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dimanche, 20 janvier 2019

Léo Malet, le « père » du roman noir français

nestor-burma-jacques-tardi.jpgLéo Malet, le « père » du roman noir français, et surtout celui du célèbre détective Nestor Burma, naît à Montpellier, à Celleneuve, en 1909.(...)
En 1941, Léo se prend au jeu et décide d’écrire sous son vrai nom : achevé au cours de l'année 1942, 120, rue de la Gare est l'acte de naissance de l'agence Fiat Lux et de Nestor Burma, « l'homme qui met le mystère KO ». Aventureux, indépendant, libertaire, irrespectueux, cynique, individualiste, rêveur, désabusé, toujours fauché, faillible, désespéré par un monde qui tient le fric pour seul idéal, Burma promène sa nonchalance, son humour, sa gouaille dans un univers noir et onirique qu'il semble survoler sans jamais en faire vraiment partie. En ce sens, son plus proche parent est l'extraordinaire Philip Marlowe, créé par Raymond Chandler.
Mais son univers reste original et atypique : influencé par les surréalistes, il reconnaissait avoir appris à lire en dévorant Dumas et Zévaco et se voulait avant tout un auteur populaire. Et son style n’est pas dépourvu d’un certain classicisme, il utilise par exemple l’imparfait du subjonctif ! Quant à ses intrigues policières, elles sont parfaitement charpentées.
Extrait de "Léo Malet, le père du roman noir français" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge Éditeur. http://www.papillon-rouge.com/

mercredi, 09 janvier 2019

François Sabatier, un Pic de la Mirandole du 19 è siècle

ces héraultais qui ont fait l'histoire, françois sabatierQuand ils n’habitent pas leur demeure florentine, à San Miniato, François Sabatier et Caroline Ungher séjournent brièvement à Montpellier, plus longuement à La Tour de Farges, à côté de Lunel-Viel. Une oasis de calme, à la limite des vignes et de la garrigue. Au-dessus des bois de pins, on distingue le château de Castries, puis le pic Saint-Loup, l’Hortus, et au loin les Cévennes ; au sud, les remparts d’Aigues-Mortes et le phare du Grau du roi, la nuit. C’est là qu’ils reçoivent leurs amis, compositeurs, virtuoses, historiens, philosophes, poètes et peintres. François lit, peint et s’occupe de son vignoble. Caroline y forme de jeunes voix.

Si François est né riche, sa passion, ce qui l'a nourri toute sa vie, c'est l’étude, et sous toutes ses formes : philosophie, économie politique, histoire, sciences, arts, littérature. Doué d’une prodigieuse mémoire et d’une rare capacité d’analyse, son cerveau est devenu une véritable encyclopédie.

Très vite, il s’est éloigné de la société dans laquelle il est né et s’attache chaque jour davantage au sort des humbles et des déshérités. Sa foi politique a pour base la justice : « la justice, disait-il souvent, est au-dessus de l’amour ». Sentiment qui le rend indulgent même pour ses adversaires et ceux qui le font souffrir personnellement. Incapable lui-même de faire le mal, il ne s’expliquait pas chez les autres cette aberration mentale. Simple dans ses goûts, sans besoins personnels, il emploie sa fortune à soulager les souffrances d’autrui. Quand on lui disait qu’il avait secouru un ingrat, il répondait par ce mot, qui le caractérise : « C’est son affaire, cela ne me regarde pas. »

