lundi, 28 juin 2010
Mon équipe de France
Gardien de but : Céline
Défenseurs : Giono, Racine, Corneille, Stendhal
Milieux de terrain : Montaigne, Voltaire, Chateaubriand
Attaquants : Sollers, Molière, La Fontaine
Remplaçants : Saint-Simon, Diderot
18:49 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : football
dimanche, 27 juin 2010
Un écrivain...
"Un écrivain est celui pour qui écrire est plus difficile qu’aux autres."
Hugo von Hofmannsthal
19:38 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hugo von hofmannsthal
Comme quand avec des rideaux...
"Physiquement, elle avait changé aussi. Ses longs yeux bleus – plus allongés – n’avaient pas gardé la même forme ; ils avaient bien la même couleur, mais semblaient être passés à l’état liquide. Si bien que, quand elle les fermait, c’était comme quand avec des rideaux on empêche de voir la mer."
Marcel Proust, La Prisonnière
Turner, “Clair de lune, étude à Millbank”, (petit tableau de 31,5×40,5cm) exposé en 1797 à la Royal Academy
19:29 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : turner, proust
vendredi, 25 juin 2010
Gros textes Arts et Résistances n° 2 vient de sortir
Quelques extraits de Ego-graphies, de Stephane Beau :
"Paradoxe ? Ce sont souvent les mêmes qui se plaignent du nombre trop élevé de fonctionnaires et qui trouvent qu'il n'y a jamais assez de guichets ouverts quand ils veulent acheter un ticket de train ou faire affranchir une lettre.
"Elle : En ce moment je lis du Amélie Poulain...
Lui : ... Amélie Nothomb ?
Elle : Oui ! Nothomb ! Je les confonds toujours !
Elle : As-tu lu le dernier bouquin de X... ?
Moi : Non, mais c'est volontaire. N'ayant pas lu non plus ses précédents, je préfère rester sur une bonne impression...
Chaque fois que je songe à ma mort, ce qui m'angoisse le plus c'est : que va devenir ma bibliothèque ?
21:40 Publié dans Revues | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 23 juin 2010
Petit florilège du Canard du jour
- Mme Bettencourt s'inquiète : "J'espère que je n'ai pas donné d'argent à cette équipe de France !"
- Rama Yade : "Ils auraient mieux fait de descendre dans un hôtel de passes."
- Raymond Domenech : "C'est tragique, on était si près de la victoire."
- Sarkozy à Woerth : "Dans un sens, ça fait un peu oublier le foot."
13:37 | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 22 juin 2010
Une médiathèque sous la boue
22:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 20 juin 2010
Le football comme reflet de la société
Le football a ceci d'intéressant (entre autres) qu'il reflète la société dans laquelle on vit ; ainsi de cette équipe de France, individualiste, grossière, et très bête...
23:48 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (8)
Un objet révolutionnaire
21:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 18 juin 2010
"Nous allons parler de fort vilaines choses »
« La politique dans une œuvre littéraire, c’est un coup de pistolet au milieu d’un concert, quelque chose de grossier et auquel pourtant il n’est pas possible de refuser son attention. Nous allons parler de fort vilaines choses »
Stendhal, La chartreuse de Parme
01:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ô sombres héros !
C'est L'équipe qui le dit, alors ce doit être vrai ! Vive le Mexique !
00:18 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (4)
jeudi, 17 juin 2010
Pierre Autin-Grenier à Alès
C’est tous les jours comme ça
« En voyant les nombreuses injustices commises à l’encontre de ses concitoyens et la suppression progressive de toutes les libertés, Anthelme Bonnard décide de se révolter contre le pouvoir. »
Après L’Ange au gilet rouge et le percutant Friterie-bar Brunetti, l’auteur de Toute une vie bien ratée revient avec ce livre à la forme brève dont il est incontestablement l’un des maîtres actuels.
Samedi 19 juin 2010, Entrée libre
15h30 : Rencontre-débat avec Pierre Autin-Grenier autour de son livre « C’est tous les jours comme ça ».
Médiathèque A. Daudet – 24, rue E. Quinet - Alès
12:21 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pierre autin-grenier
La Superbe
Photo : Philippe Robert/Contour Photos by Getty Images
00:08 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : benjamin biolay, marie-agnès gillot
lundi, 14 juin 2010
En pointillés...
Ce blog va se mettre en pointillés pendant quelque temps, pour cause de travail d'écriture ; il ne sera pas mis à jour quotidiennement, comme il l'a longtemps été, mais de manière plus aléatoire...
Le Beagle, bateau sur lequel Darwin partit pour son tour du monde, peint par Gordon Chancellor.
21:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (10)
vendredi, 11 juin 2010
Se détacher du monde
" Pour me détacher du monde, il me suffit de porter mon attention du côté de ce qui résonne - la vérité, la pluie sur le toit d'une voiture, les mots d'amour ou les pianos de Mozart. " : Christian Bobin (Mozart et la pluie)
Miro
00:10 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian bobin, miro
jeudi, 10 juin 2010
Les 50 plus beaux buts de la Coupe du monde
22:00 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : football, coupe du monde
Les articles de fond
"Les articles de fond ne remontent jamais à la surface"
Boris Vian
Félix Fénéon par Félix Vallotton
00:10 Publié dans Insolite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : boris vian
mercredi, 09 juin 2010
Once I thought I saw you in a crowded hazy bar...
23:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : neil young
Un point c'est tout ?
Si vous ne l'avez pas encore lu, heureux que vous êtes de peut-être découvrir un des joyaux de la prose française : "Point de lendemain" de Vivant Denon, dont voici le fameux début :
« J’aimais éperdument la comtesse de... ; j’avais vingt ans, et j’étais ingénu ; elle me trompa, je me fâchai, elle me quitta. J’étais ingénu, je la regrettai ; j’avais vingt ans, elle me pardonna ; et comme j’avais vingt ans, que j’étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l’amant le mieux aimé, partant le plus heureux des hommes.
Philippe Sollers, ici, joue à quelques variations sur le point :
"Point, en français, a été une négation courante, mais c’est aussi, et surtout, une affirmation. Je mets un point final à cette affaire. J’ai écrit ce que j’ai écrit, point. Savoir ponctuer montre qu’on sait exactement ce qu’on exprime, ni plus ni moins. Il a sans doute fallu l’expansion des mathématiques pour que le premier sens de point, négatif (« je ne vous entends point »), vieillisse et soit abandonné. Cependant, la langue est tournée de telle façon qu’elle se rappelle à nous de manière toujours nouvelle. Un point de lendemain peut être ainsi considéré comme la plus petite unité de lendemain possible, surtout si nous nous souvenons du verbe poindre qui éclaire l’expression : point du jour. Par ailleurs (un point c’est tout), il est à chaque instant possible de faire le point. On arrive à point nommé à condition d’être parti à point. Le point est un endroit fixe, déterminé : point de rencontre. C’est aussi une piqûre que l’on fait avec une aiguille enfilée de fil, de soie ou de laine.
C’est une question particulière : « N’insistez pas sur ce point. » Dans un jeu, c’est le nombre que l’on marque à chaque coup. En musique, point important, le point est le signe placé à droite d’une note ou d’un silence pour augmenter de moitié la durée de cette note ou de ce silence.
En mathématiques, le point est une figure géométrique sans dimension. Je peux le définir comme l’intersection de deux lignes. De là, les plans, les volumes. Je peux dire « en tout point », pour entièrement ; « au dernier point », pour extrêmement ; « de point en point », pour exactement ; « à point », pour à propos ; « au point », pour prêt à fonctionner.
Il m’arrive d’être mal en point, mais je marque un point, je prends un point d’appui, j’ai un point d’attache. Je connais les points cardinaux. Je m’attends, bien entendu, à rencontrer des points chauds, un point de côté, un point faible, un point sensible, mais pas forcément un point mort. Il vaut mieux que mes points de contact soient changeants. Je suis sur le point de comprendre : ce sera notre point de chute, notre point d’accord ou de désaccord, notre point d’interrogation, de suspension ou d’exclamation, bref notre point d’orgue."
Extrait de Philippe Sollers, Le Cavalier du Louvre, Plon, 1995, p. 81-86.
Rappelons que Vivant Denon fut le créateur du Musée du Louvre (où figure toujours l'aile Denon), il créa la mode de l'Egyptologie en accompagnant Napoléon en Egypte (son récit de voyage eut un succès considérable à l'époque), qu'il fut un fameux graveur, agent secret, et bien d'autres choses encore...
12:30 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vivant denon, point de lendemain
lundi, 07 juin 2010
Réaliser des sensations
« Peindre d’après nature, ce n’est pas copier l’objectif, c’est réaliser des sensations» : Cézanne.
13:11 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cezanne
samedi, 05 juin 2010
Une obscurité de glaïeuls
Il pleut des flèches de soleil acerbes comme des sagaies et drues comme un nuage de sauterelles.
Un vent de terre souffle une haleine chaude et mon cheval, rude et âpre comme le sel se cabre face à la montagne.
Enfin le vent du soir coule une giclée de citron frais sur les collines et ce fleuve immense aux reflets roses qui file grand large vers la mer – ample mouvement de ses méandres, inachevé, cours à l’apparence immobile mais forces profondes, latentes, terribles.
Une obscurité de glaïeuls.
Raymond Alcovère, extrait de "L'aube a un goût de cerise", N&B éditions, 2010
Nicolas de Staël
19:31 Publié dans L'Aube a un goût de cerise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : raymond alcovère, nicolas de staël