dimanche, 01 octobre 2006
Quant à Ségo, elle sent quelque chose : la France, avec jeu de mots, est en train de devenir la Hollande
Quant à Ségo, elle sent quelque chose : la France, avec jeu de mots, est en train de devenir la Hollande, elle veut une grande soeur maternelle, elle a bobo. Du simple point de vue publicitaire, si elle ne se fatigue pas trop vite, Ségo a un avantage : elle porte avec elle un avenir indiscutable de films, de magazines, de fringues, de sacs, de souliers, de bijoux, de lingerie fine, de produits de beauté, de propreté, de pureté, de dignité, de sécurité, de respect, de désirs d’enfance. Elle réprimande une petite Bretonne ? Et alors ? Elle se montre avec le play-boy Montebourg ? Pourquoi pas ? Le spectacle la veut et l’impose, face à des concurrents d’avant le 11-Septembre et le quinquennat. Problème de la parité : combien de femmes à droite ? Et à gauche, à part la vedette ? On attend de voir. Quant à Chirac, regonflé à l’international, impossible de ne pas l’imaginer pensant à la future passation de pouvoir : Sarkozy sur le perron de l’Elysée ? L’enfer. Ségolène s’avançant vers lui tout sourire ? Bernadette fera la tête, mais tant pis.
Extrait du Journal du mois, Philippe Sollers, dans le JDD, à lire en intégralité ici
21:26 Publié dans Présidentielles 2007 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ségolène, présidentielles 2007, Sollers
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