C'est Sabatier qui fera rencontrer Bruyas à Courbet, qui deviendra son mécène. Courbet fera de fréquents séjours à Montpellier et à La Tour de Farges, qu'il peindra d'ailleurs ainsi que La Mer à Palavas et le célèbre Bonjour Monsieur Courbet du Musée Fabre.
Extrait de "François Sabatier, un Pic de la Mirandole du 19 è siècle" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge éditeur.
http://www.papillon-rouge.com/

lundi, 31 décembre 2018

« Vive la révolution sociale ! »

ces héraultais qui ont fait l'histoire,Sante Geronimo CaserioÉtonnant destin que celui de cet anarchiste italien, venu s’installer à Sète comme boulanger. Révolté par l’injustice sociale et politique qui l’accompagne depuis sa naissance, il décide à l’âge de vingt ans d’assassiner le président de la République…
À la barre, il raconte les injustices dont il a été le témoin, la misère des ouvriers : « Je suis parti de ma terre natale parce que j’en venais souvent aux larmes en voyant des petites filles de huit ou dix ans obligées de travailler 15 heures par jour pour une misérable paye de 20 centimes (…) Et, d’un autre point de vue, j’ai vu des milliers de gens qui ne travaillent pas, qui ne produisent rien et qui vivent grâce au labeur des autres ; qui chaque jour dépensent des milliers de francs pour se divertir ; qui corrompent les filles des ouvriers ; qui possèdent des logements de quarante ou cinquante pièces ; vingt ou trente chevaux, plusieurs serviteurs ; en un mot, tout les plaisirs de la vie.» Et il termine par ces mots : « Faites attention, l’homme récolte ce qu’il a semé. » Il est bien évidemment condamné à mort. Il accueille le verdict en criant : « Vive la révolution sociale ! ».
Il écrit une dernière lettre à sa mère : « Je vous écris ces quelques lignes pour vous faire savoir que ma condamnation est la peine de mort. Oh ! Ma chère mère, ne pensez pas mal de moi ! Mais pensez que si j’ai commis cet acte, ce n’est pas que je sois devenu un malfaiteur, et pourtant, beaucoup diront que je suis un assassin et un malfaiteur. Non, parce que vous connaissez mon bon cœur, la douceur que j’avais lorsque j’étais auprès de vous ! Et bien, aujourd’hui encore, c’est le même cœur. Si j’ai commis cet acte, c’est parce que j’étais las de voir le monde aussi infâme. »
Extraits de "Sante Geronimo Caserio, anarchiste et assassin d’un président" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge éditeur.
http://www.papillon-rouge.com/

mardi, 11 décembre 2018

Dans Art Vues de décembre / janvier

Art Vues Hérault 101218.JPG

dimanche, 09 décembre 2018

Joseph Delteil, poète du Midi

joseph delteil, ces héraultais qui ont fait l'histoireJoseph Delteil a besoin du Sud, de « ce dur soleil qui casse les apparences comme on casse des noix. » Dans un premier temps, ils s'installent avec Caroline près de Tavel, dans le Gard. Il s'agit d'abolir « le ping-pong des relations mondaines » et de « retrouver l'ancien sein de la terre maternelle. » Paulhan lui offre de participer de manière plus régulière à la N.R.F., il ne donne pas suite. Il renonce définitivement à sa passion dispendieuse pour le jeu.
Après avoir vendu la maison du Gard, vagabondé entre l'Aude et l'Hérault, c'est finalement la Tuilerie de Massane qu'en octobre 1937, Caroline, Joseph et sa sœur Marie achètent. Le domaine, avec ses soixante mille pieds de vigne, s'étend le long de la route de Grabels. « Donc, il y avait, là-bas dans les garrigues de Montpellier, une espèce de vieille métairie à vins, à lavandes et à kermès, à demi-abandonnée, et dont j’ai fait une oasis dans le désert, un point de vie comme il y a des points d’eau : la Deltheillerie. »Toute la famille Delteil - père, mère et sœur - abandonnant son village, vient s'y installer.
Extrait de Joseph Delteil, poète du Midi, dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge Éditeur
http://www.papillon-rouge.com/

