandt, superbe ! Merci VK

22:18 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Rembrandt, Drost, Sollers

Le cavalier polonais

medium_cavalier_polonais_520-2.jpgRembrandt, lire ici

Un simple passager de l’éternel retour du Salut

Dans l’Inde ancienne, le sacrifiant, au commencement du rite qui doit le conduire vers les dieux, dit : « Maintenant, je quitte la fausseté pour aller à la vérité. »

Il fait son travail intense et compliqué de mélodies et de rythmes, il devient un corps-parole, un corps-mélodie, un corps-rythme, de façon à aller, par-delà la mort, dans un monde qu’il se sera fait. Il n’est pas exclu que, pendant son voyage, il tombe sur une déesse « vêtue d’espace », portant au cou un collier de crânes et, autour du buste, des nœuds de serpents. Il n’est pas exclu non plus qu’il apprenne à faire parler et danser les cailloux, les pierres, les rochers. Le voici donc, avec sa poignée d’herbe, allant du profane au sacré.

Pour le retour, il ne va évidemment pas dire, qu’il quitte la vérité pour aller vers la fausseté. Sa formule est délicate et modeste : « Maintenant, je suis seulement ce que je suis. »

Où suis-je ? Qui suis-je ? Un simple passager de l’éternel retour du Salut. Mais oui, du Salut.

Paris, le 30 septembre 118

Philippe Sollers, Une vie divine, fin du livre. D'autres extraits à lire ici

jeudi, 14 septembre 2006

L'Occident incarne la crise elle-même

Je crois que l’Occident n’est pas en crise pour la bonne raison qu’il incarne la crise elle-même, qu’il est le facteur de la crise permanente, de crise au sens tragique, révolutionnaire ou contre-révolutionnaire, au sens négatif mais aussi au sens positif. C’est-à-dire qu’on peut faire d’une part un tableau extraordinaire de toutes les négativités de la culture occidentale, de sa gestion de la mort, un tableau qui irait, si vous voulez, de l’Inquisition au nucléaire, en passant par les camps de concentration, et puis d’autre part faire aussi, exactement de façon symétrique, un tableau de ses positivités qui irait de la peinture à la musique en passant par la littérature et par tout ce que vous voudrez comme sublimation, comme art, comme philosophie, comme connaissance. Donc, l’Occident, je crois qu’il faut le définir comme ça : c’est le principe même de la crise. Critiquer l’Occident, c’est critiquer la crise, c’est-à-dire penser qu’il pourrait y avoir un état sans contradiction de l’humanité, un âge d’or, une résolution des conflits, quelque chose qui tendrait à un messianisme...

A lire sur le blog de Victor Kirtov, cette passionnante interview de Philippe Sollers (datant de 1980) sur le thème : Occident et monde de l'Islam, on a encore rien vu

dimanche, 06 août 2006

Dévoiler

medium_01planet.jpg"Il y a une roue de l'espèce humaine, et elle est voilée. Que vous appeliez ça le péché originel, diable au travail, mauvais arrangement des atomes, discordance entre les sexes, chute dans les phénomènes, exil de l'âge d'or, oubli de l'Etre, volonté dévastatrice de l'univers, complot des cellules et, finalement, peur de la mort, on aboutit toujours à la même conclusion dans cette vallée de larmes. Dévoiler veut alors dire simplement remettre la roue en roue libre, à tombeau fermé, redresser le bâton que vous percevez tordu dans l'eau, rectifier la vue dans le temps, apprendre à voir en courbe : "Apprendre à voir en courbe, afin d'anticiper du regard la vu de la Terre promise, où mène une voie sinueuse, un chemin à travers la prairie du malheur", comme me le souffle mon ami Empédocle"

Philippe Sollers, Une vie divine

Tiepolo, Allégorie du ciel et des planètes.