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vendredi, 19 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (11)

medium_PC110653.jpgC'est si calmant de se représenter les choses! Ce qui est affreux c'est ce qu'on ne peut pas imaginer

Marcel Proust

Photo : Nina Houzel

Carnets indiens, avec Nina Houzel (10)

medium_Pondichery_087.jpg"Je crois qu'il faut poser le pied assez légèrement sur terre"

Jacques Chardonne

Photo : Nina Houzel

jeudi, 18 janvier 2007

Le temps...

Le temps scintille et le songe est savoir

Paul Valéry

vendredi, 12 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (6)

medium_Bombay_2_084.jpgComment peut-on apprendre à se connaître soi-même ? Par la méditation, jamais, mais bien par l'action

Gandhi

Photo : Nina Houzel

jeudi, 11 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (5)

medium_Bombay_2_029.jpg« Donner de l’amour, les lâches ne le peuvent pas. C’est la prérogative des humains courageux."

Gandhi

Photo : Nina Houzel

Carnets indiens, avec Nina Houzel (4)

medium_Bombay_2_073.jpgA travers la forêt des plaisirs sensoriels, rôde, en quête d'une proie, un tigre redoutable, que l'on appelle "le mental".

Viveka-çuda-Mani

Photo : Nina Houzel

mercredi, 10 janvier 2007

Carnets indiens, avec Nina Houzel (3)

medium_Bombay_023.jpgSois comme la fleur, épanouis toi librement; et laisse les abeilles dévaliser ton coeur !

Bhagavad Gita

Photo : Nina Houzel

vendredi, 29 décembre 2006

Les jours de fête

medium_Weiss.2.jpgLes jours de fête, par exemple, sont pour moi un supplice. Tout me sollicite et il me semble que je suis privé de tout puisque je ne puis faire qu'une chose. Il ne me vient pas à l'idée que tous ceux que j'envie, que tous ceux que je regarde sont exactement dans ma situation et qu'ils ne font, eux aussi, qu'une chose à la fois. Tous réunis, ils me font croire qu'ils font tout. Ils font tout, c'est vrai, mais ils ont besoin d'être des milliers pour le faire.
Emmanuel Bove, Journal écrit en hiver

Photo : Sabine Weiss

mardi, 19 décembre 2006

Une mutation métaphysique

medium_velasquez-1656-las-meninas.jpgDès lors qu'une mutation métaphysique s'est produite, elle se développe sans rencontrer de résistance jusqu'à ses conséquences ultimes. Elle balaie sans même y prêter attention les systèmes économiques et politiques, les jugements esthétiques, les hiérarchies sociales. Aucune force humaine ne peut interrompre son cours, aucune autre force que l'apparition d'une nouvelle mutation métaphysique. On ne peut pas spécialement dire que les mutations métaphysiques s'attaquent aux sociétés affaiblies, déjà sur le déclin. Lorsque le christianisme apparut, l'Empire romain était au faîte de sa puissance; suprêmement organisé, il dominait l'univers connu; sa supériorité technique et militaire était sans analogue; cela dit, il n'avait aucune chance. Lorsque la science moderne apparut, le christianisme médiéval constituait un système complet de compréhension de l'homme et de l'univers; il servait de base au gouvernement des peuples, produisait des connaissances et des oeuvres, décidait de la paix comme de la guerre, organisait la production et la répartition des richesses; rien de tout cela ne devait l'empêcher de s'effondrer.

Michel Houellebecq, Les particules élémentaires, prologue

Vélasquez, Les Menines

dimanche, 17 décembre 2006

Gratuit

medium_DesireeDolron-CercaVillegas-2003.gif«  Le monde n’ayant aucun sens, autant le considérer comme gratuit. »

Philippe Sollers, Une vie divine

Photo : Desiree Dolron

samedi, 09 décembre 2006

Le Sud

medium_VUESDUCIEL_S3_48_.JPG"Le Sud n'est pas un mythe... C'est peut-être en cela aussi qu'il les supporte tous..."

Marcelin Pleynet

In "Situation", L'infini n° 96 automne 2006

Photo : Vu du ciel, Gildas Pasquet.

vendredi, 08 décembre 2006

Attache ta charrue à une étoile

Si tu veux que ton sillon soit droit, attache ta charrue à une étoile (Proverbe berbère)

mercredi, 22 novembre 2006

Les ruines m’en suffiraient

medium_VUES_DU_CIEL_S2_45_.JPG« J’ai bâti de si beaux châteaux que les ruines m’en suffiraient. »

Jules Renard

Photo : Gildas Pasquet

vendredi, 29 septembre 2006

Jouir

« Voltaire me fait jouir »

Céline

mercredi, 27 septembre 2006

Je crois que j’étais né plaisant

« Je crois que j’étais né plaisant, et que c’est dommage que je me sois adonné parfois au sérieux. »

Voltaire

Et autres trésors à découvrir dans l'excellente revue Ironie

mardi, 12 septembre 2006

Maîtres

« Quand on ne sait pas, on croit que ce sont ceux qui savent qui vous arrêtent. Alors qu’au contraire, si on les fréquente, au lieu de vous encombrer, ils vous prennent par la main et vous font gentiment balbutier votre petite histoire. »

Cézanne visitant le Louvre avec Joachim Gasquet, à propos des « Vénitiens et des Espagnols »

08:45 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cézanne

lundi, 11 septembre 2006

Chaque matin est le premier du monde à nos yeux

medium_resultat.jpgNous ne possédons pas la durée, mais nous vivons l’instant, qui est le vrai mode d’être de la beauté. Cézanne revient cent fois devant la montagne Sainte Victoire, à chaque instant différente, comme chaque matin est le premier du monde à nos yeux. L’Univers existe depuis des milliards d’années, mais chacun de nous le découvre comme pour la première fois. Or la beauté que nous y percevons est à l’origine du sacré. L’intuition du sacré correspond au sentiment profond que l’Univers tend vers quelque chose, comme une fleur tend vers la plénitude de sa présence en beauté.
(Extrait d'une interview de François Cheng par Jean-Louis Kuffer, à lire dans son intégralité ici, à propos de son livre : Cinq méditations sur la beauté)

dimanche, 10 septembre 2006

Veuille-le

medium_MAROC_48_.JPG 

" Ce que tu veux, veuille-le de telle manière que tu puisses en vouloir le retour éternel "                           Nietzsche

Photo : Gildas Pasquet

vendredi, 25 août 2006

Aux terrasses de marbre

medium_venise.jpgOui je suis à Venise quand je suis heureux, le soir tombe sur la lagune, la lumière est grise et humide, les violons du Florian s'allument, le lion de Saint-Marc veille, l'ombre de Vivaldi glisse, Proust, Manet et Nietzsche sont attablés, la conversation est vive, Proust défend la splendeur orientale "Baudelaire, comme c'est supérieur à tout ce qui a jamais été écrit", Nietzsche rêve "cet instant se répétera à l'infini", Manet peint le Grand Canal comme personne, un autre illuminé, en ce moment à Aden, mais il est là aussi, un peu plus tôt a écrit : "tels qu'un dieu aux énormes yeux bleus et aux formes de neige, la mer et le ciel attirent aux terrasses de marbre la foule des jeunes et fortes roses".

mardi, 15 août 2006

Le frisson lumineux du Sud

medium_cezanne-golfe-marseille.jpg"Les pieds ailés, l’esprit, la flamme, la grâce, la grande logique, la danse des étoiles, la pétulance intellectuelle, le frisson lumineux du Sud, - la mer lisse – la perfection "

Nietzsche

Cézanne, La Mer vue du golfe de l'Estaque