Photo : La Tuilerie de Massane

samedi, 08 décembre 2018

Patrick Geddes, Le Précurseur

Patrick Geddes, ces héraultais qui ont fait l'histoirePatrick Geddes pose ses valises à Montpellier. En 1890, un premier Collège des Écossais est établi faubourg Saint-Jaumes. Geddes y retrouve Flahault et donne au collège un nouvel élan. Naît le projet d'une abbaye de Thélème en hommage à Rabelais, un centre d'études interdisciplinaires où l'enseignement n'est pas séparé de la vie. En 1924, Geddes acquiert sept hectares de garrigue, au lieu-dit les Brousses, futur plan des Quatre-Seigneurs, au nord de Montpellier, sur une éminence dominant la plaine. L’architecte Edmond Leenhardt réalise l'extension du bâtiment existant. La tour offre une vue panoramique, des Cévennes au littoral. Chaque étage correspond à une échelle de regard afin d'appréhender les relations qui articulent le local au global, le particulier à l'ensemble.

Les deux pavillons, des Écossais et des Indiens, destinés à accueillir étudiants et chercheurs, se prolongent par des terrasses et jardins symboliques, lieux d'agrément, mais aussi d'expérimentation et de méditation. Deux autres pavillons (des Américains et de la Palestine), ne seront jamais érigés puisque Geddes meurt à Montpellier en 1932. Ensuite, le lieu deviendra la Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, puis en 1941, centre régional pour les chantiers de jeunesse. En 1942, les héritiers vendent le domaine à la Ville de Montpellier, qui cède le terrain en 1945 à l'Éducation nationale et en 1974, l'école d'architecture s'implante sur le site.
Extrait de Patrick Geddes, Le Précurseur
Dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"
Papillon Rouge éditeur
http://www.papillon-rouge.com/

(Photo : Le Collège des Ecossais, à Montpellier)

vendredi, 07 décembre 2018

Dans La Gazette de Montpellier du 6 décembre 2018 : Des livres d'ici sous le sapin

Ces Héraultais Gazette 061218.jpg

jeudi, 29 novembre 2018

Extrait de "Frédéric Bazille, l'oeuvre inachevée" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"

Bazille, autoportrait à la palette.jpgAutant par le choix de ses thèmes que par son style, Frédéric Bazille se démarque de la peinture académique du 19e siècle et appartient à la modernité. Il s’oppose à Alexandre Cabanel, grand maître de l’académisme de la cour de Napoléon III et montpelliérain lui aussi. Tout les différentie, à commencer par le milieu : Cabanel est issu d’une famille ouvrière et catholique, Bazille d’une famille protestante et fortunée ; mais aussi le style et les choix esthétiques ; Bazille se situe dans le sillage des réalistes, Courbet, Manet ou Rousseau. Comme eux et Cézanne, il peint sur le motif. Les formes diluées, les personnages vaguement esquissés n’apparaissent pas chez lui. Alors que Cabanel et ses confrères néoclassiques peignent l’Antiquité gréco-romaine, des allégories sacrées ou profanes, des nus idéaux et des portraits courtisans, Bazille et ses camarades représentent leurs contemporains en costumes du temps, leurs intérieurs et les paysages dans lesquels ils vivent. Leurs nus ne sont pas idéaux, leurs portraits ne sont pas complaisants, y compris ceux qu’ils font les uns des autres.
Extrait de "Frédéric Bazille, l’œuvre inachevée" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge éditions
Frédéric Bazille, autoportrait à la palette.
http://www.papillon-rouge.com/

mercredi, 28 novembre 2018

Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire dans le journal L'Agathois du 22/11/2018

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lundi, 26 novembre 2018

"Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", sur Radio Lodève, ici en podcast !

ces héraultais qui ont fait l'histoireOù l'on reparle de quelques uns des personnages de "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", sur Radio Lodève, ici en podcast :
http://radiolodeve.com/…/23-legis…/604-raymond-alcovere.h...

samedi, 24 novembre 2018

"Jean Vilar, une vie pour le théâtre" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"

Jean Vilar, ces héraultais qui ont fait l'histoireJean Vilar a poursuivi et concrétisé une idée, celle d'un théâtre populaire, pour que le plus grand nombre accède aux chefs-d’œuvre. Acteur, metteur en scène, directeur, aussi soucieux d'art que de gestion, il a porté et incarné le Festival d'Avignon et le mythique TNP (Théâtre National Populaire). Aujourd'hui encore, il reste la référence.
Jean Vilar naît le 25 mars 1912 à Sète, où ses parents tiennent une boutique de chaussures-bonneterie. Son père l'initie à la littérature et il apprend le violon à 6 ans. En terminale, il admire Valéry, écrit des pièces de théâtre, écoute du jazz mais échoue au baccalauréat. Il réussit la session d'automne, s'inscrit en Lettres à Montpellier, puis au bout de deux ans, étouffe. En novembre 1932, il prend le train de nuit pour Paris, en glissant un mot sous l'oreiller de sa mère : «Je ne suis pas nonchalant ; j'ai de la volonté, du courage, du culot quand il le faut.» La suite le prouvera.
Extrait de "Jean Vilar, une vie pour le théâtre" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"

jeudi, 22 novembre 2018

Il avait tué la marionnette

9 rue de la vieille intendance.jpgMais c’est à Montpellier, au 9 rue de la Vieille intendance, « dans une chambre où Auguste Comte a passé ses premières années » qu’il écrit Monsieur Teste. Pour Borges, ce personnage est «peut-être la plus extraordinaire invention des lettres contemporaines.» Même s’il l’a souvent nié, Valéry n'a jamais pu se défendre d'avoir peint un autoportrait. Sa créature, en effet, l'a accompagné toute sa vie. (...) Fruttero et Lucentini, dans La Prédominance du crétin, lui consacrent un superbe texte qui clôt le recueil : « Monsieur Teste n’est pas un symbole commode, un héros triomphant que l’on peut suivre en rangs, en entonnant des slogans. En un certain sens, il a toujours été vaincu. Mais à intervalles assez longs, quand les trottoirs hurlants se sont momentanément vidés, on peut toujours, si on le désire, entendre son pas nocturne, régulier, imperturbablement solitaire. »
Extrait de Paul Valéry, "Il avait tué la marionnette" dans "50 Héraultais qui ont fait l'Histoire."

mercredi, 21 novembre 2018

Je serai l'invité demain matin à 8 h 20 des Matinales sur France Bleu Hérault, pour "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire" 100,6 FM

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lundi, 19 novembre 2018

Jean-Jacques Régis de Cambacérès, fondateur de la justice moderne

Cambacérès_par_Boilly.jpgJean-Jacques Régis Cambacérès a eu un parcours exceptionnel : simple conseiller maître à la cour des comptes de Montpellier en 1789, il parvint, dix ans plus tard, à se hisser à la deuxième place de l'État puis de l'Empire, avant de prendre le titre d'Archichancelier. Authentique enfant des Lumières, très attaché aux innovations révolutionnaires, il sera le principal rédacteur du Code civil qui fonde encore une bonne partie du droit français. Il a largement contribué dans une période difficile de faire de la France un état de droit.
Il naît le 18 octobre 1753 à Montpellier dans une famille de magistrats appartenant à la vieille noblesse de robe. Il est le dixième enfant du couple, dont les neuf premiers sont morts en bas âge, notamment à cause d'une épidémie de fièvre maligne qui fait des ravages dans la ville ; il n'aura ensuite qu'un seul frère. Son père devient maire de la ville et sera un grand bâtisseur : on lui doit notamment la promenade du Peyrou et l'arrivée de l'aqueduc, œuvre de l'architecte montpelliérain Jean-Antoine Giral.
Extrait de Jean-Jacques Régis de Cambacérès, fondateur de la justice moderne dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire".

samedi, 17 novembre 2018

Marie de Montpellier, le destin d'une ville, dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"

ces héraultais qui ont fait l'histoire, marie de montpellierOr, contre toute attente, Guilhem VIII meurt, à l'âge de 42 ans ; il lègue tous ses biens aux enfants d'Agnès et prend pour successeur l'aîné d'entre eux, qui devient Guilhem IX, à l'âge de 15 ans. Marie, elle, en a 19, mais de caractère bien trempé, elle n'a pas l'intention de céder la place. Car elle est l'héritière légitime ; et les Montpelliérains lui sont attachés, ils n'apprécient pas l'attitude d'Agnès qui dilapide l'argent de la commune. Les bourgeois en charge de l'administration de la ville jusqu'à la majorité de Guilhem IX prennent le parti de Marie, et au printemps 1204, chassent le jeune Guilhem, Agnès, ses frères et les membres du Conseil qui lui sont restés fidèles. Les Montpelliérains proclament qu'ils ne reconnaissent d'autre seigneur que Marie, à condition qu'elle respecte la charte qu'ils ont rédigée. Malins et avisés, ils décident de lui donner un époux assez puissant pour garantir la ville contre toute convoitise et assez lointain pour qu'il ne se mêle pas de trop près de leurs affaires.
Extrait de Marie de Montpellier, le destin d'une ville, dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"

vendredi, 16 novembre 2018

Pierre Richer de Belleval, créateur du Jardin des Plantes de Montpellier

https _generationvoyage.fr_wp-content_uploads_2015_06_jardin-des-plantes-faculte-medecine-montpellier.jpgIl existait à Montpellier un petit jardin botanique, créé par Guillaume Rondelet, appartenant au collège royal de médecine, mais il s'avérait insuffisant. Richer de Belleval expose au roi son grandiose projet : la création d'un Jardin Royal pour l'instruction des futurs médecins et pharmaciens. Il a repéré à Montpellier l'endroit propice. Padoue, Pise, Bologne, Leyde et Leipzig ont déjà leur jardin botanique, mais la France non, même pas la capitale ! Le roi est séduit, pas mécontent de favoriser Montpellier, ville dominée par les protestants et concurrente de Paris, qui le boude encore.
Extrait de "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire" : Pierre Richer de Belleval, créateur du Jardin des Plantes.

samedi, 10 novembre 2018

Mon vieux Boby, putain de moine et de Piscénois

Lapointe.jpgSon copain Brassens a écrit : « Ce satané Boby Lapointe, depuis qu'il a tourné le coin, à Pézenas comme à Paris, ses copains et admirateurs ont du mal à s'y habituer. En ce qui me concerne, les soirs où son amitié et sa bonhomie me manquent un peu, je fais comme si de rien n'était, j'écoute ses chansons pour qu'il continue à vivre le bougre ! Et il continue. Mon vieux Boby, putain de moine et de Piscénois, fais croire à qui tu veux que tu es mort ; avec nous les copains ça ne prend pas. »

vendredi, 09 novembre 2018

Le Chanteur sous-titré

Lapointe Brassens.jpgOn le surnomme « Le Douanier Rousseau de la chanson ». Il est un peu bourru comme Brassens, mais avec une présence physique étonnante, car il est très athlétique. Sur scène, il ne ressemble à personne, se dandine d'un pied sur l'autre, secouant le torse d'un air absent.
Et François Truffaut l'engage pour Tirez sur le pianiste, où il interprète Framboise et Marcelle, en version sous-titrée. Car il chante très vite et les calembours sont impossibles à suivre sinon. Il est maintenant le chanteur sous-titré !
A retrouver dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"

Voir l'extrait du film de Tirez sur le pianiste

lundi, 05 novembre 2018

Merci à toutes celles et ceux qui sont venus si nombreux au Gazette Café jeudi 1 er novembre !

ces héraultais qui ont fait l'histoire

vendredi, 02 novembre 2018

Midi libre 01/11/2018

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